Donald Trump est fantastique. Le candidat à l’investiture républicaine pour la présidentielle américaine de 2016 a martelé à plusieurs reprises la nécessité, le cas échéant, de fermer des parties d’Internet. «Il faut que nous voyions Bill Gates et d’autres gens qui comprennent vraiment ce qui se passe. Il faut leur demander, peut-être dans certains endroits, de fermer Internet en partie, d’une manière ou d’une autre» a affirmé l’homme d’affaires.
Donald Trump, se doutant bien que sa proposition attirerait de nombreuses critiques, a fait mine de les anticiper en déclarant: «Certains vont hurler à la liberté d’expression. Ce sont des idiots».
Voilà qui est clair. Ce qui l’est moins, c’est comment le politicien compte «fermer des parties d’Internet». De facto, c’est quasiment impossible. Certains pays sont capables, eux-mêmes, de s’isoler ainsi de la planète. D’autres sont capables de filtrer certains services étrangers, à l’exemple de ce que fait régulièrement la Turquie. Mais fermer des pans entiers d’Internet, mêmes les Etats-Unis, qui possèdent un pouvoir important en supervisant l’ICANN, ne peuvent le faire si facilement. Et ce d’autant moins que l’ICANN doit petit à petit voir son pouvoir partagé avec d’autres pays.
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