Aaron Sorkin’s dramatic series, nominated for a 2013 Golden Globe, depicts the lives of an editorial television newscast team. Between the drama and its reflections on journalism, in just two seasons “The Newsroom” seems already to be a television masterpiece.
The newscast environment is not simply a modern setting for dramatic stories. No, here, the subject of the series is really and truly journalism, along with all of the critiques you can make about it. The media plays a central role in our daily lives. Because of this influence, their operations are often questioned. It is this aspect that gives the series a nuanced relevance, without coming off as too offensive. Above all, the series seeks to show us the inner workings, or a true backstage look, of a journalism team.
Behind the Scenes
Generally, each episode is based on mostly real current events, usually taken from headlines in the year before the script was written. We see firsthand how the story is constructed from initial preparations until it airs, along with all of the problems and questions that every news story can raise. This is a bit overplayed — we find the posturing common to any American fictional show — but realism is also there and, importantly, the immersion is complete. The existence of a serious working team gives complete credibility to the series.
The series’ criticisms take different forms. The series often advocates for free journalism, without jargon, putting us directly into the debate and more into contact with the recipients of the information.
Journalism and its inner workings also serve as a tool to address other subjects, such as politics, and particularly the differences between Democrats, Republicans and the tea party.
Journalism Ethics Issues
The “Genoa” case is the focus of this second season, which addresses the issue of ethics in journalism. The credibility of the Nightly News team at fictitious channel ACN is threatened because of the broadcast of a report falsified by one of the team members. This team member, while editing the interview of one of the sources of the story, simply cut out a phrase without notifying his colleagues, changing the meaning of what the source was saying and therefore changing everything. We can thus witness the process of investigative journalism, from the first “leak” to the ultimate dissemination of false information, and therefore better understand how something like this could happen.
Sorkin has emphasized the difficulty of separating truth from fiction, as well as the issue of trust between journalists and the public. This storyline reproaches journalists for being too picky, but also humanizes them in breaking down the errors they may make.
Useless and Underdeveloped Stories
But “The Newsroom” isn’t just a satire; it’s also entertainment. If seeing the inner workings of a fictional editorial team is fun, perhaps the most fun is in the many side stories that play out, as well as the relationships that develop between the characters.
We can’t help but become attached to them, allowing us to appreciate these little side stories that, frankly, are otherwise useless and underdeveloped. The characters’ charisma, due in part to their unique characteristics, helps us become interested in some of their relationships and small personal mishaps.
However, what is of true interest are the parallel stories that remain the focus of the series — the journalism itself. This framework gives meaning to an otherwise melodramatic and useless mess.
As an example, we have the character of Mackenzie, an executive producer, who over the course of two consecutive episodes asks one of her journalists to change her Wikipedia page because, contrary to what is written, she studied at the University of Cambridge and not at Oxford.
While the first season split 50/50 between personal and journalistic stories, the second season puts the personal stories in the background in most episodes, with the Genoa case taking first place in the storyline. Even Will, the news anchor on whom the story is centered, seems almost like a secondary character.
Other parallel stories, however, have real strength. The character of Maggie, for example, returns traumatized from reporting a story in Africa, where she has had a very trying experience.
A Successful Immersion
At the end of the day, “The Newsroom” leads us into the corridors of a multifaceted American journalism team, giving us a nuanced and critical view of journalism. Sorkin takes this opportunity to reach beyond the usual fare and offer us a real social and political satire.
In the end, “The Newsroom” remains true entertainment, giving us a good time in the heart of the intriguing U.S. media world. This second season confirms that Sorkin’s television series is already making its mark on the small screen.
"The Newsroom" saison 2 : une immersion au coeur du journalisme toujours aussi réussie
La série dramatique d'Aaron Sorkin, nominée aux Golden Globes 2013, met en scène le quotidien de l'équipe de rédaction d'un journal télévisé.
Entre drame et réflexion sur le journalisme, en seulement deux saisons, "The Newsroom" apparaît déjà comme un petit chef-d’œuvre télévisuel.
L'environnement du journal télévisé n'est pas qu'un simple prétexte moderne à des histoires dramatiques. Non, ici, le sujet de la série est bel et bien le journalisme, et elle se veut critique à son égard.
Les médias ont une place centrale dans notre quotidien. De par cette influence, leur fonctionnement est souvent remis en question. C'est ce que fait la série, d'une façon nuancée, avec pertinence, sans être trop offensive. La série cherche avant tout à nous montrer de façon réaliste le fonctionnement interne d'une rédaction journalistique, le backstage d'un JT.
Dans les coulisses de l'info
Globalement, chaque épisode est construit à partir de faits d'actualité, bien réels pour la plupart, tirés des plus ou moins grands titres de l'année précédant l'écriture du scénario.
On assiste à tout le déroulement de la construction de l'information, de sa préparation jusqu'à sa mise à l'antenne, avec toutes les difficultés et questionnements que chaque actualité peut poser.
Cela reste un peu "surjoué", on y retrouve la grandiloquence propre à toute fiction américaine, mais le réalisme est au rendez-vous, et, surtout, l'immersion est totale. La présence d'une base sérieusement travaillée donne toute sa crédibilité au propos de la série.
Ces fameuses critiques prennent différentes formes. La série prend souvent le parti d'un journalisme plus libre, sans langue de bois, davantage dans le débat et le contact avec les destinataires de l'information.
Le journalisme et son fonctionnement est aussi un outil qui permet d'aborder d'autres domaines, d'autres sujets de société, comme la politique, et notamment l'opposition entre Démocrates, Républicains et Tea Party.
L'éthique journalistique en question
L'affaire "Genoa" est le fil rouge de cette seconde saison, et aborde la question de l'éthique journalistique.
La crédibilité de l'équipe de News Night, le JT de la chaîne fictive ACN, est menacée à la suite de la diffusion d'un reportage falsifié par l'un des membres de l'équipe.
Ce dernier, durant le montage de l'interview d'une des sources du reportage, et sans en informer ses collègues, a tout simplement coupé un bout de phrase, transformant les propos de cette source, ce qui change évidemment tout à l'information.
On assiste donc au déroulement de l'enquête de la rédaction, du premier "tuyau" jusqu'à la diffusion de la fausse information, afin de comprendre comment ils ont pu en arriver là.
Sorkin a mis l'accent sur la difficulté à démêler le vrai du faux, sur la question de la confiance entre journalistes et celle du public. Le scénario tend à reprocher aux journalistes de ne pas être toujours assez pointilleux, tout en les humanisant en désacralisant les erreurs qu'ils peuvent commettre.
Des histoires futiles et peu travaillées
Mais "The Newsroom" n'est pas seulement une satire, c'est également un divertissement. Si voir l'intérieur d'une rédaction fictive est prenant en soi, le plus "divertissant" se situe dans la multitude d'histoires secondaires qui se jouent, et les relations qui se tissent entre les personnages.
On ne peut s'empêcher de s'attacher à eux, ce qui permet d'apprécier ces histoires secondaires qui, disons-le franchement, sont futiles et peu travaillées. Le charisme des personnages, en partie dû à leurs caractères bien particuliers, nous permet de s'intéresser un minimum à leurs relations de couple et petites mésaventures personnelles.
Ce qui présente, en revanche, un véritable intérêt, ce sont les histoires parallèles qui restent dans le "cadre" du sujet de la série, autrement dit le journalisme. Sortir de ce cadre donne l'impression d'un "comblage" mélodramatique inutile.
On pourrait citer le personnage de Mackenzie, productrice exécutive, qui pendant deux épisodes consécutifs, demande à l'un de ses journalistes de modifier sa page Wikipédia car, contrairement à ce qui y est mis, elle a étudié à l'université de Cambridge et non à celle d'Oxford.
Alors que la première saison était dans une optique de 50/50, entre histoires et personnelles et journalisme, cette seconde saison fait passer les histoires personnelles au second plan dans une majorité d'épisodes, l'affaire "Genoa" prenant réellement une place plus qu'importante dans le scénario. Même Will, le présentateur, sur qui l'histoire était centrée jusque-là, semble presque être un personnage secondaire.
D'autres histoires parallèles, en revanche, ont une réelle force. Le personnage de Maggie reviendra par exemple traumatisée de son reportage en Afrique où elle aura vécu une expérience plus qu'éprouvante...
Une immersion réussie
Concrètement, "The Newsroom" nous entraîne dans les couloirs d'un JT américain aux multiples facettes, nous offrant une vision nuancée et critique du journalisme. Sorkin en profite pour voir bien plus grand et nous proposer une vraie satire sociétale et politique.
Au-delà, "The Newroom" reste un vrai divertissement, qui permet de passer un bon moment au cœur du monde si intriguant des médias (américains). Cette saison 2 confirme que la série télévisée de Sorkin est déjà entrain de marquer le petit écran.
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.
The madness lies in asserting something ... contrary to all evidence and intelligence. The method is doing it again and again, relentlessly, at full volume ... This is how Trump became president twice.
It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.