After financial reform and health care reform, the climate control project, one of the major priorities of the American president, has been postponed due to lack of support from the Democratic majority.
In June, Barack Obama exhorted the U.S. Senate to draw lessons from the Gulf oil spill and “embrace clean energy.” “The time is now,” he said. They didn’t hear him. In spite of this “opportunity,” Senate Democratic Majority Leader Harry Reid has given up for the moment, lacking the required 60 votes to avoid filibuster. On July 22, he presented a much more modest energy bill.
The postponement of comprehensive reform aimed at reducing emissions of greenhouse gases by 17 percent by 2020, as compared with 2005 levels — thanks to a system of CO2 emission credits similar to those in Europe called "cap and trade" — may weaken the position of the United States in negotiations on climate change in Mexico at the end of the year. Reid offered strong assurances that the debate would resume in September, but critics believe that reform, disrupted by congressional elections in November, runs a high risk of remaining in limbo this year or even longer. “Prospects for climate legislation beyond 2010 rest to some degree on Democrats holding onto their majorities,” writes Politico. If Republicans, who count among their ranks a large number of climate change skeptics, perform well in the elections, Obama will be unable to put his stamp on an ambitious reform plan.
The Gulf oil spill at least will have served as the catalyst for a less ambitious energy bill. This plan includes guarantees to finance the cleanup of the Gulf by BP as well as the reinforcement of safety requirements for oil drilling. It also provides for measures that promote natural gas and the creation of “green” jobs. But critics believe that the emphasis placed on the catastrophe in the Gulf has hampered already difficult debates on climate change. Moreover, Obama was unlucky to have made concessions on offshore oil drilling just before the spill in order to convince the opposition to accept substantial reductions in carbon gas emissions. In any case, Republicans are still not disposed to give any ground on the carbon front, arguing that “cap and trade” is a form of “energy tax” that “will kill jobs.” Even the “Brown Dogs,” Democrats representing states dependent on carbon, are against the new plan, which would be imposed on electricity production.
The Clean Air Act in January
The disappointment is significant among ecologists and companies specializing in solar energy, wind power and electric cars. They were counting on the principle of a carbon tax in order to help their own markets take off. The announcement “leaves a giant hole in U.S. energy and climate policy, and the long-term cost to the United States will be enormous,” declared Rafe Pomerance, the president of Clean Air-Cool Planet. Even without this climate bill, the Obama administration will still be able to move forward in January 2011, thanks to the Clean Air Act — the law on air pollution — with requirements for certain companies to begin reporting greenhouse gas emissions. The Clean Air Act allows the Environmental Protection Agency (EPA) to impose air-pollution permits on impacted companies.
Après la réforme financière et celle de l'assurance-maladie, ce projet inscrit au nombre des grandes priorités de la présidence américaine est reporté, faute de majorité démocrate.
En juin dernier, Barack Obama avait exhorté le Sénat à tirer les leçons de la marée noire dans le golfe du Mexique pour «adopter des énergies propres». «Le temps est venu», avait-il lancé. Il n'a pas été entendu. Malgré cette «opportunité», le chef de la majorité démocrate, Harry Reid, a renoncé pour le moment, faute de disposer des 60 voix nécessaires. Il a présenté jeudi un projet de loi beaucoup plus modeste sur l'énergie.
Le report de cette vaste réforme visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 17% d'ici à 2020 par rapport à leur niveau de 2005, grâce à un système de droits d'émission de CO2 à l'européenne, dit «cap and trade», risque d'affaiblir la position des États-Unis lors des négociations sur le changement climatique à Mexico à la fin de l'année. Harry Reid a eu beau assurer que le débat reprendrait en septembre, les commentateurs estiment que la réforme, parasitée par les élections législatives de novembre, risque fort de rester dans les limbes cette année. Voire plus. «La perspective d'une réforme au-delà de 2010 dépendra dans une certaine mesure de la capacité des démocrates à garder leur majorité au Congrès», écrit Politico. Si les républicains, qui comptent dans leurs rangs bon nombre de sceptiques face au changement climatique, remportent les élections, Barack Obama n'est pas près de pouvoir apposer son paraphe à une réforme ambitieuse.
La marée noire dans le golfe du Mexique aura constitué le moteur du projet à minima sur l'énergie. Le plan s'attache aux garanties de financement du nettoyage de la marée noire par BP ainsi qu'au renforcement des exigences de sécurité en matière de forage pétrolier. Il prévoit aussi des mesures qui misent sur le gaz naturel et la création d'emplois «verts». Mais les critiques estiment que l'accent mis sur la catastrophe a entravé les débats déjà difficiles sur le climat. De plus, Barack Obama en faisant des concessions sur le forage pétrolier en mer pour convaincre l'opposition d'accepter des réductions substantielles sur les émissions de gaz carbonique, n'a pas eu la main heureuse juste avant la marée noire. Quoi qu'il en soit, les républicains n'étaient pas disposés à céder sur le front du carbone, arguant que le «cap and trade» est une forme «d'impôt sur l'énergie destructeur d'emplois». Même les «brown dogs», démocrates représentant des États dépendant du charbon étaient contre ce projet, qui aurait été imposé à la production électrique.
Le Clean Air Act en janvier
La déception est grande parmi les écologistes et les compagnies spécialisées dans l'énergie solaire, éolienne et la voiture électrique. Ils comptaient sur le principe d'une taxe sur le carbone pour voir leurs propres marchés décoller. L'annonce «laisse un grand trou dans la politique américaine sur l'énergie et le climat, le coût à long terme sera énorme» a déclaré Rafe Pomerance, le président de Clean Air-Cool Planet. Sans cette loi sur le climat, l'Administration Obama pourra néanmoins avancer dès janvier, grâce au Clean Air Act, la loi sur la pollution de l'air, sur le dossier des émissions de gaz à effet de serre. Le Clean Air Act permet à l'Agence pour la protection de l'environnement (EPA) d'imposer aux entreprises concernées des permis d'émission.
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.
The madness lies in asserting something ... contrary to all evidence and intelligence. The method is doing it again and again, relentlessly, at full volume ... This is how Trump became president twice.
It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.
It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.