The American airstrike on Monday against pro-Iranian militias in Iraq will aggravate an already tense situation and risks compromising diplomatic efforts to reactivate the nuclear agreement of 2015. Tensions are rising between Tehran and Washington, as the two parties claim the other is responsible for the lack of progress in negotiations.
Iraq has condemned the attack as a “flagrant and unacceptable violation of Iraqi sovereignty” as well as a “violation of international conventions.” Iraqi officials know full well that the American presence is intended more to challenge Tehran’s influence than to fight Islamic State.
The Pentagon launched airstrikes in response to a series of drone attacks early Saturday morning targeting American troops. The Pentagon’s press secretary explained that the strikes against two pro-government Shiite militias linked to Iran were “defensive.”
For Washington, Might Makes Right
The use of force by the United States, everyone knows, is always defensive and justified. Like the drone assassination of chief Iranian military official Qassem Soleimani and Iraqi militia leader Aby Mahdi al-Muhandis at the Baghdad airport. According to the U.N.’s special rapporteur regarding extrajudicial executions, the strike constituted an arbitrary murder under international law.
Known as the Popular Mobilization Forces, these Shiite militias are an integral part of Iraq’s security forces. Their members exercise considerable influence on the economy and the country’s political system. Coincidentally, the Iraqi Parliament has called for the expulsion of all American forces and any allies.
American military officials in Iraq are increasingly preoccupied by the drone attacks that fly too low to be detected by defense systems and are thus unavoidable. The White House announced the formation of a group to work with Israel in order to counter the threat posed by Iranian drones.
Joe Biden initiated negotiations with Iraq to reduce yet maintain an American military presence in the country, a force which currently consists of around 2,500 soldiers. NATO troops are deployed there as well. Militias linked to Iran said the negotiations were “totally and completely unacceptable,” and promised to intensify pressure on the coalition’s forces.
Our Soldiers Are Training War Criminals
Let’s not forget that we are also entangled in the Iraqi quagmire. Ottawa recently extended Canadian participation until March 31, 2022. Five hundred Canadian soldiers are involved in “Operation Impact,” an operation that has cost Canadian taxpayers more than $1 trillion since its creation in 2014.
The Ottawa Citizen recently reported that Iraqi soldiers trained by Canada were war criminals who liked to show their trainers videos of their atrocities, notably prisoner executions and the rape and murder of women. According to the paper, the Canadian commander simply told them to continue the training and to avoid watching the videos.
La frappe aérienne américaine de lundi contre des milices pro-iraniennes en Irak va envenimer la situation déjà tendue et risque de compromettre les efforts diplomatiques pour réactiver l’accord sur le nucléaire de 2015. Les tensions montent entre Téhéran et Washington alors que les deux parties s’accusent d’être responsables de l’absence de progrès dans les négociations.
L’Irak a condamné l’attaque comme une « violation flagrante et inacceptable de la souveraineté irakienne » ainsi qu’une « violation des conventions internationales. » Les responsables irakiens savent très bien que la présence américaine est davantage destinée à contrer l’influence de Téhéran dans le pays qu’à combattre l’État islamique.
Le Pentagone a lancé les frappes aériennes en réponse à une série d’attaques de drones tôt samedi ciblant des troupes américaines. Le porte-parole du Pentagone a qualifié les frappes contre deux milices chiites progouvernementales liées à l’Iran de « défensives ».
Pour Washington, «might is right »
Le recours à la force par les États-Unis, on le sait, est toujours défensif et légitime. Comme l’assassinat par drone, ordonné par Trump en janvier 2020, du chef militaire iranien Qasem Soleimani et du responsable des milices irakiennes Abu Mahdi al-Muhandis à l’aéroport de Bagdad. Selon la rapporteuse spéciale de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, la frappe constituait un « assassinat arbitraire » au regard du droit international.
Connues sous le nom de Forces de mobilisation populaire (FMP), ces milices chiites font partie intégrante des forces de sécurité irakiennes. Leurs membres exercent une influence considérable sur l’économie et sur le système politique du pays : le Parlement irakien avait d’ailleurs à cette occasion demandé l’expulsion de toutes les forces américaines et alliées.
Les responsables militaires américains en Irak sont de plus en plus préoccupés par les attaques de drones qui volent trop bas pour être détectés par des systèmes défensifs et qui sont donc imparables. La Maison-Blanche a annoncé la formation d’un groupe de travail avec Israël pour contrer la menace posée par les drones iraniens.
Biden a engagé des pourparlers avec l’Irak en vue de réduire, mais de maintenir la présence militaire américaine dans le pays, qui est actuellement d’environ 2500 soldats. Des soldats de l’OTAN y sont également déployés. Les milices liées à l’Iran ont qualifié ces pourparlers de « totalement et complètement inacceptables » et ont promis d’accroître la pression sur les forces de la coalition.
Nos soldats entraînent des criminels de guerre
N’oublions pas que nous sommes aussi empêtrés dans le bourbier irakien : Ottawa vient de prolonger notre participation jusqu’au 31 mars 2022. Cinq cents militaires canadiens sont affectés à l’« Opération Impact » qui a coûté plus d’un milliard de dollars aux contribuables canadiens depuis sa création en 2014.
The Ottawa Citizena récemment révélé que des militaires irakiens formés par des soldats canadiens étaient des criminels de guerre qui aimaient montrer à leurs formateurs des vidéos de leurs atrocités, notamment l’exécution de prisonniers et le viol d’une femme à mort. Selon The Citizen, le commandement canadien leur a simplement dit de poursuivre l’entraînement et d’éviter de regarder les vidéos.
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Elon Musk’s recent push to launch a new nationwide party ... not only comes off as pretentious but also sets a fundamentally new trend in U.S. politics.
It is doubtful that the Trump administration faces a greater danger than that of dealing with the Jeffrey Epstein files, because this is a danger that grew from within.