An "affordable" or "low cost" healthcare system? The difference is tenuous. And yet, if the American secretary of health and human services has repeated on multiple occasions that the additional cost incurred by "Obamacare" would be negligible to the economy, the implementation of its different policies may present higher expenses than anticipated for certain taxpayers. The requirement made for every American to equip themselves with healthcare coverage by 2014 poses a particular problem.
Employers Held by the Throat
The law handsomely named the "Affordable Care Act" is considered too costly for a number of American employers that are increasingly declaring themselves incapable of providing healthcare coverage for their employees, a requirement laid out by the flagship law from Obama’s first term.
The main targets of this new policy? Employers of low-cost labor — typically, of fast food chains and supermarkets. These employers partly fear the high cost of the existing insurance policies linked to an extension of awarded benefits, and they partly fear the new requirement imposed upon them to cover all of their employees who work a certain number of hours.
For some, as highlighted by the Financial Times on Monday Feb. 18, paying a fine has shown itself to be more worthwhile than submitting to the law. The penalty, fixed at $2,000 dollars per employee, a lot lower than the cost of a corporate insurance policy per employee, is considered to be too low to be dissuasive.
Interested Groups Ready to Turn Away from the Law
The trade unions, which previously pleaded for the Affordable Care Act, and are showing themselves to be more reluctant at the moment of implementation, denounced the conservative Dean Clancy on the front page of the Washington Post. The AFL-CIO, followed by several thousands of other trade unions, has forced the hand of the government to exempt them from the policy. Clancy argues that this powerful work of lobbying is a result of "how unlimited government power breeds corruption."
Individuals and the Diversity of Household Incomes
Finally, the consumer associations have sounded an alarm bell. Several of them have put forward evidence that thousands of dollars need to be paid to employers by uninsured American families to secure an insurance policy. "Public subsidies will cover some things, but they won't be enough,” predicted the Kaiser Family Foundation at the end of 2012.*
However, the law has foreseen some necessary adjustments. If the cost of an insurance policy is higher than 8 percent of an individual's income, then the individual is exempt from the requirement of securing one. And the penalty for individuals who refuse to secure a policy cannot pass $695 dollars, or 2.5 percent of their income. All of the governmental financial aid for securing an insurance policy will be based on individual household incomes — the highest aid being awarded to the poorest households. But for the middle class, insuring themselves will amount to a considerable expense in each family's budget: $7,195 dollars per year for a family of four with an annual income of $75,000 dollars, according to Kaiser Foundation calculations.
In Washington, the government has quickly swept away the criticisms, promising to revise the policy if it proves to be necessary and, especially, recalling that the Republicans themselves have "no solution.”
*Editor’s Note: This quote, while translated accurately, could not be verified in English.
Le très coûteux « Affordable care act »
Une couverture maladie "abordable" ou "low cost" ? La différence est ténue et pourtant : si le ministère de la santé américain a maintes fois répété que le surcoût entraîné par l'"Obamacare" serait négligeable pour l'économie, la mise en application de ses différentes dispositions met certains contribuables face à des dépenses dont ils n'avaient pas forcément anticipé l'ampleur. L'obligation faite à chaque Américain de se doter d'une couverture maladie d'ici 2014 pose notamment problème.
Des patrons pris à la gorowge
La loi a beau s'intituler Affordable care act, elle est jugée trop coûteuse par nombre de patrons américains, qui sont de plus en plus nombreux à se déclarer incapables de fournir une couverture maladie à leurs employés, comme prévu par la loi phare du premier mandat de Barack Obama.
Principalement visés par cette nouvelle disposition, les employeurs de main d'oeuvre à bas coût : typiquement, les fast-food ou les supermarchés. Ces employeurs craignent d'une part la hausse du coût des polices d'assurance existantes liée à une extension des benefits accordés, d'autre part l'obligation nouvelle qui leur est imposée de couvrir tous leurs salariés à partir d'un certain nombre d'heures travaillées.
Pour certains, soulignait le Financial Times lundi 18 février, payer une amende se révèle même plus avantageux que se plier à la loi. La pénalité, fixée à 2 000 dollars par employé, soit bien moins que le coût d'une police d'assurance "corporate" pour une personne, est jugée trop bas pour être dissuasive.
La solution proposée par ces patrons désemparés serait d'élever le seuil à partir duquel un employé est considéré comme à temps plein afin de faire sortir un maximum de gens de la couverture maladie obligatoire. D'autres, plus radicaux, envisagent de réduire leurs effectifs à temps plein pour limiter les frais. Ceux qui le peuvent maintiennent volontairement leur effectif en dessous des 50 salariés, pour ne pas entrer dans la catégorie des employeurs obligés de couvrir leurs employés. Mais ils brident de fait leur développement.
Des groupes d'intérêt prêts à détourner la loi
Du côté des syndicats, ceux-là même qui ont plaidé pour l'Affordable care act se révèlent, à l'heure de sa mise en oeuvre, plus que réticents, dénonçait mardi le conservateur Dean Clancy dans les colonnes du Washington Post : l'AFL-CIO, suivi par plusieurs centaines de milliers d'autres syndicats, a forcé la main au gouvernement pour être exempté du dispositif. Le chroniqueur y voit un puissant travail de lobbying, conséquence d'un "gouvernement aux pouvoirs illimités, qui nourrit la corruption".
Les particuliers, des situations variables d'un foyer à l'autre
Enfin, du côté des associations de consommateurs, on tire la sonnette d'alarme : plusieurs d'entre elles ont mis en évidence les milliers de dollars que devront payer les familles américaines non assurées par leur employeur pour souscrire une police. "Les subventions publiques arrangeront les choses, mais ça ne suffira pas", prévenait fin 2012 la Kaiser Family Foundation.
La loi prévoit pourtant des aménagements : si le coût d'une police d'assurance individuelle est supérieure à 8 % des revenus d'une personne, elle est exemptée de l'obligation de souscription. Et la pénalité pour les particuliers qui refusent de souscrire ne peut dépasser 695 dollars, ou 2,5 % de leurs revenus. Toutes les aides gouvernementales à la souscription d'une police seront basées sur les revenus du foyer concerné, les plus pauvres recevant le plus. Mais pour toute la classe moyenne, s'assurer représentera un poste considérable dans le budget de chaque famille : 7 125 dollars par an pour une famille de quatre personnes qui gagne 75 000 dollars annuels, selon les calculs de la Kaiser Foundation.
A Washington, le gouvernement a rapidement balayé les critiques, promettant de revoir le dispositif si cela s'avérait nécessaire, et surtout, rappelant que les républicains n'avaient de leur côté "aucune solution".
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The elderly president, vengeful and bearing a grudge, is conducting an all-out war against individuals, private and public institutions, cities and against U.S. states.