The same question that the world was obsessed with in 2013 will dominate 2014: What will the Fed do?
The Fed must find a way out of its very generous quantitative easing policy, which has brought it to release $85 billion into the economy each month. That is what we would call tapering. However, the path is narrow: Exiting too quickly and too early could lead to a new recession or a bond shock, and exiting too late could lead to the formation of new bubbles or an inflationary fever.
Janet Yellen, the 'Reassurer'
Since the new president of the Fed, Janet Yellen, was nominated, markets have calmed. With her reputation as a "dove," she should maintain the massive buyback policy as long as possible and then gradually reduce this aid.
Therefore, the yields of Treasury bonds would rise equally gradually, but investors and the Treasury could easily cope thanks to the flourishing economy, which offers both financial revenues and investment opportunities. This was – and still is for many economists – the most credible and least dangerous scenario for 2014.
However, the acceleration of American growth in the third trimester and drop in unemployment could alter this scenario and advance the Fed's calendar. Without a doubt, lively discussions on the subject, which is at the heart of the Federal Open Market Committee, are under way.
And if the Fed steps on the pedal, it risks another scenario. As we saw in 2013, this could trigger a panic and, finally, a shock on U.S. government bond yields. This shock would be particularly harsh for the U.S. financial system and could plunge the world’s largest economy back into crisis. However, the consequences would be global.
And What Are the Consequences for the European Central Bank?
In Europe, the comeback is slow, and deflation threatens many countries. In case of a shock in the United States, the European Central Bank would have no choice other than to accelerate its easing policy in order to avoid contagion on European interest rates and fight deflation by depreciating the euro.
Thus, a European quantitative easing could save the day. However, in this case, Mario Draghi, ECB president, would have a very narrow margin for maneuvers. The Bundesbank and Germany would have a fine game of showing the consequences of the cross-Atlantic QE and will do everything to prevent the ECB from entering into an ultra-expansionist policy.
Conversely, Italy and France would be very interested in this, so that investors would buy their bonds in order to keep interest rates low. And we know that a shock on these countries would be very difficult to handle for the eurozone.
Therefore, the ECB must navigate troubled waters and avoid finding itself in the same position at the end of 2014 as the Fed at the end of 2013: with an impossible equation to solve.
BCE+Fed : l'impossible équation des Banques centrales
Opinions
Janet Yellen, présidente de la Réserve fédérale américaine, une des femmes les plus puissantes du monde./ Reuters
Janet Yellen, présidente de la Réserve fédérale américaine, une des femmes les plus puissantes du monde./ Reuters
Romaric Godin | 26/12/2013, 13:59 - 508 mots
L'année 2014 ne sera dominée que par cette question qui a déjà obsédé tout le monde en 2013 : que va faire la Fed ?
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L'Actu du Jour
La Réserve fédérale américaine doit trouver une porte de sortie pour sa politique très généreuse de Quantitative Easing (QE), qui l'amène chaque mois à racheter sur le marché 85 milliards de dollars. C'est ce qu'on appelle le tapering. Mais la voie est étroite : sortir trop vite ou trop tôt peut conduire à une nouvelle récession ou à un choc obligataire, sortir trop tard, à la formation de nouvelles bulles ou à une fièvre inflationniste.
Janet Yellen, la "rassurante"
Lorsque Janet Yellen, la nouvelle présidente de la Fed, a été nommée, les marchés ont été soulagés. Avec sa réputation de « colombe », elle devait maintenir le plus longtemps possible la politique de rachat massif, puis réduire progressivement cette aide.
Les rendements des bons du Trésor remonteraient alors également progressivement, mais les investisseurs et le Trésor pourraient aisément faire face grâce à l'économie florissante qui offre à la fois des recettes fiscales et des opportunités d'investissements. C'était -et c'est encore pour beaucoup d'économistes - le scénario le plus crédible et le moins dangereux pour 2014.
Mais l'accélération de la croissance américaine au troisième trimestre et la baisse du chômage américain pourraient changer ce scénario et accélérer le calendrier de la Fed. Il se prépare sans doute des discussions très vives sur le sujet au sein du Comité fédéral de politique monétaire (FOMC).
Et si la Fed presse le pas, elle prend le risque d'un autre scénario. Comme on l'a vu en 2013, ceci pourrait déclencher une panique et, finalement, un choc obligataire sur les rendements d'État américains. Un choc qui serait particulièrement rude pour le système financier américain et qui pourrait replonger la première économie mondiale dans la crise. Mais les conséquences seraient mondiales.
Et pour la BCE, quelles conséquences ?
En Europe, la reprise est lente et, dans plusieurs pays, la déflation menace. En cas de choc aux États-Unis, la BCE n'aurait alors d'autres choix que d'accélérer sa politique d'assouplissement pour éviter la contagion sur les taux européens et de combattre la déflation en dépréciant l'euro.
Un QE européen pourrait alors voir le jour. Mais dans ce cas, la marge de manoeuvre de Mario Draghi, le président de la BCE, sera fort étroite. La Bundesbank et l'Allemagne auront beau jeu de montrer les conséquences du QE outre-Atlantique et feront tout pour empêcher la BCE d'entrer dans une politique ultra-expansionniste.
À l'inverse, l'Italie et la France auront tout intérêt à ce que les investisseurs viennent acheter leurs obligations pour maintenir leurs taux bas. Et l'on sait qu'un choc obligataire sur ces pays serait très difficile à gérer pour la zone euro.
La BCE devra donc naviguer en eaux troubles et éviter de se retrouver à la fin de 2014 comme la Fed à la fin de 2013 devant une équation impossible à résoudre.
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