If you thought that Donald Trump's campaign had reached its lowest point, wait until you see this performance by the USA Freedom Kids, captured by Fox 10 cameras Wednesday in Florida during a political rally for the Republican candidate.
"Enemies of freedom, face the music, come on, boys. Take ‘em down!" chant the three young girls, dressed in cheerleader uniforms the color of the American flag in front of several thousand voters. "Over here ... USA! Over there ... USA! Freedom and liberty everywhere!” A little later on, the song entitled “Freedom's Call,” echoed the Trump campaign's official slogan: "President Donald Trump knows how to make America great," continue the girls, prancing about to a military march with sugary electro-pop accents, which strangely sounds like Blondie's “Heart of Glass.”
A Voter’s Creation
To be clear, this nursery rhyme sounds like the Barney theme song, albeit a Barney who is transfixed by dollar signs. It is not the work of Trump's team but that of a very early Donald admirer, Jeff Popick, one of the girls' fathers. Questioned by Time, the 53-year old man swears he has been a Donald Trump fan for years. "He has a big heart and a brilliant spirit. He has a methodology for success and winning that’s second to none. To me, he’s always just been an inspiration."
Originally the song was written in honor of Gen. George Patton, one of the heroes of World War II. After hearing Trump speak of Patton in a speech, Popick had the idea to adapt the lyrics.
Perfectly Mirroring the Donald
If this Donald-glorifying hymn is not officially backed, at least for the moment, it perfectly encapsulates all the outrageousness and sentimentality of his character. Like Trump, the Freedom Kids are straight tackiness and razzmatazz. You can't miss their tour vehicle; nothing cries "Liberty!" more than a pick-up transformed into a limousine, or vice versa, parked in front of a Wal-Mart.
The song's lyrics, with their childlike simplicity and indeed mind-numbing yet redoubtable catchiness, are the perfect mirror to Trump's discourse — an infantilized message, reduced to the most simple expression, a thousand times more powerful in black-and-white, forgetting any sort of nuance or subtlety.
This Is America, Too Bad for Everyone Else
So don't be surprised if Donald Trump decides to keep the Freedom Kids in his inner circle. Since almost all artists on this planet, with Neil Young, Steven Tyler and Michael Stipe at the top of the list, have refused to let their music be used for the campaign, it won't be surprising if he decides to make “Freedom's Call” his new official propaganda song.
Si vous pensiez que la campagne de Donald Trump avait atteint le fond du baril, attendez de voir cette performance des «USA Freedom Kids», captée mercredi en Floride par les caméras de FOX 10 lors d’un rassemblement pour le candidat à l’investiture républicaine.
«Ennemis de la liberté, faites face à la musique. Allez les gars, descendez-les!», scandent les trois fillettes, vêtues d’habits de meneuses de claque aux couleurs de la Bannière étoilée, devant plusieurs milliers de partisans.
Un peu plus loin, la chanson, intitulée Freedom's Call, fait écho au slogan officiel de la campagne de Trump : «President Donald Trump knows how to make America great.» (Le Président Donald Trump sait faire la gloire de l’Amérique)
«Par ici (USA!), par là-bas (USA!), liberté et libre arbitre partout (USA!)», continuent-elles, en se dandinant au rythme d’une marche militaire aux accents électro-pop bonbon (et qui rappelle étrangement Heart of Glass de Blondie).
L'oeuvre d'un partisan
Soyons clairs, cette comptine digne d’un Barney qui aurait trop fumé de billets verts n’est pas l’œuvre de l’équipe de Trump, mais bien d’un admirateur de la première heure du Donald : Jeff Popick, le père de l’une des membres de la troupe.
Interrogé par Time, l’homme de 53 ans avoue être un fan de Donald Trump depuis des années. «Il a un grand cœur et un esprit brillant, dit-il. Sa méthodologie du succès est sans pareille. Pour moi, il a toujours été une source d’inspiration», continue-t-il.
À l’origine, la chanson avait été écrite en l’honneur du général George Patton, un héros de la Seconde Guerre Mondiale. C’est en entendant Trump parler de Patton dans un discours que Popick a eu l’idée d’adapter les paroles.
Un parfait miroir du Donald
Si cet hymne à la gloire du Donald n’a rien d’officiel (du moins pour l’instant), il incarne toutefois parfaitement toute la démesure et la mièvrerie du personnage.
Comme Trump, les Freedom Kids sont clinquantes à souhait et tape-à-l’œil. Il faut voir leur véhicule de tournée: rien ne crie plus «Libarté!!» qu’un pick-up transformé en limousine (ou vice-versa) stationné devant un Walmart.
Les fillettes de la troupe USA Freedom Kids posent devant leur véhicule de tournée, une limousine-camionnette rose bonbon, après une performance dans un magasin Walmart de Naples, en Floride, en octobre 2015.
FACEBOOK.COM/USAFREEDOMKIDS
Les fillettes de la troupe USA Freedom Kids posent devant leur véhicule de tournée, une limousine-camionnette rose bonbon, après une performance dans un magasin Walmart de Naples, en Floride, en octobre 2015.
Les paroles de la chanson, d’une simplicité enfantine (voire débilitante), mais redoutablement accrocheuses, sont le parfait miroir du discours de Trump: un message infantilisant, réduit à sa plus simple expression, manichéen à la puissance mille, exit toute forme de nuance ou de subtilité.
This is America, tant pis pour les autres.
Alors ne vous étonnez pas si Donald Trump décide de garder les Freedom Kids dans sa garde rapprochée. Comme à peu près tous les artistes de la Terre – Neil Young, Steven Tyler et Michael Stipe en tête de liste – ont refusé que leur musique soit associée à sa campagne, il ne serait pas étonnant qu’il décide de faire de Freedom's Call sa nouvelle chanson de propagande officielle.
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