As France starts (finally) to re-appraise its own situation, the number of sexual assaults in the U.S. Army rose by 60 percent in 2013, notably thanks to victims feeling more confident to report and talk about it.
Approximately 5,400 cases of sexual assaults were filed in 2013, noted Washington spokesperson Cathy Wilkinson, quoting "preliminary" statistics. "This is a 60-per cent increase in victim reports," as compared to 3,374 aggressions reported in 2012, she insisted.
After a resurgence of substantial cases of sexual assault in the Army over the past two years, the Pentagon has used the excuses of a crisis, while senators have demanded measures to be taken to stem the phenomenon. President Barack Obama expressed his indignation; Defense Secretary Chuck Hagel has sworn to reverse the trend by implementing a series of measures. The Pentagon encouraged also the victims to report these aggressions without the fear of hampering their careers.
"We assess this increase in reports as consistent with a growing level of confidence in our response system," whose victims report increasingly these aggressions, explained Cathy Wilkinson. Nevertheless, during a hearing Wednesday in the Senate, victims relayed to the senators how they had been humiliated, and sometimes demoted, when they had reported these aggressions.
In May, Hagel called for a background check on recruiters and advisors to ascertain whether they were qualified to fill these "positions of trust," which subsequently led to a layoff of 588 soldiers, who could have been recruiters, victims’ lawyers, or even coordinators in charge of bringing solution to the victims, added another spokesperson, David Patterson.
These soldiers have been dismissed notably for sexual assault, including on minors, pornography or drunk driving. At least 79 of these soldiers had been discharged from services, according to Patterson. These numbers are 10 times higher than the ones the Pentagon published in August.
Environ 5.400 cas d'agressions sexuelles ont été recensés en 2013 dans l'armée américaine.
Si la France commence -enfin- à se remettre en cause, le nombre d'agressions sexuelles dans l'armée américaine a bondi de 60% en 2013, notamment parce que les victimes ont davantage confiance pour en parler et les notifier.
Environ 5.400 cas d'agressions sexuelles ont été recensés en 2013, a indiqué une porte-parole du Pentagone Cathy Wilkinson, citant des statistiques "provisoires". "Il s'agit d'une augmentation de 60% des cas rapportés par les victimes" si on compare ce chiffre avec les 3.374 agressions recensées en 2012, a-t-elle précisé.
Après une recrudescence de cas significatifs d'agressions sexuelles dans l'armée ces deux dernières années, le Pentagone a invoqué une crise tandis que les élus ont réclamé davantage de mesures pour endiguer le phénomène. Le président Barack Obama a exprimé son indignation et le secrétaire à la Défense Chuck Hagel a juré de renverser la tendance en annonçant une série de mesures. Le Pentagone a notamment encouragé les victimes à dénoncer ces agressions sans craindre que cela nuise à leur carrière.
Au moins 79 de ces soldats ont dû être révoqués
"Cette augmentation des cas est liée à un niveau de confiance plus important des victimes" qui notifient davantage ces agressions, a expliqué Cathy Wilkinson. Pourtant lors d'une audition au Sénat mercredi, des victimes ont raconté aux élus comment elles avaient été humiliées voire rétrogradées quand elles avaient rapporté ces agressions.
En mai, Hagel avait ordonné à l'armée de revoir le passé de ses recruteurs et conseillers en la matière pour s'assurer qu'ils étaient qualifiés pour occuper des "postes de confiance", ce qui a conduit au renvoi de leurs postes de 588 soldats, qui pouvaient être des recruteurs, des avocats des victimes, ou encore des coordinateurs chargés d'apporter des solutions aux victimes, a ajouté un autre porte-parole, David Patterson.
Ces soldats ont été renvoyés notamment pour agressions sexuelles, y compris sur mineurs, pornographie ou conduite en état d'ivresse. Au moins 79 de ces soldats ont dû être révoqués de l'armée, selon Patterson. Ces chiffres sont dix fois supérieurs à ceux rapportés par le Pentagone en août.
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