Hillary Clinton is carefully preparing her candidacy for the Democratic Party’s nomination in the 2016 presidential election. Her departure from government after Barack Obama’s 2012 re-election, this year’s publication of her memoirs as secretary of state, her vague statements regarding her presidential aspirations — all these clues make one believe that she will announce her candidacy within the next several months.
In order to give herself the best chance of winning the nomination, Hillary Clinton must show that she is no longer dependent on anyone. Over the last several years, she has stepped out of the shadow of the other Clinton, husband Bill, who is larger than life and remains extremely popular. Hillary has her own fan club in the United States, and she has become a true star on the international scene. Now she has decided to distance herself from Barack Obama, at least on certain foreign policy issues.
In a long interview with The Atlantic, the former secretary of state gave her views on questions of the Middle East — Israel, the Arab world, Iran — and the use of force in order to influence global affairs. One aspect of the interview captured the attention of the media, especially conservative commentators, and it involves the overly cautious approach of the president when it comes time for military intervention abroad.
Syria is the example cited by Hillary Clinton. She figures that Obama’s refusal to support the Syrian opposition in its fight against the current regime opened the way for the emergence of the Islamic State, which currently threatens Iraq’s national security, even if this country has not been truly stable since the 2003 invasion.
According to Clinton, this attitude towards the Syrian question comes from Obama’s stated principal that a great nation must “avoid doing stupid things.” Clinton thinks, rather, that “Great nations need organizing principles — and ‘don’t do stupid stuff’ is not an organizing principle.”
Hillary Clinton is mistaken. Contrary to what she claims, not doing stupid things is an organizing principle of diplomacy, as she might have learned by referencing classic examples on this subject, such as Bismarck and Kissinger, among others. And it is not because stupid things were done in the past that a great nation is doomed to repeat them. Take the Iraq War, for example, which Clinton admits was “really stupid” despite being a strong supporter at the time.
If Hillary Clinton’s words shocked Obama supporters and delighted the warmongers in the Republican Party, they do not do justice to the whole of the ideas expressed in this interview, so it is worth the effort to read the entire transcript. The former secretary of state is much more in line with her former boss than this polemic makes one believe. Her opinions on Islam and democracy in the Arab world have the merit of distinguishing between radical jihad and those Islamic parties that are anxious to participate in the political life of their countries.
So why did she make this little dig at the president’s policy? Presumably, Clinton wants to show that she can be a tough guy and that, once in the White House, she will be up to facing the dangers of the world. This is a totally legitimate stance. However we must hope that in that moment, she will not do anything stupid.
Hillary Clinton prépare soigneusement sa candidature à l'investiture du Parti démocrate américain en vue de la présidentielle de novembre 2016. Son départ du gouvernement après la réélection de Barack Obama en 2012, la publication cette année de ses mémoires sur son travail comme secrétaire d'État, ses déclarations ambiguës concernant ses ambitions présidentielles sont autant d'indices qui laissent croire qu'elle annoncera sa candidature dans quelques mois.
Afin de se donner un maximum de chance de gagner, Hillary Clinton a besoin de montrer qu'elle ne dépend plus de personne. Au cours des dernières années, elle s'est détachée de l'ombre de l'autre Clinton, son mari Bill, plus grand que nature et toujours immensément populaire. Elle a son propre fan-club aux États-Unis et elle est devenue une véritable star sur la scène internationale. Elle a maintenant décidé de prendre ses distances avec Barack Obama, du moins au sujet de certains aspects de sa politique étrangère.
Dans un long entretien au mensuel The Atlantic, l'ancienne secrétaire d'État s'exprime essentiellement sur les questions moyen-orientales - Israël, le monde arabe, l'Iran - et l'usage de la force afin de peser sur les affaires du monde. Un aspect de l'entretien a retenu l'attention des médias et surtout des commentateurs conservateurs et il porte sur la trop grande prudence qu'afficherait le président lorsque vient le temps de s'engager militairement à l'étranger.
La Syrie est l'exemple cité par Hillary Clinton. Elle estime que le refus du président de soutenir l'opposition syrienne pour l'aider à s'organiser face au régime a ouvert la voie à l'émergence du groupe terroriste État islamique au Levant - maintenant connu comme l'État islamique (EI) -, qui menace aujourd'hui la stabilité de l'Irak, même si ce pays n'a jamais été stable depuis l'invasion de 2003.
Selon elle, cette attitude envers la question syrienne découle du principe énoncé par Obama qui veut qu'un grand pays doive « éviter de faire des choses stupides ». Elle pense plutôt que « les grandes nations ont besoin de principes directeurs, et que «ne pas faire des choses stupides», ce n'est pas un principe directeur ».
Hillary Clinton se trompe. Contrairement à ce qu'elle affirme, éviter de faire des choses stupides est un principe directeur de la diplomatie, comme elle aurait pu l'apprendre en se référant aux classiques du sujet, Bismarck et Kissinger, entre autres. Et ce n'est pas parce que des choses stupides ont été faites dans le passé qu'un grand pays est condamné à les répéter. Comme la guerre en Irak, par exemple, dont Hillary Clinton reconnaît qu'elle fut « réellement stupide » malgré le fait qu'elle en fut une partisane passionnée.
Si les propos d'Hillary Clinton ont choqué les partisans du président et ravi les va-t-en-guerre du parti républicain, ils ne rendent pas justice à l'ensemble des idées exprimées dans cet entretien et dont il vaut la peine de lire la transcription. L'ex-secrétaire d'État est bien plus en phase avec son ancien patron que le laisse supposer la polémique, et ses opinions sur l'Islam et la démocratie dans le monde arabe ont le mérite de distinguer entre le djihadisme radical et les partis islamiques soucieux de participer à la vie politique de leur pays.
Alors pourquoi cette petite phrase assassine contre la doctrine du président ? À l'évidence, elle veut montrer qu'elle peut être une dure, qu'elle sera à la hauteur lorsque de la Maison-Blanche fera face aux périls du monde. C'est une posture tout à fait légitime. Il faut toutefois espérer qu'à ce moment-là, elle ne fera pas de choses stupides.
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The economic, commercial and financial blockade imposed by the United States government against Cuba constitutes a unilateral, coercive and extraterritorial policy that violates international law and undermines the Cuban people's human rights.
He is interested in only one thing: sparking off a religious war in Nigeria & sending in his troops to bomb & occupy us & corner our rare earth, our oil reserves & our mineral resources.