Hurricane Irene has killed 18 people and caused an estimated $5 billion worth of damage. With advance warnings, huge evacuations and suspended public transport, it's clear: U.S. authorities took this very seriously.
Of all the regions affected by Hurricane Irene, North Carolina has suffered the most destruction both in material possessions and human life. In the East Coast state, the hurricane took six of the 18 lives that have been killed across the country.
Democratic Gov. Bev Perdue ordered the evacuation of 200,000 people several days before the arrival of Irene. In New Jersey, Gov. Chris Christie evacuated 750,000 residents and in a flippant tone, asked all citizens to “get the hell off the beach.”
In New York City, Mayor Michael Bloomberg made four television announcements in 24 hours, and ordered the obligatory evacuation of 370,000 residents from “at risk” areas, more than has ever been seen in the city.
Exceptional measures
Since Friday, Aug. 26, ambulances have come to the aid of hundreds of patients. Measures have been taken to help elderly and disabled citizens get out of the area. At the request of their congressmen, public housing residents benefited from special buses, images which bear resemblance to the evacuation of New Orleans before Hurricane Katrina in August 2005.
Michael Bloomberg helped out, which some claim was a means of trying to smooth over the sanitary disaster this past winter that followed a strong blizzard in New York. “This hurricane has nothing to do with a blizzard” was his reply to anyone who thought him overenthusiastic.
City councilors, mayors, governors and the president of the United States Barack Obama: Every level of the administration worked hand-in-hand to coordinate the preparation phase.
Criticized for not having reacted quickly enough after the BP oil spill in Louisiana last year, the president cut his holiday short by one day to fly back to Washington. Saturday, on Aug. 27, the White House resident paid a surprise visit to the Federal Emergency Management Agency headquarters, an organization which was heavily criticized for its poor emergency management in the wake of Katrina.
Return to normal
Lessons learned seem to have been retained. For retired Lt. Gen. Russel Honoré, a veteran of crisis management, the authorities took the right action. “Before Katrina, it was a longstanding tradition in our country for political officials to wait until the last minute to warn, to take action, to evacuate. No more,” he declared on news channel CNN.
Russel Honoré highlighted that if the preparation and evacuation phases are well executed, the third stage, that of returning to normal, is the most delicate. According to early predictions, the bill will be between $5 and $7 billion. Sunday, on Aug. 28, hundreds of thousands of households were still without power on the East Coast of the United States.
Public transport and airports are gradually getting back on track, but some regions are still submerged after severe flooding, and thousands of people will have to deal with the destruction left behind by the water or destroyed roofs.
Barack Obama warned Sunday that they shouldn’t relax too early. He promised the assistance of the federal government for the states affected. The crucial issue still remains of the federal budget for crises, drained after a series of crises these last few years. Less than $1 billion remained in the budget before Irene hit, a fraction of what the hurricane will cost the United States.
Pour Irene, les Etats-Unis avaient tiré les leçons de Katrina
L’ouragan Irene a causé la mort de 18 personnes et des dégâts estimés à plus de 3,5 milliards d’euros. Évacuations et mises en garde massives, transports en commun suspendus, les autorités américaines ont pris Irene très au sérieux.
L’ouragan Irene a provoqué des inondations sur son passage en Caroline du Nord, samedi 27 août.
De toutes les régions frappées par l’ouragan Irene, la Caroline du Nord est celle qui a subi le plus de dégâts humains et matériels. Le cyclone a fait six morts dans cet État de la côte Est, sur les 18 recensés au total aux États-Unis.
La gouverneur démocrate Bev Perdue avait ordonné l’évacuation de 200 000 personnes plusieurs jours avant l’arrivée d’Irene. Dans le New Jersey, le gouverneur Chris Christie a fait évacuer 750 000 résidents et demandé à tous les citoyens, sur un ton cavalier, de « foutre le camp des plages ».
À New York, le maire Michael Bloomberg aura fait quatre interventions télévisées en vingt-quatre heures et sonné le départ obligatoire de 370 000 résidents des zones à risques, du jamais-vu dans l’histoire de la ville.
Mesures exceptionnelles
Dès vendredi 26 août, des ambulances ont évacué des centaines de patients. Des mesures ont été prises pour aider les personnes âgées et les handicapés à se déplacer. À la demande de leurs élus, les résidents des HLM ont pu profiter de bus spéciaux, des images qui rappellent l’évacuation de La Nouvelle-Orléans devant l’ouragan Katrina en août 2005.
Michael Bloomberg a donc retroussé ses manches, une manière de se rattraper, selon certains, de la pagaille sanitaire qui a suivi un fort blizzard cet hiver à New York. « Un ouragan n’a rien à voir avec un blizzard », a rétorqué le maire à ceux qui y voyaient un excès de zèle.
Conseillers municipaux, maires, gouverneurs et le président des États-Unis, Barack Obama, tous les échelons de l’administration ont travaillé main dans la main pour coordonner la phase de préparation.
Critiqué pour avoir réagi lentement après l’explosion de la plate-forme pétrolière de BP en Louisiane l’année dernière, le président américain a écourté d’un jour ses vacances d’été pour rentrer à Washington. Samedi 27 août, le locataire de la Maison-Blanche a fait une visite surprise dans les locaux de la Fema, l’agence de gestion d’urgence des crises, organisme fédéral qui avait été très critiqué pour sa mauvaise gestion des secours après le passage de Katrina.
Retour à la normale
Les leçons semblent avoir été retenues. Pour le général à la retraite Russel Honoré, un vétéran des gestions de crise, les autorités ont agi de la bonne manière. « Avant Katrina, la tradition dans ce pays voulait que les responsables politiques attendent la dernière minute avant d’agir, avant d’évacuer. Plus maintenant. C’est à cela que l’on mesure les progrès », a-t-il déclaré sur la chaîne d’information CNN.
Si les phases de préparation et d’évacuation ont été bien menées, Russel Honoré souligne que la troisième phase, celle du retour à la normale, est la plus délicate. Selon les premières estimations, la facture coûterait entre 3,5 et 5 milliards d’euros. Dimanche 28 août, des centaines de milliers de foyers étaient toujours sans électricité sur la côte Est des États-Unis.
Certaines régions subissaient toujours de fortes inondations. Les transports en commun et les aéroports se sont remis lentement en route. Des milliers de personnes devaient faire face à des dégâts des eaux ou des toitures envolées.
Barack Obama a mis en garde dimanche contre tout relâchement prématuré. Il a promis l’assistance du gouvernement fédéral aux États touchés. Reste le problème crucial du budget fédéral de gestion des crises, exsangue après une série de crises répétées ces dernières années. Il restait moins de 700 millions d’euros dans ses caisses avant Irene, une fraction de ce que coûtera l’ouragan aux États-Unis.
STÉPHANIE FONTENOY, à New York
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The economic liberalism that the world took for granted has given way to the White House’s attempt to gain sectarian control over institutions, as well as government intervention into private companies,