Tension within his majority, inability to advance reforms, internal conflict. The climate in Washington is adverse, to say the least.
“Taking a nap means risking missing at least 3 of Trump’s major scandals.” This tweet alone, published last week by an exasperated American journalist, captures the climate of adversity reigning in Washington.
In just one week, Donald Trump has endured one of the worst series of events since his inauguration in January. Once again, his proposal to repeal former President Obama’s health care law was rejected by Congress. He found himself forced by the Senate to approve sanctions against Russia – something he greatly opposed – provoking retaliatory measures in Moscow. Not to mention, he suffered new torment at the hands of North Korea, which fired a second ballistic missile confirming its ability to hit the “whole US mainland.”
Yet, just six months after his inauguration, it’s the internal conflict within Trump’s own administration which has really brought to light the extent of the chaos at the White House. Alarmed by the rise in resignations and internal rivalry, in late July, Trump gave full authority to White House Director of Communications Anthony Scaramucci, an Italian-American former banker and self-proclaimed “maverick” who promised “spectacular results.” Trump went on to replace iconic Republican Chief of Staff Reince Priebus, tasking Secretary of Homeland Security John Kelly with the responsibility of bringing his administration to heel. These were two decisions which, far from appeasing tensions, provoked considerable media outpour. These repeated failures only serve to further the question mark over Trump’s ability to follow through on promises made during his campaign, starting with his ambitious claim to promote fiscal expansion. A keystone in his recovery plan, this has already run into major delays, and there seems to be no hint of compromise between the Senate and the White House on the matter.
Aggravating the Situation
Above all, defiance reigns supreme between the U.S. president and his majority. Trump’s numerous errors have aggravated the situation – according to some, a result of his political inexperience. He tactlessly attempted to pressure Senate Republicans to repeal “Obamacare” after being called to order by senators angered by his assault on Attorney General Jeff Sessions. On Saturday, he simply referred to fellow Republicans as “fools,” accused them of “wasting time,” and threatened to cut state insurance payments unless Congress took action.
According to former Republican National Committee Chairman Michael Steele, “The White House is looking to create, ultimately, a separation. It wants to be independent of the party, because it sees the party as an anchor to its agenda and not a balloon,” he said.
Tensions avec sa majorité, incapacité à faire avancer les réformes, guerres intestines : le climat est délétère à Washington.
Sous Trump, faire une sieste, c'est courir le risque de rater au moins trois polémiques ». Ce tweet, publié la semaine dernière par une journaliste américaine excédée, résume à lui seul le climat délétère qui règne désormais à Washington.
En une semaine, Donald Trump a traversé l'une des pires séquences depuis son investiture en janvier dernier. Il a une nouvelle fois échoué à faire adopter l'abrogation d'Obamacare au Congrès. Puis s'est trouvé contraint de ratifier des sanctions contre la Russie décidées par les élus, auxquelles il était opposé et qui ont provoqué des mesures de rétorsion de Moscou. Avant de subir une nouvelle provocation provenant de la Corée du Nord, qui a tiré un second missile balistique vendredi (lire par ailleurs) et affirme pouvoir atteindre désormais « tout le territoire américain ».
Mais ce sont les querelles intestines au sein de ses propres équipes qui ont mis en lumière l'ampleur du chaos ambiant à la Maison-Blanche, six mois à peine après l'investiture. Ulcéré par les fuites et les rivalités internes, Trump a confié fin juillet les pleins pouvoirs à son nouveau directeur de la communication - Anthony Scaramucci, un ex-banquier italo-américain qui se présente comme un « franc-tireur » et a promis « des mesures spectaculaires ». Puis il a remplacé son chef de cabinet Reince Priebus, une figure du Parti républicain, par son ministre de l'Intérieur, le général John Kelly, qu'il a chargé de remettre au pas son administration. Deux décisions qui, loin d'apaiser les tensions, ont conduit à un véritable déballage par médias interposés. Ces ratés à répétition alimentent encore un peu plus les interrogations sur la capacité du président à mener à bien les réformes promises pendant la campagne, à commencer par son ambitieuse remise à plat de la fiscalité. Pierre angulaire de son plan de relance, celle-ci a déjà pris beaucoup de retard, et aucun compromis ne semble se dessiner entre les élus et la Maison-Blanche sur le sujet.
Aggraver la situation
Surtout, la défiance règne désormais entre l'exécutif et la majorité. Trump a aggravé la situation en commettant des erreurs, pour certaines liées à sa méconnaissance de Washington. Il a maladroitement tenté de faire pression sur certains élus pour obtenir l'abrogation d'Obamacare, après avoir été rappelé à l'ordre par plusieurs sénateurs agacés par ses sorties contre son ministre de la Justice, Jeff Sessions. Samedi, il a plus simplement traité les républicains d' « idiots » incapables de prendre une décision. Et a menacé de couper les subventions fédérales aux assureurs, faute d'action du Congrès.
« La Maison-Blanche cherche in fine à opérer une scission avec le parti, a estimé Michael Steele, ex-responsable du Parti républicain. Elle voit le parti comme un obstacle, et non un atout. Son agenda n'est pas celui des élus. »
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