In an attempt to distance himself from President George W. Bush, Republican Presidential candidate John McCain had promised to lead a "respectful campaign" against his rival Barack Obama. However, for the past few days the McCain campaign has been broadcasting campaign ads directly attacking Mr. Obama. One of these ads effectively described Senator Obama as arrogant and presumptuous and compared him to Britney Spears and Paris Hilton. These recent attacks have generated staunch criticism from the Democrats who deplore the “nasty turn” taken by the campaign.
"We are faced with numerous challenges: our economy is facing difficulties, the cost of energy is booming and some families have no social protection…. Instead of having a serious debate on these questions, John McCain has been running a negative and very aggressive campaign towards us," deplored Barack Obama. In a letter addressed on Thursday to Obama’ supporters, his campaign director David Plouffe wanted to brief them about the current situation: "Less than 24 hours ago, the McCain campaign launched the latest and lowest in a series of misleading attack ads…But we will not let any attack stand," he wrote, condemning these "Karl Rove-Style" tactics. The latter was indeed George Bush’s former adviser and was known for his "wicked" political tactics.
"Not Patriotic Enough”
The theme of race also violently entered the political arena. Rick Davis, Mr. McCain’s Campaign Director, accused Mr. Obama of having introduced the debate this week in his speech in Missouri.
“The only strategy they have in this election is try to scare you about me. They’ll try to say, 'he’s not patriotic enough, he’s got a funny name and he doesn’t look like the presidents you see on bank notes',” he said.
“Barack Obama played the race card and he played it trying to withhold reality,” Mr. Davis said. “This creates divisions; it’s negative, shameful and untrue.” John McCain publicly supported his campaign director’s claims that he judged “legitimate.”
How does one explain how a presidential campaign with two opposing candidates, who had promised to refrain from using such nasty tactics, has taken such a low turn?
The arrival of several men within the McCain campaign who had previously worked for Karl Rove could help explain this. The participation of Steve Schmidt, George Bush’s former advisor and the author of an infamous video that denigrated Democratic candidate John Kerry during the 2004 presidential campaign, coincides with the recent attacks on Obama.
The New York Times reported that Steve Schmidt has decided to sacrifice ethics for efficacy. When he was questioned by the Internet Politico website about tactics concerning race, Mr. Schmidt explained that the objective was to "counter any attack" against McCain on this topic. "It doesn’t interest me to know whether it helps us or hurts us. When we don’t respond to a lie, the lie becomes reality," he said.
"Les coups bas font leur entrée dans la campagne américaine"
Essayant de se démarquer de l'actuel président George Bush, le candidat républicain à l'élection présidentielle américaine, John McCain, avait promis de mener "une campagne respectueuse" face à son rival démocrate Barack Obama. Mais depuis quelques jours, l'équipe du sénateur républicain a multiplié les clips de campagne attaquant directement M. Obama, le décrivant notamment comme arrogant et présomptueux et allant jusqu'à la comparer à Britney Spears ou Paris Hilton. Ces attaques, d'une vigueur inédite jusqu'ici, ont suscité une vive réaction au sein du camp démocrate, qui dénonce une campagne "qui prend un tour ignoble".
"Nous faisons face à de nombreux défis : notre économie est à la peine, le coût de l'énergie explose et des familles n'ont aucune protection sociale (...). Plutôt que d'avoir un débat sérieux sur ces questions, John McCain a diffusé une campagne négative et très chère contre nous", a regretté Barack Obama. Dans une lettre envoyée jeudi aux partisans du sénateur de l'Illinois, son directeur de campagne David Plouffe a tenu à faire le point sur la situation : "Il y a moins de vingt-quatre heures, John McCain a lancé une nouvelle série d'attaques télévisées malveillantes, les plus basses jusqu'ici (...) nous répondrons à toutes les attaques", écrit-il, regrettant des tactiques "dignes de Karl Rove", l'ancien gourou de George Bush connu pour ses coups politiques tordus.
"PAS ASSEZ PATRIOTIQUE"
Le thème de la race a également fait une entrée fracassante dans l'arène politique. Rick Davis, le directeur de campagne de M. McCain, a accusé M. Obama d'avoir mis lui-même cette question au centre du débat cette semaine lors d'un discours dans le Missouri. "La seule stratégie qu'ils ont dans cette élection est d'essayer de vous faire peur à mon sujet. Ils vont essayer de dire : 'il n'est pas assez patriotique, il a un drôle de nom et il ne ressemble pas à tous les présidents qu'on voit sur les billets de banque'", avait déclaré le candidat démocrate. "Barack Obama a joué la carte raciale et il l'a jouée en maquillant la réalité", a estimé M. Davis. "Cela crée des divisions, c'est négatif, honteux et faux." John McCain a pour sa part publiquement soutenu les propos de son directeur de campagne, qu'il a jugé "légitimes".
Comment expliquer qu'une campagne réunissant deux candidats ayant promis de proscrire les coups bas dégénère de la sorte ? L'arrivée dans l'équipe de campagne du candidat républicain de plusieurs hommes ayant précédemment travaillé avec Karl Rove pourrait être un début d'explication. Celle de Steve Schmidt, ancien conseiller de George Bush et auteur d'une célèbre vidéo dénigrant John Kerry pendant la campagne présidentielle de 2004, coïncide en tout cas avec l'apparition des attaques. Le New York Times rapporte que, dans son nouveau rôle de stratège, Steve Schmidt a décidé d'oublier les scrupules au nom de l'efficacité. Interrogé par le site Internet Politico sur la tactique adoptée à propos de la question de la race, M. Schmidt a ainsi expliqué qu'il s'agissait avant tout de "délégitimiser toute attaque" contre McCain sur ce sujet. "Ça ne m'intéresse pas de savoir si ça nous aide ou si ça nous pénalise. Quand on ne répond pas à un mensonge, il devient réalité", a-t-il lancé.
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The madness lies in asserting something ... contrary to all evidence and intelligence. The method is doing it again and again, relentlessly, at full volume ... This is how Trump became president twice.
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