No collusion. No obstruction. U.S. President Donald Trump is delighted by the Mueller report, released in part on April 18. He’ll thoroughly relish playing the victim of the investigation into Russian interference in the 2016 presidential election, an investigation that he likens to slander against his honorable character. It's a "scam," a coup by corrupt police and rogue Democrats. Steps must be taken so that a president in office never again has to undergo such a witch hunt, he says ...
His opponents have not even finished reading the voluminous report that the president has already taken up on the 2020 campaign trail, armed with ammunition to deliver his message of victimhood and revenge to a segment of the electorate that’s already seduced by populism amid a growing mistrust of elites and public institutions. The finer details of the report will be quickly lost in this Trumpian jumble.
Resuming where he left off when he published a four-page summary of the report, Attorney General William Barr delivered the equivalent of a presumption of innocence to President Trump. Barr recognizes the real interference of Russia in two forms during the 2016 campaign: the use of social networks for the misinformation and polarization of the American electorate, and the piracy of sensitive data of the Democratic Party, made public through WikiLeaks.
The Russians and their associates did not get the assistance of Trump or his entourage in the pursuit of their fraudulent schemes. There is no evidence of collusion and no evidence that Trump tried to impede the course of justice to derail Mueller's investigation, Barr argued during a press conference that was short on details (because the report had not yet been made public), forcing journalists to ask questions blindly.
The report is not as generous to Trump as his attorney general makes it seem. The investigation concludes that there is insufficient evidence of collusion to bring charges. That’s a far cry from “no collusion.”
Members of the Trump campaign had more than 100 contacts with the Russians, WikiLeaks or their intermediaries. They knew that some of Russia's actions would be favorable to the Republican campaign. They cannot be held criminally responsible because the investigation shows that they did not participate in the cyberattack against the Democrats and that they were not involved in the WikiLeaks data dissemination process. The organization founded by Julian Assange did not participate in the piracy of data either; it simply made it public. Here again, this nuance makes cooperation between the Trump team and Assange's team an activity that escapes criminal justice. In short, coordination is not collusion.
If they had nothing to be ashamed of, why did so many members of Trump's inner circle lie about their contacts with Russian middlemen? This question remains unanswered.
Far from being a dud, the investigation led to the filing of about 100 charges against 34 people, including six henchmen or Trump advisers. The Mueller report documents not only Russian interference to weaken the Democratic fabric, but President Trump’s frantic attempts to bury the investigation.
Special Counsel Robert Mueller, has documented a dozen incidents that could have amounted to an attempt to obstruct justice by President Trump. He carefully laid out the actions taken by Trump to derail the investigation: dismissal of FBI Director James Comey, misleading statements on the Trump team’s contracts with Russia, a request to fire Mueller, attempts to limit the scope of Mueller’s work, pressure on former Attorney General Jeff Sessions, etc.
If the investigation had unequivocally found that the president did not obstruct justice, Mueller would have said exactly that, says the report. Instead, Mueller and his team state that "while this report does not conclude that the President committed a crime, it also does not exonerate him."
A sitting president cannot be indicted without provoking a constitutional crisis, which Mueller explicitly wanted to avoid. However, this does not mean that he can’t be dragged to justice at the end of his presidency. Mueller therefore leaves the ball in Congress’ court, stating that elected officials have the authority to prevent a president from misusing his powers.
The House Judiciary Committee, with a Democratic majority, was quick to take over by inviting the special counsel to appear. No, the end of the Mueller investigation does not mark the end of investigations into Donald Trump.
Pas de collusion. Pas d’obstruction. Le président américain, Donald Trump, se délecte du rapport Mueller, rendu public en partie jeudi. Il aura le beau jeu de poser en suprême victime de l’enquête sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle, une enquête qu’il assimile à la plus insolente infamie contre son auguste personne. C’est une « arnaque », un coup monté par des policiers corrompus et des démocrates véreux. Des mesures devront être prises pour qu’un président en exercice n’ait plus jamais à subir une pareille chasse aux sorcières, dit-il…
Ses adversaires n’ont même pas fini de lire le volumineux rapport que le président a déjà repris la route qui mène vers l’élection de 2020, avec le plein de munitions pour livrer son message victimaire et revanchard à une frange de l’électorat déjà séduite par le populisme tant sa méfiance des élites et des institutions publiques est grande. Les fines nuances du rapport seront vite perdues dans ce fatras trumpien.
Reprenant là où il avait laissé lors de la publication d’un sommaire de quatre pages du rapport, le secrétaire à la Justice, William Barr, a livré l’équivalent d’un brevet d’innocence au président Trump. Barr reconnaît l’ingérence réelle de la Russie qui s’est manifestée sous deux formes lors de la campagne de 2016 : l’instrumentalisation des réseaux sociaux à des fins de désinformation et de polarisation de l’électorat américain, et le piratage de données sensibles du Parti démocrate, rendues publiques par l’intermédiaire de WikiLeaks.
Les Russes et leurs associés n’ont pas obtenu l’assistance de Donald Trump ou de son entourage de campagne dans la poursuite de leurs stratagèmes frauduleux. Pas de preuve de collusion, et pas de preuve que Trump a tenté d’entraver le cours de la justice pour faire dérailler l’enquête de Mueller, a martelé Barr dans un point de presse vidé de sa substance étant donné que le rapport n’avait pas encore été rendu public, forçant les journalistes à poser des questions à l’aveuglette.
Le rapport n’est pas aussi généreux à l’égard de Trump que le prétend son secrétaire à la Justice. L’enquête conclut qu’il n’y a pas de preuves suffisantes de collusion pour porter des accusations. C’est une grosse différence.
Les membres de la campagne de Trump ont eu plus d’une centaine de contacts avec les Russes, WikiLeaks ou leurs intermédiaires. Ils savaient que certaines des actions posées par la Russie allaient être favorables à la campagne du républicain. Ils ne peuvent pas être tenus responsables au criminel, car l’enquête démontre qu’ils n’ont pas participé à la cyberattaque contre les démocrates, et qu’ils n’ont pas été impliqués dans le processus de diffusion des données par WikiLeaks. L’organisation fondée par Julian Assange n’a pas participé au piratage de données non plus, elle s’est contentée de les rendre publiques. Encore là, cette nuance fait de la coopération entre l’équipe de Trump et celle d’Assange une activité qui échappe à la justice criminelle. Coordination n’est pas collusion, en somme.
S’ils n’avaient rien à se reprocher, pourquoi tant de membres de la garde rapprochée de Trump ont-ils menti sur leurs contacts avec des intermédiaires russes ? Cette question demeure sans réponse.
Loin d’être un pétard mouillé, l’enquête a mené au dépôt d’une centaine d’accusations contre 34 personnes, parmi lesquelles figurent six hommes de main ou conseillers de Trump. Le rapport Mueller documente non seulement l’ingérence russe pour fragiliser le tissu démocratique, mais une cavale effrénée du président Trump pour enterrer l’enquête.
Le procureur spécial, Robert Mueller, a recensé une dizaine d’incidents qui auraient pu s’apparenter à une tentative d’entrave à la justice par le président Trump. Celui-ci n’a pas ménagé les critiques et les interventions pour faire dérailler l’enquête : renvoi du directeur du FBI, James Comey, déclarations trompeuses sur les contrats de l’équipe de Trump avec la Russie, demande de renvoi de Mueller, tentatives de limiter l’étendue de son travail, pressions sur l’ex-ministre de la Justice Jeff Sessions, etc.
Si l’enquête avait démontré clairement que le président n’a pas commis d’entrave à la justice, Mueller l’aurait clairement indiqué, affirme le rapport. En lieu et place d’une exonération, cette phrase sibylline plane sur les gestes commis par Donald Trump. Le rapport « ne conclut pas que le président s’est rendu coupable d’un délit, mais ne le disculpe pas non plus ».
Un président en fonction ne peut être accusé dans l’exercice de ses fonctions sans provoquer une crise constitutionnelle, ce que Robert Mueller a explicitement voulu éviter. Il n’est toutefois pas exclu qu’il puisse être traîné en justice au terme de sa présidence. Mueller renvoie donc la balle au Congrès, en précisant que les élus disposent de l’autorité nécessaire pour empêcher un président de faire un usage abusif de ses pouvoirs.
Le Comité de la justice, à majorité démocrate, n’a pas tardé à prendre le relais en invitant le procureur spécial à comparaître. Non, la fin de l’enquête Mueller ne marque pas la fin des enquêtes sur Donald Trump.
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.
Elon Musk’s recent push to launch a new nationwide party ... not only comes off as pretentious but also sets a fundamentally new trend in U.S. politics.
It is doubtful that the Trump administration faces a greater danger than that of dealing with the Jeffrey Epstein files, because this is a danger that grew from within.
It is doubtful that the Trump administration faces a greater danger than that of dealing with the Jeffrey Epstein files, because this is a danger that grew from within.