Last Tuesday, the Supreme Court decided to hear a case that could lead to the complete dismantling of the law regarding election campaign financing. If the Supreme Court of the United States rules in favor of Alabama Republican Shaun McCutcheon, who is complaining about the limits imposed by the law concerning the amount he can give to his preferred candidates and party, we will enter into a new era where the richest can buy elections.
Since the 2010 Supreme Court decision in the “Citizens United” case, those laws adopted after the Watergate scandal are about to be dismantled, measure by measure, by the court of Chief Justice John Roberts. The 2010 decision authorized companies to contribute to political campaigns just like ordinary citizens, under the pretext that the financial donations constituted a right of expression and therefore fall under the protection of the Constitution.
Shaun McCutcheon's case is simple: The Alabama Republican complains that the contribution of $123,000 per election cycle is too low.
During the last presidential election, there was an explosion in a new way of financing parties: the "Super PAC." These Super PACs allow people and groups to circumvent the law. Contributors with deep pockets can raise as much money as they wish to finance not the candidate directly but the causes close to the candidate. The border is particularly fine between the two.
If the court agrees with McCutcheon, and, given the composition of the court, this is likely, the laws that were adopted to protect the integrity of elections will for the most part be skipped over. From that point on, an individual with deep pockets could directly finance the party or candidate of his or her choice.
Qui veut acheter une élection?
Par Jean-Sébastien Stehli le 22 février 2013 15h38
Mardi dernier, la Cour Suprême a décidé d'entendre une affaire qui pourrait amener au démantèlement complet de la loi sur le financement des campagnes électorales. Si SCOTUS donne raison à un Républicain de l'Alabama, Shaun McCutcheon, se plaignant des limites imposées par la loi aux sommes qu'il peut donner à ses candidats et à son parti favori, on entrera à nouveau dans une ère où les plus riches pourront acheter les élections.
Depuis 2010 et la décision de la Cour Suprême dans le dossier Citizens United, d'autoriser les entreprises à contribuer aux campagnes politiques comme d'ordinaires citoyens, sous prétexte que les donations financières constituent un droit d'expression et tombent donc sous la protection de la Constitution, l'ensemble des lois adoptées après les scandales du Watergate sont entrain d'être démantelées, mesure par mesure, par la cour de John Roberts, le Chief Justice.
L'affaire de Shaun McCutcheon est simple: ce Républicain de l'Alabama se plaint que la contribution de 123.000 dollars par cycle électoral est trop bas.
Lors de la dernière élection présidentielle, on a vu l'explosion d'un nouvel instrument de financement des partis, le "Super PAC". Ces Super PACs permettent de contourner la loi. Des contributeurs aux poches profondes peuvent lever autant de fonds qu'ils le souhaitent pour financer non par le candidat directement, mais des causes qui lui sont proches. La frontière est particulièrement fine entre les deux.
Si la Cour donne raison à McCutcheon, et il y a des chances, vu la composition actuelle de la Cour, qu'elle aille dans son sens, les lois qui avaient été adoptées pour protéger l'intégrité des élections auront pour la plupart sauté. Désormais, un individu aux poches profondes pourra directement financer le parti ou le candidat de son choix.
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It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.