Breakfast yesterday with the Republicans — who consider Obama to be a socialist — revealed them deploring the White House for not allowing Detroit and automobile makers to file for bankruptcy. Even if their hatred is in reality directed toward the powerful automobile unions who are supporters of the Democrats, behind their hatred is a very American idea that any government is a potential tyrant. Thomas Jefferson once said, “Between a government without a state, and a state without a government, I choose the latter.”*
The New York Times recently published an article that could carry coals to Newcastle of those who deplore the government's expansion. The average New Yorker notes that under the Obama administration, state regulation has grown considerably. This ranges from Wall Street reform, to the protection of polar bears and the safety rules on construction cranes or toys made in China. The White House has strengthened the government agencies responsible for enforcing these regulations through the hiring of new inspectors. It is the reversal of a trend towards deregulation that began with Ronald Reagan 30 years ago. The Times notes that this important movement went almost unnoticed, overshadowed by the debate on health care reform, the woes of the economy and the oil spill in the Gulf of Mexico. The Bush administration relied on self-regulation in every industry. The Obama administration says smart, formulated regulation can be positive. “Smart regulation can make people’s lives better off," said Peter Orszag, director of the Office of Management and Budget. For example, the Environmental Protection Agency has toughened the rules on toxic waste emissions from power plants and other highly polluting industries. In this case, the regulations put in place are a way to work around Congress, which is dragging its feet to vote on legislation addressing global warming.
Similarly, the Food and Drug Administration — which has control over the pharmaceutical and food industry — has also seen an increase in power. This newfound authority, after years of lack of influence, comes in part from consumers who are tired of outbreaks of salmonella or E-coli, which have caused a number of casualties over the past decade.
While Republican administrations emptied agencies responsible for enforcing regulation by appointing at their head former lobbyists of the industries that these agencies were supposed to supervise, or by appointing CEOs of companies hostile to these rules, the Obama administration in contrast hires lawyers who advocate for consumers and scholars qualified to enforce the laws.
Some new rules are widely accepted, such as a fine of $27,500 for airlines per passenger that has to wait more than three hours in an airplane on the tarmac at an airport.
*Editor's note: The following quotation, accurately translated, could not be verified.
Régulations d' Obama excellentes pour le Tea Party
Par Jean Sébastien Stehli le 14 mai 2010 8h20 | 7 Commentaires
Petit déjeuner hier avec des Républicains pour qui Obama est un socialiste, déplorant, par exemple, que la Maison Blanche n'ait pas laissé Detroit et les constructeurs automobiles déposer le bilan. Même si, derrière ce raisonnement, il y a en réalité la détestation des très puissants syndicats de l'automobile, soutiens des Démocrates, ise niche aussi l'idée, très américaine, que tout gouvernement est, potentiellement, un tyran. Thomas Jefferson disait: "Entre un gouvernement sans Etat, et un Etat sans gouvernement, je choisis le second". Cette idée est à peu près partagée, à des degrés divers, par tous les Américains.
Le New York Times vient de publier un article qui risque d'apporter de l'eau au moulin de ceux qui déplorent l'expansion du gouvernement.
Le quotidien new yorkais relève que sous l'administration Obama, la réglementation étatique s'est considérablement développée. Cela va de Wall Street à la protection des ours polaires en passant par les règles de sécurité sur les grues de chantier ou les jouets fabriqués en Chine. Dans le même temps, la Maison Blanche a renforcé les agences gouvernementales chargées de faire respecter ces réglementations, en engageant de nouveaux inspecteurs. C'est l'inversion d'un mouvement de dérégulation commencé avec Ronald Reagan, il y a 30 ans. Le Times note que ce mouvement très important est passé presque inaperçu, caché sans doute par le débat sur la réforme de santé, les déboires de l'économie et la marée noire dans le golfe du Mexique. L'administration Bush comptait sur l'auto régulation de chaque industrie. L'administration Obama affirme qu'une réglementation intelligemment formulée peut être positive. "Une réglementation intelligente peut rendre meilleure la vie des gens," affirme Peter Orszag, le director of the Office of Management and Budget. Par exemple, l'Environmental Protection Agency, l'équivalent du ministère de l'écologie, a renforcé les règles sur les émissions de déchets toxiques des centrales électriques, mais aussi des industries très polluantes. Dans ce cas précis, la réglementation mise en place est un moyen de contourner le Congrès qui traîne les pieds pour s'attaquer à une loi sur le réchauffement climatique.
De la même manière, la Food and Drug Administration qui a tout pouvoir sur l'industrie pharmaceutique et sur l'industrie alimentaire, s'est vu renforcée. Ce pouvoir nouveau après des années d'anémie, vient pour une bonne part des consommateurs, lassés des épidémies de salmonella ou de e coli, qui ont fait un bon nombre de victimes ces dix dernières années.
Alors que les administrations Républicaines vidaient les agences chargées de l'application des réglementations en nommant à leur tête d'anciens lobbyistes des industries que ces agences étaient censées contrôler, ou bien des PDG d'entreprises hostiles à ces règles, l'administration Obama, au contraire, fait appel à des avocats défenseurs des consommateurs ou des universitaires, nettement plus appliqués à faire respecter les lois en place.
Certaines des nouvelles règles font l'unanimité, comme l'amende de 27.500 dollars par passager bloqué plus de trois heures dans un avion sur un aéroport.
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