Reading the diplomatic memoranda and cables divulged by WikiLeaks, it’s too bad that the site’s founder, Julian Assange, did not write George W. Bush’s memoirs himself. It would be closer to reality — and also to the truth. Reading these diplomatic communications gives us the true version of the facts. The "Decision Points" sales tour should have been a two-voiced exercise, a duet between Bush and Assange, the one telling what happened, the other telling a story that made the world more dangerous and that “gave Iraq to Iran as a gift on a golden platter,” according to the lovely phrase by Saudi Arabia’s King Abdullah. W.’s version: The world has become safer without Saddam Hussein.
Since the fall of the Shah, U.S. policy has long been to support Iraq in order to control Iran. Now we are discovering that not only is Iraq, now dominated by the Shiites, a province of Shiite Iran, but that North Korea has delivered to Ahmadinejad's country missiles capable of reaching Cairo or Jerusalem. W. was right: The world is clearly more peaceful now that Saddam is gone.
The documents also reveal the effectiveness of Barack Obama’s policy, which has succeeded in cutting off Iran’s supply sources of nuclear fuel.
In his (quote unquote) “memoirs,” Bush affirms that even without weapons of mass destruction, Saddam was “a threat.” As Richard Cohen said in the Washington Post, “heads he wins, tails you lose.” Bush, freed from the burden of power, and with a lot of free time, should devote himself to a beneficial exercise: Reading the revealed WikiLeaks documents and, in light of this information, writing a second version of his memoirs. An interesting and original exercise. “On the book's dust jacket,” writes Cohen, “Bush is shown in a ranching outfit. A Peter Pan outfit would have been more fitting. Like him, Bush has never grown up.” He’s still missing Pinocchio’s nose and a dunce cap.
En lisant les mémorandums et câbles diplomatiques divulgués par WikiLeaks, on regrette que Julian Assange, le fondateur du site, n'ait pas écrit les mémoires de George W. Bush à sa place. On serait plus proche de la réalité -- de la vérité aussi. La lecture de ces communications diplomatiques nous donne la véritable version de faits. Il faudrait que la tournée de vente de Decision Points soit un exercice à deux voix, un duo entre Bush et Assange, l'un racontant ce qui s'est passé, l'autre racontant une histoire qui a rendu le monde plus dangereux et qui a "livré l'Iraq à l'Iran sur un plateau en or", selon la belle formule du roi Abdullah d'Arabie Saoudite. Version de W.: le monde est devenu plus sûr sans Saddam Hussein.
Depuis la chute du Shah, la politique des Etats-Unis a longtemps été de soutenir l'Iraq afin de contrôler l'Iran. Aujourd'hui, on découvre que non seulement l'Iraq, désormais dominée par les shiites, est maintenant une province de l'Iran shiite, mais que la Corée du Nord a livré des missiles capables d'atteindre le Caire ou Jérusalem au pays d'Ahmadinejad. W. a raison: le monde est nettement plus paisible maintenant que Saddam est parti.
Les documents révèlent aussi l'efficacité de la politique de Barack Obama qui a réussi à couper les sources d'approvisionnement de l'Iran en combustible nucléaire.
Dans ses "mémoires" _ guillemets nécessaires_ Bush affirme que même sans armes de destruction massive, Saddam était "une menace". Comme dit Richard Cohen dans le Washington Post, "pile je gagne, face tu perds". Bush, libéré du fardeau du pouvoir, disposant de beaucoup de temps libre, devrait donc se livrer à un exercice salutaire: lire les documents révélés par WikiLeaks et, à la lumière de ces informations, écrire une version II de ses mémoires. Un exercice intéressant et original. "Sur la couverture de son livre," écrit Cohen, "Bush est présenté dans son costume de rancher. Un costume de Peter Pan serait plus approprié. Comme lui, Bush n'a jamais grandi." Il lui manquerait encore le nez de Pinocchio et le bonnet d'âne.
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Elon Musk’s recent push to launch a new nationwide party ... not only comes off as pretentious but also sets a fundamentally new trend in U.S. politics.