His defenders were down to their last resort. Robert Campbell, 41, was to be executed by lethal injection on the evening of Tuesday, May 13, at a prison in Huntsville, Texas. But the execution was postponed at the last minute by a federal court. Campbell’s lawyers argued that Campbell risked suffering the same fate as Clayton Lockett, whose execution on April 29 in Oklahoma was transformed into a long and terrible agony.
This latest debate over the death penalty in the United States is the result of a recent situation: States that continue to practice capital punishment are experiencing increasing difficulties in sourcing lethal products, because EU laboratories, influenced by groups hostile to the death penalty, are refusing to furnish them. Their American counterparts, exposed to this same hostility, are also increasingly reticent to provide supplies. The prison services in these states refuse to disclose either the identities of their suppliers or the formula substitutes they use.
Texas, the Death Penalty Capital
Robert Campbell received the death penalty for the 1991 murder and rape of Alexandra Rendon, a 20-year-old bank employee. On Tuesday, he was slated to be the eighth inmate executed in Texas since the beginning of 2014.
But his lawyers brought up the precedent created by the botched execution in Oklahoma, questioned the “safety” of the product used, and demanded the release of its composition. A state prosecutor responded that the risk of severe suffering was far from certain and that the Texas Constitution “does not require the elimination of all risk of pain.” Another counterargument: The protocol used in Texas is vastly different from that used in Oklahoma.
In addition, the condemned man’s attorneys alleged that with an IQ of 69, Mr. Campbell was below the threshold IQ of 70 generally required for executions. It was this argument that persuaded the federal court on Tuesday, stating, “It is regrettable that we are now reviewing evidence of intellectual disability at the eleventh hour before Campbell’s scheduled execution. However, from the record before us, it appears that we cannot fault Campbell or his attorneys, present or past, for the delay,” because Texas “never disclosed that it was in possession of evidence of three intelligence tests suggesting that Campbell was intellectually disabled.”
Texas accounts for nearly 40 percent of all executions in the United States. Five hundred fifteen men and women have been put to death by lethal injection since 1982 in the state, whose governor, Rick Perry, a candidate in the 2012 Republican primaries, described the process used there as “appropriate.”
Oklahoma’s Precedent
On April 29, Clayton Lockett died after 43 minutes of agony caused by three successive injections at McAlester in Oklahoma. While the condemned man was convulsing, the director of prison administration ordered a halt to his execution. But that did not stop Mr. Lockett from dying from a “massive heart attack.” Barack Obama has described this case as “inhumane.” The execution of another condemned man, to be held the same evening, was suspended for six months. The results of Clayton Lockett’s autopsy may be published in two months. The scandal of “botched” executions erupted publicly in January when, during an execution in Ohio, a condemned man agonized for 10 minutes in front of horrified witnesses.
The Death Penalty in the United States
The number of executions has declined from year to year, principally due to difficulties of obtaining the lethal products, the emotion provoked by errors in judgment, and the release of information relating to the cost of executions. Eighty death sentences were imposed in 2013 by U.S. courts, compared with 315 in 1994, and 39 executions have taken place, compared with 98 in 1999, according to the Death Penalty Information Center.
To punish a murderer, 48 percent of Americans are in favor of the death penalty while 43 percent prefer a sentence of life in prison, according to a recent poll. But the principal support for capital punishment—60 percent vs. 35 percent—is today the lowest in 40 years. In 1972, following a Supreme Court judgment invalidating the death penalty laws of all the States, executions stopped for four years. Favorable opinions toward capital punishment peaked at 80 percent in 1994.
Since the reintroduction of the death penalty in 1976, 82 percent of executions have taken place in Southern states. Alabama, Florida, Georgia, Missouri, Oklahoma and Virginia make up the front line after Texas.
According to a study from the University of Iowa, an accused black person was 1.7 times more likely to be executed than a white person; the murderer of a white person was 4.3 times more likely to be condemned to death than the murderer of a black person. The number of executions has fallen by half since 1976 and the number of capital punishment sentences has fallen by two-thirds. Out of 50 American states, 18 have abolished the death penalty and only nine have actually carried out executions in the last two years. According to the FBI, states that do not practice capital punishment are characterized by homicide rates that are lower than or equal to the national average.
Le Texas annule l'exécution d'un condamné à mort
Les ultimes recours de ses défenseurs ont abouti in extremis. Robert Campbell, 41 ans, devait être exécuté par injection létale mardi 13 mai au soir à la prison de Huntsville, dans le Texas. Mais l'exécution a été reportée au dernier moment par un tribunal fédéral. Ses avocats ont notamment fait valoir qu'il risquait de subir le même sort que Clayton Lockett, dont l'exécution, le 29 avril, dans l'Oklahoma, s'est transformée en une longue et terrible agonie.
Cette nouvelle polémique sur la peine de mort aux Etats-unis résulte d'une situation récente : les Etats qui continuent de pratiquer les exécutions capitales éprouvent des difficultés croissantes pour s'approvisionner en produits létaux, car les laboratoires de l'Union européenne, visés par des campagnes hostiles, refusent désormais de les fournir ; leurs homologues américains, en butte à la même hostilité, sont de plus en plus réticents. Les services pénitentiaires des Etats refusent de divulguer à la fois l'identité de leurs fournisseurs et la formule des produits de substitution qu'ils utilisent.
Le Texas, capitale de la peine de mort
Robert Campbell, condamné à mort pour le meurtre et le viol, en 1991, d'Alexandra Rendon, une employée de banque de 20 ans, devait donc être, mardi, le huitième détenu exécuté dans le Texas depuis le début de 2014.
Mais ses avocats ont mis en avant le précédent créé par l'exécution bâclée de l'Oklahoma et doutent de la « sécurité » du produit utilisé et réclament la publication de sa composition. Le procureur de l'Etat leur a répondu que le risque de souffrance sévère était loin d'être démontré et que la Constitution du Texas « n'exige pas l'élimination de tous les risques de souffrance ». Autre argument opposé : le protocole utilisé dans le Texas est « largement différent » de celui employé dans l'Oklahoma.
En outre, les défenseurs du condamné allèguent qu'avec un quotient intellectuel de 69, M. Campbell se trouve en deçà du seuil de 70 généralement requis pour les exécutions. C'est cet argument que le tribunal fédéral a mis en avant mardi, jugeant « regrettable [qu'ils aient] à revoir des preuves de handicap intellectuel à la dernière minute, juste avant l'exécution prévue de M. Campbell ». Mais il semble que « ce ne soit ni la faute de Campbell, ni celle de ses avocats », car le Texas « n'a jamais révélé qu'il avait en sa possession les résultats de trois tests d'intelligence montrant que Campbell était intellectuellement déficient ».
Le Texas totalise près de 40 % des exécutions pratiquées aux Etats-unis. Cinq cent quinze hommes et femmes ont été exécutés par injection létale depuis 1982 dans l'Etat dont le gouverneur, Rick Perry, candidat aux primaires républicaines en 2012, a qualifié d'« appropriée » la méthode utilisée.
Le précédent de l'Oklahoma
Le 29 avril, Clayton Lockett est mort au terme d'une agonie de quarante-trois minutes lors de son exécution à McAlester (Oklahoma), provoquée par trois injections successives. Alors que le condamné était pris de convulsions, le directeur de l'administration pénitentiaire a ordonné l'arrêt de l'exécution. Ce qui ne l'a pas empêché ensuite de déclarer M. Lockett mort d'« une crise cardiaque foudroyante ».
Barack Obama a qualifié ce processus d'« inhumain ». L'exécution du condamné qui devait avoir lieu le même soir, a été suspendue pour six mois. Les résultats de l'autopsie du corps de Clayton Lockett pourraient n'être publiés que dans deux mois. Le scandale des exécutions « bâclées » a éclaté publiquement en janvier lorsque, au cours d'une exécution dans l'Ohio, un condamné a agonisé pendant dix minutes devant des témoins horrifiés.
La peine de mort aux Etats-Unis
Le nombre d'exécutions décline d'année en année, principalement en raison des difficultés d'approvisionnement en produits létaux et de l'émotion provoquée par les erreurs judiciaires et les informations relatives au coût des exécutions. Quatre-vingts peines de mort ont été prononcées en 2013 par des tribunaux américains (contre 315 en 1994) et 39 exécutions ont eu lieu (98 en 1999), selon le Centre d'information sur la peine mort.
Pour punir un meurtrier, 48 % des Américains sont partisans de la peine de mort, tandis que 43 % préfèrent une condamnation à la prison à vie, d'après un récent sondage. Mais le soutien au principe de la peine capitale (60 % contre 35 %) est aujourd'hui le plus faible enregistré depuis quarante ans. En 1972, à la suite d'un arrêt de la Cour suprême invalidant les lois de tous les Etats en la matière, les exécutions avaient cessé pendant quatre ans. Les opinions favorables au châtiment suprême avaient culminé à 80 % en 1994.
Depuis le rétablissement de la peine de mort en 1976, 82 % des exécutions capitales ont eu lieu dans des Etats du Sud. Après le Texas, l'Alabama, la Floride, la Géorgie, le Missouri, l'Oklahoma et la Virginie figurent en première ligne.
Selon une étude de l'université de l'Iowa, un accusé Noir risque 1,7 fois plus d'être exécuté qu'un Blanc ; le meurtrier d'un Blanc risque 4,3 fois plus d'être condamné à mort que le meurtrier d'un Noir. Le nombre des exécutions a diminué de moitié depuis 1976 et le nombre de peines capitales prononcées des deux tiers. Sur cinquante Etats américains, dix-huit ont aboli la peine de mort et seuls neuf ont pratiqué des exécutions ces deux dernières années. Selon le FBI, les Etats ne pratiquant pas l'exécution capitale se caractérisent par des taux d'homicides inférieurs ou égaux à la moyenne nationale.
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