The pace of business in the United States has now fallen below its midterm trend. This is because of the persistent real estate crisis and unemployment, which will weigh down household consumption for a long time.
Two months from the midterm elections, a bad wind is blowing over the Obama presidency, notably on the growth front. A battery of indicators published recently gives the picture of a shaky economy: the plunge in home sales, confidence at half-staff, the decline in license registrations, unsteady industrial production forecasts, a new explosion of real estate foreclosures. … The acceleration of business, which had been obvious at the beginning of the year, is truly over, and the American engine should post growth under a 2 percent annual rate in the second half of 2010 — greatly below its tendency at midterm. Reflecting this deterioration in circumstances, the stock exchange is depressed. The S&P 500 has lost 10 percent compared to its April peak. This relapse does nothing to help households restore their financial footing.
It is the consumer that is at the heart of the American relapse. Even if households are saving again, their budget adjustment is far from over: The decline in debt is not enough to offset their loss of wealth. Indeed, while housing prices continue to plunge, the default rate on real estate loans is now approaching 10 percent. After the wave of “subprimes,” it is now the “Alt A” loans, of average risk, that could overburden bank balances.
As long as unemployment has not reached its high point, household consumption is not ready to reboot. In order to restore profit, American businesses have had massive layoffs, and the unemployment rate could reach 9.7 percent at the end of the year — higher than in France! But the American compensation system is much less generous. 45 percent of unemployed Americans have now been without work for more than six months — 20 percentage points more than during the last recession. And a good portion of them are going to be out of the compensation system by the end of the year — suddenly increasing the poverty level. Not enough to boost growth.
Le rythme de l'activité aux Etats-Unis est désormais retombé au dessous de sa tendance de moyen terme. La faute à la crise persistante de l'immobilier et au chômage qui vont peser durablement sur la consommation des ménages.
A deux mois des élections de mi-mandat, un vent mauvais souffle sur la présidence Obama. Sur le front de la croissance notamment. Une batterie d'indicateurs publiés récemment donne la photographie d'une économie vacillante : plongeon des ventes de logements, confiance en berne, recul des immatriculations, perspectives de production chancelantes dans l'industrie, nouvelle flambée des saisies immobilières... L'accélération de l'activité, qui avait été manifeste en début d'année, est bel et bien terminée et la locomotive américaine devrait afficher une croissance inférieure à 2% en rythme annuel au second semestre 2010, une vitesse largement inférieure à sa tendance de moyen terme. Reflétant cette dégradation de la conjoncture, la Bourse déprime. Le S&P 500 a perdu 10% par rapport à son pic d'avril. Un rechute qui n'aide pas les ménages à restaurer leur situation financière.
Car ce qui est au coeur de la rechute américaine, c'est le consommateur. Même si les ménages recommencent à épargner, l'ajustement de leur bilan est loin d'être terminé : le recul de l'endettement n'est pas suffisant pour compenser leur perte de richesse. De fait, alors que les prix de la pierre continuent de plonger, le taux de défaut sur les crédits immobiliers approche désormais 10%. Après la vague des « subprimes », ce sont les prêts dits « Alt A », de qualité moyenne, qui pourraient plomber le bilan des banques.
La consommation des ménages n'est donc pas près de redémarrer, d'autant que le chômage n'a pas atteint son point haut. Pour restaurer leur profit, les entreprises américaines ont massivement licencié et le taux de chômage pourrait atteindre 9,7% à la fin de l'année... plus qu'en France ! Or le système d'indemnisation américain est bien moins généreux. 45% des chômeurs américains sont sans emploi depuis maintenant plus de six mois, soit 20 points de plus que lors de la précédente récession. Or une bonne partie d'entre eux vont sortir du système d'indemnisation d'ici la fin de l'année augmentant d'un seul coup le taux de pauvreté. Pas de quoi doper la croissance.
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It is doubtful that the Trump administration faces a greater danger than that of dealing with the Jeffrey Epstein files, because this is a danger that grew from within.