Can Barack Obama turn the United States into a power that is concerned about the environment? By making the fight against global warming a priority in his second term, the president is prompting Americans to get involved. Sixty five percent of Americans already take measures to combat the climate phenomenon. Barack Obama also relies on Mother Nature to help him in his mission. Over the past two years, due to heavy human and material contributions from America, the number of natural disasters (hurricanes, tornadoes, drought) have changed the human relationship with climate.
The White House, whose climatic track record so far has been mixed, is taking the offensive at an important moment. With the recent boom in oil and shale gas, the U.S. has never produced so much oil and is starting to dream of energy independence.
This phenomenon has produced a surprising effect. The goal to reduce emissions of greenhouse gases by 17 percent by 2020 — compared to 2005 — seems achievable. The low price of natural gas has rendered the highly pollutant coal obsolete.
The Democratic administration remains in a paradoxical situation. On the one hand, it must encourage increased production of fossil fuels to sustain a recovering economy. On the other, it aims to reduce consumption. The challenge will be to better manage the transition, which will take decades, to cleaner energy.
Despite being faced with a wayward Congress, the president is not without means to act. He can enable the Environmental Protection Agency to enact more stringent standards for transport, power and the exploitation of shale gas, which causes the release of a tremendous amount of methane into the atmosphere.
But achieving the goal of an 83 percent reduction in greenhouse gas emissions by 2050 will take more. The decisive step in favor of the climate's health has a name: carbon tax. As in California, Congress could set a maximum level of emissions and let the market organize itself, allowing companies to reduce their own costs and quantities. The Senate stopped such a measure in 2010. This time, will they be able to make the prospect of a green economy a reality? This is the hope of millions of worried Americans.
Barack Obama peut-il faire des Etats-Unis une puissance plus soucieuse de l’environnement? En inscrivant la lutte contre le réchauffement climatique parmi les priorités de son second mandat, le président prend à témoin les Américains, qui sont 65% à exiger des mesures énergiques pour combattre le phénomène. Barack Obama compte aussi sur Mère Nature. Au cours des deux dernières années, la multiplication des catastrophes naturelles (ouragans, tornades, sécheresse) a changé le rapport au climat, en raison du lourd tribut humain et matériel que l’Amérique a payé.
Cette offensive de la Maison-Blanche, dont le bilan climatique est jusqu’ici mitigé, intervient à un moment particulier. Grâce au récent boom des pétrole et gaz de schiste, les Etats-Unis n’ont jamais autant produit d’hydrocarbures et commencent à rêver d’indépendance énergétique.
Ce phénomène a produit un effet surprenant. L’objectif que Barack Obama avait fixé de réduire de 17%, par rapport à 2005, les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020, paraît atteignable. Le très bas prix du gaz naturel a rendu obsolètes les très polluantes centrales à charbon.
L’administration démocrate reste confrontée à une situation paradoxale. D’un côté, elle est amenée à encourager une hausse de la production d’énergies fossiles pour soutenir une économie en convalescence. De l’autre, elle vise à en réduire la consommation. L’enjeu sera de gérer au mieux la transition, qui va s’étendre sur des décennies, vers des énergies plus propres.
Face à un Congrès rétif, le président n’est toutefois pas dépourvu de moyens d’agir. Il peut activer l’Agence de protection de l’environnement pour édicter des normes beaucoup plus contraignantes pour les transports, les centrales électriques et l’exploitation des gaz de schiste, qui engendre un formidable gaspillage de méthane dans l’atmosphère.
Mais, pour atteindre l’objectif de 83% de réduction des gaz à effet de serre d’ici à 2050, il en faudra plus. Le pas décisif en faveur du climat porte un nom: taxe carbone. A l’image de la Californie, le Congrès pourrait fixer un niveau maximal d’émissions, et laisser le marché s’organiser pour permettre aux entreprises d’en limiter le coût et la quantité. Le Sénat avait fait barrage à une telle mesure en 2010. Saura-t-il, cette fois-ci, faire de la perspective d’une économie verte une réalité? C’est l’espoir de millions d’Américains inquiets.
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It is doubtful that the Trump administration faces a greater danger than that of dealing with the Jeffrey Epstein files, because this is a danger that grew from within.