Des Californiens ne digérant pas l’élection du républicain Donald Trump à la présidence réclament le Calexit (comme dans Brexit), à savoir la sécession de leur « État doré » (The Golden State) des « États-Désunis ».
Ce n’est pas demain la veille qu’un des 50 États réussira à faire cavalier seul aux États-Unis, la guerre de Sécession étant là pour le rappeler, mais si le miracle se produit, Trump faciliterait grandement sa réélection en 2020. Comment ? Le 8 novembre, 61 % des Californiens ont voté pour Hillary Clinton (contre 33 % pour son adversaire), faisant facilement tomber dans l’escarcelle démocrate 55 grands électeurs (le Texas est deuxième pour le nombre avec 38) sur un total de 538. Si la Californie se sépare, l’Oregon et le Washington, deux autres États acquis aux démocrates sur la côte ouest, voudront vraisemblablement suivre. Ces trois États partis, un candidat républicain à la présidence aurait plus de chances de gagner à Washington, D.C.
Les Californiens sont majoritairement progressistes, verts et coutumiers des référendums. Si les nouveaux sudistes en lancent un sur leur avenir et obtiennent la victoire, que feront les nouveaux nordistes ? Donald Trump s’opposera-t-il au Calexit ? S’il veut se faire réélire, ce ne serait pas dans son intérêt.
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