Could Ben Bernanke be a "socialist"? It's close to the accusation made by Charles Schwab, alarmed by the Fed's monetary policy.
Schwab is the founder and head of one of the largest stock brokerage houses in the United States. He knows the mindset of savers better than many. In an unusual editorial published by Dow Jones, he denounced the zero-rate policy practiced by the Fed since December 2008.
According to him, this policy has played its part in the urgency of the fight against the economic crisis. Now it is necessary to abandon it in order to restore confidence to the credit markets. He argues that for some time, this policy has been creating unhealthy distortions in the behavior of investors, lenders and consumers. The zero rates would not even serve to encourage offering credit, because they would turn lenders off of risk-taking for mediocre returns. Basically, this policy would represent a supreme form of intervention on the part of the state in the workings of the economy — intervention that would destroy the normal mechanisms for allocating capital. At its passage, savers feel robbed, a dangerous feeling for consumption and confidence.
I find it to be a very interesting thesis.
It has the merit of posing the greatest problem of the moment: America doesn't suffer from high interest rates. Trying to lower them like the Fed wishes to do is not necessarily going to boost confidence. The Fed is wrong in fighting. America needs to restore confidence.
One could even argue that raising the rates a bit for the short term could stimulate demand for credit. This decision could create, in effect, an anticipation of another rate hike. It would again make sense to borrow today at a low price, since tomorrow could see a higher rate.
Charles Schwab also asked the Fed to at least stop saying that it's going to maintain extremely low rates for a long time. In Schwab's eyes, this claim discourages borrowing and creates a belief that the Fed is terrified by the economy's fragility.
The chances that "Chuck" Schwab (also hated on Wall Street, as he is not of the same culture) might be heard: zero.
Ben Bernanke serait-il "socialiste" ? C'est presque l'accusation que lance Charles Schwab, alarmé par la politique monétaire de la Réserve Fédérale.
Schwab est le fondateur et patron d'une des plus grande maison de courtage en actions des États-Unis. Il connaît mieux que beaucoup la mentalité des épargnants. Dans un éditorial peu commun publié par Dow Jones, il dénonce la politique de taux zéro pratiquée par la Fed depuis décembre 2008.
Selon lui, cette politique a joué son rôle dans l'urgence de la lutte contre la crise. Il faut maintenant l'abandonner pour redonner confiance aux marchés de crédit. Il argue que depuis quelques temps, cette politique crée des distorsions malsaines dans le comportement des investisseurs, des prêteurs et des consommateurs. Les taux zéro ne serviraient même pas à stimuler l'offre de crédit, car ils dégouteraient les prêteurs de prendre des risques pour des rendements aussi médiocres. En gros, cette politique représenterait une forme suprême d'intervention de l'État dans le fonctionnement de l'économie qui détuirait les mécanismes normaux d'allocation de capital. Au passage, les épargnants se sentent spoliés et ce sentiment est néfaste pour la consommation et la confiance.
Je trouve la thèse très intéressante.
Elle a le mérite de poser le grand problème du moment: l'Amérique ne souffre pas de taux d'intérêts trop hauts. Chercher à les faire baisser comme le souhaite la Fed ne va pas forcément doper la confiance. La Fed se trompe de combat. L'Amérique a besoin de reprendre confiance.
On peut même arguer que relever un peu les taux à court terme stimulerait la demande de crédit. Cette décision créerait en effet une anticipation d'une prochaine hausse de taux. Il redeviendrait logique d'emprunter aujourd'hui à bas prix, plutôt que demain à un taux plus élevé.
Charles Schwab demande aussi à la Fed au minimum d'arrêter de proclamer qu'elle va maintenir des taux très bas pendant longtemps. Cette affirmation à ses yeux décourage l'emprunt et faire croire que la Fed est terrifiée par la fragilité de l'économie.
Les chances que "Chuck" Schwab (par ailleurs détesté à Wall Street parcequ'il n'est pas de la même culture) soit écouté: zéro.
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It is doubtful that the Trump administration faces a greater danger than that of dealing with the Jeffrey Epstein files, because this is a danger that grew from within.