The U.S. president lost his cool yesterday during a White House press conference. He explained that it was time for him to act unilaterally regarding the controversial gun control issue.
While listing the reasons that encouraged him to intervene, he mentioned the massacre that occurred three years ago at an elementary school in Newtown, Connecticut. You certainly remember it: 26 people were killed on that day, including 20 six- and seven-year-old children.
Barack Obama had been speaking with composure for several minutes, his face stern, surrounded by the friends and families of recent shooting victims. Suddenly, when he spoke of that tragedy, he started to cry.
Evidently, that tragedy alone justifies the president's tears — even more so because it represents a troubling pattern. Every year in the United States, 30,000 people lose their lives to firearms. Do the math. At the end of Barack Obama's eight-year presidency, about 240,000 people will have died. That's twice the population of Trois-Rivières.
Much like the inaction of U.S. Congress members, it brings tears to your eyes, without a shadow of a doubt.
The president was never able to convince Congress to create legislation concerning the issue — despite his repeated efforts. He had to settle for proposing a series of measures yesterday, which are relatively timid but that have long been called for by people who believe it's too easy to buy a gun in the United States.
What he called "common-sense reforms" essentially aim to make it harder for criminals and those with mental illnesses to buy guns — in particular by increasing background checks for many buyers.
Poll after poll demonstrates that a large majority of Americans are in favor of these kinds of initiatives. How can you not agree with the president when he states that he is absolutely not conspiring "to take away everybody's guns," as his detractors would have you believe?
What also brings a tear to your eye is the Republican reaction. It’s predictable, but still upsetting. They made it known that they would do everything to block the measure, without proposing an alternate solution. And without mincing words, they insinuated that Barack Obama's plan amounted to an act of tyranny.
Their panicked cries are not harmless: They encourage Americans to jump at the chance to buy more guns. A New York Times article that was published yesterday showed that the more gun control is discussed in Washington, the more gun sales break records.
Ainsi, Barack Obama, à qui on reproche souvent d'être trop cérébral et réservé, a pleuré en public, hier.
Le président américain a perdu son sang-froid lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche. Il expliquait que l'heure était venue pour lui d'agir unilatéralement dans le dossier controversé du contrôle des armes à feu.
Énumérant les nombreuses raisons qui le poussaient à intervenir, il a mentionné le massacre dans une école primaire de Newtown, au Connecticut, il y a trois ans. Vous vous en souvenez certainement : 26 personnes ont été tuées ce jour-là. Incluant 20 enfants de 6 et 7 ans.
Barack Obama parlait depuis plusieurs minutes avec aplomb, le visage sévère, entouré de proches de victimes de tueries récentes. Soudainement, à l'évocation de cette tragédie, il s'est mis à pleurer.
Ce drame justifie à lui seul, à l'évidence, les larmes du président.
D'autant plus qu'il représente une tendance lourde : tous les ans, plus de 30 000 personnes perdent la vie à cause d'une arme à feu aux États-Unis. Faites le calcul : à l'issue des huit années de la présidence de Barack Obama, c'est quelque 240 000 personnes qui seront mortes. Deux fois la population de la ville de Trois-Rivières.
À pleurer. Sans l'ombre d'un doute. Tout comme, d'ailleurs, l'inaction des politiciens qui siègent au Congrès américain.
Le président n'a jamais pu convaincre les parlementaires de légiférer dans ce dossier. Malgré ses efforts répétés. Il a dû se résoudre à présenter hier une série de mesures, relativement timides, mais réclamées depuis longtemps par ceux qui estiment qu'il est trop facile d'acheter une arme aux États-Unis.
Ce qu'il a qualifié de « réforme du bon sens » tente essentiellement de compliquer la vie aux criminels et aux personnes souffrant de troubles mentaux qui cherchent à mettre la main sur une arme à feu. Notamment en améliorant le contrôle des antécédents de bon nombre d'acheteurs.
Sondage après sondage, une large majorité d'Américains se prononce en faveur de telles initiatives ciblées. Comment ne pas être d'accord avec le président américain lorsqu'il affirme qu'il ne s'agit absolument pas d'un « complot visant à confisquer les armes de tout le monde », comme voudraient le faire croire ses détracteurs ?
Ce qui est à pleurer, également, c'est la réaction des ténors républicains. Prévisible, mais néanmoins affligeante. Ils ont fait savoir qu'ils feraient tout pour bloquer les mesures mises de l'avant, sans proposer de solution de rechange. Et, à mots à peine couverts, ils ont insinué que le plan d'action de Barack Obama s'apparente à un acte de tyrannie.
Leurs cris de panique ne sont pas inoffensifs. Ils poussent les Américains à se précipiter sur les armes à feu. Une analyse du New York Times démontrait hier que plus on discute à Washington de contrôle des armes, plus les ventes sur le sol américain battent des records.
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