Embassies, diplomatic missions and international organizations are reducing their operations, closing their doors and repatriating their personnel. Hospitals and other essential services are within hours or days of running out of fuel and ceasing all activities. Criminals are on the attack everywhere, even at police stations, with no response from law enforcement.
As September draws to a close, Haiti is at its worst, from the capital to the provinces.
All parties are looking to the country's most powerful ally, silently praying — some bitterly hoping — that salvation will come from an awakening of President Joe Biden on the Haiti issue.
Just as one only lends to the rich, so many attribute all that happens in or to Haiti to the Americans, including all of its ills.
The country's diplomats are at times surprised by all the powers they are believed to wield.
At the same time, it is hard to find a major issue that does not have an American imprint or where they do not have a say and, at times, the final word.
That's how it is in Haiti.
And after months of dragging their feet, this week there is another tune coming from our neighbors.
Finally, say the most optimistic.
"We continue to stand with our neighbor in Haiti as it faces political-fueled gang violence, and an enormous human crisis, and we call on the world to do the same. We have more to do."
Biden himself made these comments before the U.N. General Assembly this week.
On Friday, the under secretary of state in charge of Haiti announced that the U.S. will bring a resolution to the U.N. to create a framework for sanctions against gang leaders and those who support, facilitate and finance their activities.
The international community will make up for the disappearance of the Haitian judicial system.
In another announcement made on Friday, for the first time the U.S. has announced a contribution to the U.N. Basket Fund for security in Haiti. "INL is proud to contribute $3 million for Haiti to complement our ongoing assistance to the HNP, which totals more than $48m this year. W/ support from the int'l community, the HNP can continue to strengthen its operational capacity & build security," read the statement on the American Embassy's Twitter account.
The Basket Fund, in place since January, had up to now only received a contribution from Canada.
It is time for the U.N. Development Program, which is not known for its efficiency in running mechanisms similar to Haiti's, to give an accounting of expenses incurred on Haiti's behalf. Security outcomes lead one to believe that not much was used to reinforce the Haitian National Police.
The latest American initiative on Friday may appear trivial, but it is the most significant:
On Friday, "U.S. Embassy Chargé d’Affaires Eric Stromayer met with Director General of the General Administration of Customs Julcène Édouard to discuss Customs operations and to enhance mutual cooperation.”
"At the conclusion of the exchange of more than an hour, the chargé d'affaires took the occasion to congratulate the GCA for its achievements, and to offer the support of the U.S. to the Directorate General of Customs as it continues to improve on its results."
This news came from the Directorate General of Customs.
As in 1915, Haiti is preparing to receive support from the Americans to reinforce the main point of entry for the taxes and financial resources of the republic.
Customs is a weak link in the security chain because it is in charge of the surveillance and impermeability of the borders.
Justice, security, tax revenue, everything will go through the U.S., if it keeps its promises.
The U.S. is also expected to endorse putting Haiti back on the U.N.'s agenda and that of its main cooperating agencies.
Of course, it is hoped that this reawakening is definitive, and that Haitian political actors and those in civil society will play their part.
In the words of one diplomat, "Help yourself, the U.S. will do the rest."
Crise haïtienne, les États-Unis d’Amérique se réveillent-ils ?
Des ambassades, missions diplomatiques et organisations internationales réduisent leur fonctionnement, ferment leur porte, rapatrient leur personnel. Les hôpitaux et autres services essentiels sont à quelques heures ou à quelques jours de tomber en panne d’essence et de cesser toute leurs activités. Les bandits attaquent partout même les postes de police sans réaction des forces de l’ordre.
Haïti en cette fin de septembre va au plus mal. A la capitale comme en province.
Tous les acteurs tournent les yeux vers le plus puissant ami du pays, font de muettes prières, espèrent avec amertume -pour certains- que le salut viendra d’un réveil du président Joe Biden sur le dossier Haïti.
Comme on ne prête qu’aux riches, nombreux sont ceux qui attribuent tout ce qui se passe en Haïti, tout ce qui arrive à Haïti et tous les malheurs d’Haïti aux Américains.
Les diplomates de ce pays s’étonnent des fois de tous les pouvoirs que l’on croit qu’ils détiennent.
Dans le même temps, difficile de trouver un dossier important qui n’a pas la marque USA, dans lequel les USA n’ont pas leur mot à dire et, des fois, la décision finale.
Il en est ainsi en Haïti.
Après des mois à traîner les pieds, cette semaine, il y a une autre musique qui se fait entendre chez nos voisins.
Enfin, disent les plus optimistes.
« Nous continuons à soutenir nos voisins en Haïti alors qu'ils font face à la violence des gangs politiquement alimentée et à une énorme crise humanitaire, et nous appelons le monde à faire de même. Nous avons plus à faire. »
C’est le président des Etats-Unis lui-même, Joe Biden qui a tenu ces propos devant l'Assemblée générale des Nations Unies, cette semaine.
Ce vendredi, le sous-secrétaire d’Etat chargé du dossier Haïti a déclaré que les USA vont présenter une résolution à l’ONU pour créer un cadre des Nations Unies pour imposer des sanctions contre les chefs de gangs et contre ceux qui soutiennent, facilitent et financent leurs activités.
La communauté internationale va pallier à la disparition du système judiciaire haïtien.
Dans une autre déclaration faite vendredi, pour la première fois, les USA ont annoncé une contribution au panier (basket funds) pour la sécurité en Haïti. « Le Département d'Etat est fier de contribuer à hauteur de trois millions de dollars afin d'ajouter à notre assistance continue à la Police nationale d'Haïti qui totalise plus de 48 millions de dollars cette année. Avec le soutien de la communauté internationale, la PNH peut continuer à renforcer sa capacité opérationnelle et à renforcer la sécurité », peut-on lire sur le compte Twitter de l’ambassade américaine en Haïti.
Le basket funds annoncé depuis janvier n’avait reçu jusqu’à date que la contribution du gouvernement canadien.
Il est temps que le PNUD, qui n’a pas une réputation d’efficacité dans la gestion de mécanismes similaires en Haïti, donne un rapport sur les dépenses engagées au nom d’Haïti. Les résultats sécuritaires ne laissent pas penser que beaucoup de fonds ont servi à renforcer la PNH.
La dernière initiative américaine de ce vendredi peut paraître banale mais elle est la plus importante.
« Ce vendredi 23 septembre 2022, la Direction générale de l'Administration générale des douanes ( AGD) a reçu la visite d'une délégation de l’ambassade des États-Unis en Haïti, emmenée par le Chargé d'Affaires a.i. accrédité en Haïti, en l'occurrence Monsieur Eric W. Stromayer.
Au terme des échanges ayant duré plus d’une heure, le Chargé d'affaires a profité de l'occasion pour féliciter l'AGD pour ses performances et offrir le support des Etats-Unis à la Direction générale des douanes pour continuer à améliorer ses résultats. »
Cette annonce émane de la Direction générale des douanes.
Comme en 1915, Haïti se prépare à recevoir un appui des Américains pour renforcer le principal poste d’entrée des taxes et ressources financières de la République.
Les douanes sont aussi le maillon faible de la chaîne sécuritaire car elles sont en charge de la surveillance et de l’imperméabilité des frontières.
Justice, sécurité, recettes fiscales, tout passera par les USA si les promesses sont tenues.
Remettre Haïti sur l’agenda de l’ONU et des principales agences de coopération fait aussi partie des tâches qu’on s’attend à voir les États-Unis endosser.
Bien entendu, on espère que le réveil est définitif et que les acteurs politiques haïtiens et ceux de la société civile joueront leur partition.
« Aide-toi, les USA feront le reste… », comme dit un diplomate.
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[T]rump has sent a message to every autocrat on the planet: aggression pays, and Western patience has its limits. History will harshly judge this capitulation dressed as diplomacy.
No sooner had the U.S. ambassador broken her year-long silence with 'concerns' than Guyana’s attorney general bustled into action, like some jack-in-the-box, as though he had nothing else to do.
If the Alaska talks do indeed pave the way toward ending the war, this would mark the greatest foreign-policy achievement of Donald Trump’s presidency.