The economic situation has become the first concern of voters. Barack Obama and John McCain review some of their commitments.
The wind of recession which blows across the United States favors Barack Obama. With the slow-down in growth, the take-off of the price of gas, and the fall in real estate values, American confidence has fallen to its lowest point in sixteen years. Even above the war in Iraq, the economic situation has become the primary concern of voters. For the moment, the Democratic candidate is profiting from this general unhappiness, to surpass his rival, John McCain, in the national polls.
Three out of five voters judge that the Illinois senator is better situated than the Republican candidate for setting the economy back on its feet. More than half of voters estimate that McCain would drive the same political economy as that of President Bush. As the popularity of this past President has fallen to 23%, if the Arizona senator wants to win in November, he must absolutely change perceptions of himself. In matters of tax, like the question of reform of the healthcare insurance system, Americans are for the more appealing solutions proposed by Obama.
After months of campaigning for the primaries, in which both sides were marked by populist slogans and caricatures, John McCain and Barack Obama finally get down to the nitty-gritty. The time has come for the candidates to make their positions clear and erase blatant contradictions. Thus, all of a sudden, Barack Obama is less virulent about the need to “renegotiate” the North American Free Trade Agreement (NAFTA). The senator from Illinois only speaks of an “open-dialogue” with Canada and Mexico “in order to find a means of doing some sort of free exchange which contributes to the wellbeing of everyone.”
The Oil Shock
We are far from the inflamed declarations of February when the Democratic candidate accused his rival, Hillary Clinton, of having some time in the administration of her husband and putting business interests before those of blue-collar workers through the adoption of NAFTA by a Democratic Congress which was negotiated by President Bush Senior.
John McCain is also compelled to correct the action. The Arizona senator has been campaigning for months to keep in place the twenty-seven year old ban on drilling oil off American coasts. This position distinguishes him from President Bush. It has pleased environmentalists. In recent days, John McCain has been obligated to explain why he changed his position. The fact that polls suddenly reveal the popularity of such drilling surely means something. However, the Republican candidate remains opposed to oil exploration in the Arctic reserve in Alaska, where the chances of discovering important resources are high.
The Case of Ethanol
The oil shock facing America forces the two White House contenders to resell their positions on matters of energy policy. On this plan, environmentalists, tempted to follow Barack Obama, are troubled by the strong support of the Senator for multiple subsidies that benefit the ethanol industry. This fuel distilled from corn, abundant in Illinois, the state that Obama represents in the Senate, is much less “green” than one would like to say. The growing of corn requires, for example, lots of water, which exhausts the groundwater of certain regions. The growth, the harvest, and the distribution of ethanol are made possible only through the aid of polluting vehicles, which are huge consumers of hydrocarbons. The consumption of artificial ethanol set by Congress as an additive for gasoline, boosts the price of corn and has reduced the land available for other farming.
If there is a case that John McCain has dared to start backing an agricultural lobby in the Midwest, it involves ethanol. The Republican candidate has always denounced such schemes in favor of the the principle of “free markets”. Nevertheless, the liberalism that he professes for the forces of that market, and their determination of the best alternatives to oil has its limits. McCain is in effect, favorable to the supporters of the nuclear industry, a matter on which Obama is less forthcoming. These are many of the contradictions that will enliven the debate in November.
La situation économique est devenue la première préoccupation des électeurs. Barack Obama et John McCain revoient certains de leurs engagements.
Le vent de récession qui souffle aux États-Unis favorise Barack Obama. Avec le ralentissement de la croissance, l'envolée des prix de l'essence et la chute de l'immobilier, la confiance des Américains est tombée au plus bas depuis seize ans. Bien plus que la guerre en Irak, la situation économique est devenue la première préoccupation des électeurs. Pour le moment, le candidat démocrate profite de ce mécontentement général pour devancer son rival, John McCain, dans les sondages nationaux.
Trois électeurs sur cinq jugent que le sénateur de l'Illinois est mieux placé que le candidat républicain pour redresser l'économie. Plus de la moitié des électeurs estiment que McCain conduirait la même politique économique que le président Bush. Comme la popularité de ce dernier est tombée à 23 %, si le sénateur de l'Arizona veut gagner en novembre, il lui faut absolument changer cette perception. En matière fiscale, comme sur la question de la réforme du système d'assurance-maladie, par exemple, les Américains sont pour l'instant plus séduits par les solutions proposées par Obama.
Après des mois de campagne pour les primaires, marquées des deux côtés par des slogans populistes souvent caricaturaux, John McCain et Barack Obama entrent enfin dans le vif du sujet. Le temps est venu pour les candidats de préciser leurs positions et d'effacer certaines de leurs contradictions souvent criantes. C'est ainsi que tout à coup Barack Obama est moins virulent à propos de la nécessité de «renégocier» l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena). Le sénateur de l'Illinois ne parle plus que d'«ouvrir un dialogue» avec le Canada et le Mexique «pour trouver un moyen de faire en sorte que le libre-échange contribue au bien-être de tous».
Le choc pétrolier
On est loin des déclarations enflammées du mois de février, où le candidat démocrate accusait son rival, Hillary Clinton, d'avoir du temps de l'Administration de son époux, fait passer les intérêts des entreprises avant ceux des cols bleus en faisant adopter par un Congrès démocrate l'Alena négocié par le président Bush père.
John McCain est lui aussi contraint de corriger le tir. Le sénateur de l'Arizona a fait campagne pendant des mois pour maintenir en place l'interdiction vieille de vingt-sept ans de pratiquer des forages pétroliers aux abords des côtes américaines. Cette position le distinguait de celle du président Bush. Elle plaisait aux écologistes. Depuis quelques jours, John McCain est obligé d'expliquer pourquoi il a changé de position. L'envolée du prix de l'essence l'a conduit à ce revirement, explique-t-il. Le fait que les sondages révèlent soudainement la popularité de tels forages y est sûrement pour quelque chose. Pour autant, le candidat républicain reste opposé à l'exploration pétrolière dans la réserve arctique de l'Alaska, où les chances de découverte de ressources importantes sont pourtant élevées.
Le dossier de l'éthanol
Le choc pétrolier que connaît l'Amérique force les deux prétendants à la Maison-Blanche à détailler leurs positions en matière de politique énergétique. Sur ce plan, les écologistes, tentés de soutenir Barack Obama, sont troublés par l'appui marqué du sénateur pour les multiples subventions dont bénéficie l'industrie de l'éthanol. Ce carburant distillé à partir du maïs, abondant dans l'Illinois, que Barack Obama représente au Sénat, est en effet beaucoup moins «vert» qu'on a voulu le dire. La culture du maïs nécessite, par exemple, beaucoup d'eau, ce qui épuise les nappes phréatiques de certaines régions. La culture, la récolte et la distribution de l'éthanol ne se font qu'à l'aide de véhicules polluants, gros consommateurs d'hydrocarbures. La consommation d'éthanol artificiellement fixée par le Congrès comme additif de l'essence dope le prix du maïs et réduit les surfaces cultivées consacrées à d'autres denrées.
S'il est un dossier où John McCain a osé se mettre à dos le lobby agricole du Midwest, c'est bien celui de l'éthanol. Le candidat républicain a toujours dénoncé les régimes de faveur accordés à cette filière, au nom du principe de «liberté du marché». Néanmoins le libéralisme qu'il professe pour que les forces du marché déterminent les meilleures alternatives au pétrole a ses limites. McCain est en effet favorable aux aides à l'industrie nucléaire, dossier sur lequel Obama est plus en retrait. Autant de contradictions qui vont animer le débat d'ici à novembre.
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The economic liberalism that the world took for granted has given way to the White House’s attempt to gain sectarian control over institutions, as well as government intervention into private companies,
The madness lies in asserting something ... contrary to all evidence and intelligence. The method is doing it again and again, relentlessly, at full volume ... This is how Trump became president twice.