The Ukrainian president made a passionate plea, imploring the United States to increase its efforts to help his country repel the Russian invasion.
With Russian troops surrounding Kyiv, Volodymyr Zelenskyy pleaded with Congress in a last-ditch effort for help. Ukraine’s survival depends on assistance from the United States and its allies. The challenge is to maximize this aid without giving Russia any pretext to see aid as direct intervention and risk dragging the world into uncontrollable escalation.
A Moving Message
It was impossible not to feel moved by Zelenskyy's message, which was accompanied by a gut-wrenching video that would have moved even the coldest audience. The Ukrainian president repeated much of what he told Canadian members of Parliament, with two key differences.
First, he reiterated his request for a no-fly zone, but, as he must be beginning to understand, this option is impractical from the American perspective. He added a more realistic request that Joe Biden could fulfill immediately, namely providing him with the means to counter the deadly Russian aerial bombardment and arming the Ukrainian citizens who are offering heroic resistance at ground level.
He concluded his speech in English as he referenced a number of symbols dear to Americans. He said that he understood that Americans feared the prospect of a third world war, but maintained that, from his perspective, the war between democracy and totalitarianism has already begun and he is in the middle of it.
The United States to the Rescue
Yesterday, President Biden announced a budget of approximately $800 million to arm Ukraine. The aid includes sophisticated anti-aircraft defense systems meant to slow the advance of Russian armor, plus a large number of small arms and ammunition to help Ukrainian conscripts make life difficult for the invading forces.
This aid does not meet all of Ukraine's demands, but it will certainly strengthen its resistance capabilities. It is still unclear why the U.S. is so reluctant to provide the aircraft that the Ukrainians have requested.
President Biden will soon travel to Europe to reinforce NATO's support for Ukraine and reiterate the allies' determination to resist any incursion into their territory.
Partisan Calculations
In American foreign policy, partisan and election calculations are never absent from the concerns of policymakers. However, there is no guarantee that the U.S. president's international leadership will pay off politically. For Biden and the Democrats, Republican division over Russia represent an opportunity for political gain, as the de facto leader of the Republican Party and still presumptive presidential nominee, Donald Trump, has never significantly distanced himself from his sympathetic remarks about Vladimir Putin.
In a highly polarized partisan environment, Republicans will not stand in the way of sending aid to Ukraine, but they will not give quarter to a president weakened by a lingering pandemic and out-of-control inflation. Another important question is whether rallying Americans for Ukraine and against Putin's Russia will be enough for Republicans to break free of Donald Trump's influence.
Le président ukrainien a livré un vibrant plaidoyer, implorant les États-Unis de redoubler d’efforts pour aider son pays à repousser l’invasion russe.
Alors que les troupes russes entourent Kyïv, Volodymyr Zelensky a lancé au Congrès américain un appel à l’aide de la dernière chance.
La survie de l’Ukraine dépend de l’aide que lui apporteront les États-Unis et leurs alliés. Le défi est de maximiser cette aide sans donner à la Russie le prétexte d’une intervention directe qui risquerait d’entraîner le monde dans une escalade incontrôlable.
Un message qui porte
Impossible de rester insensible au message de Zelensky, qui a accompagné son poignant appel d’une vidéo qui ne pouvait pas faire autrement que de prendre l’auditoire aux tripes. Le président ukrainien a répété à peu près le même message qu’il avait livré aux parlementaires canadiens, avec deux différences clés.
D’abord, il a réitéré sa demande d’une zone d’exclusion aérienne, mais, comme il doit commencer à comprendre que cette option est impraticable du point de vue américain, il a ajouté une demande plus réaliste à laquelle Joe Biden peut répondre immédiatement, soit de lui fournir les moyens de contrer les bombardements aériens meurtriers des Russes et d’armer les citoyens ukrainiens qui offrent une résistance héroïque au ras du sol.
Ensuite, il a conclu son allocution en anglais, en évoquant habilement plusieurs symboles chers aux Américains.
Il dit comprendre les appréhensions des Américains face à la perspective d’une troisième guerre mondiale, tout en soutenant que, de son point de vue, cette guerre entre la démocratie et le totalitarisme est déjà commencée et il est en plein dedans.
Les États-Unis à la rescousse
Le président Biden a débloqué hier un budget d’environ 800 millions de dollars pour armer l’Ukraine. Cette aide comprend des systèmes sophistiqués pour aider la défense antiaérienne et freiner l’avance des blindés russes, en plus d’une grande quantité d’armes légères et de munitions pour aider les conscrits ukrainiens à mener la vie dure aux forces d’invasion.
Cette aide ne répond pas à toutes les demandes de l’Ukraine, mais elle renforcera concrètement ses capacités de résistance. On se demande encore pourquoi les États-Unis hésitent tant à fournir les avions que les Ukrainiens réclament.
Le président Biden se rendra aussi bientôt en Europe pour consolider l’appui de l’OTAN aux Ukrainiens et réitérer la détermination des alliés de résister à toute incursion sur le territoire de l’un d’entre eux.
Calculs partisans
En politique étrangère américaine, les calculs partisans et électoraux ne sont jamais absents des préoccupations des décideurs. Il n’est toutefois pas garanti que le leadership international du président américain sera politiquement payant.
Pour Biden et les démocrates, les divisions entre républicains face à la Russie représentent une occasion de gains politiques, car le leader de facto du Parti républicain et encore candidat présumé à la présidence, Donald Trump, ne s’est jamais distancé significativement de ses déclarations sympathiques envers Vladimir Poutine.
Dans un contexte de forte polarisation partisane, les républicains ne feront pas obstacle à l’aide à l’Ukraine, mais ils ne feront pas de quartiers à un président affaibli par une pandémie qui s’éternise et une inflation hors de contrôle. Une autre question importante est de savoir si le ralliement des Américains pour l’Ukraine et contre la Russie de Poutine suffira aux républicains pour s’affranchir de l’influence de Donald Trump.
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The elderly president, vengeful and bearing a grudge, is conducting an all-out war against individuals, private and public institutions, cities and against U.S. states.