After the opportunistic attack comes the retaliation. The abortion-rights supporters in Texas decided to haul their government before the court. It had taken advantage of the new coronavirus crisis to suspend abortion rights across the state these last days, declaring abortion to be a “nonessential” medical procedure.
“It’s unconscionable that the Texas attorney general is exploiting this pandemic to end abortion in the state,” said Nancy Northup, president of the Center for Reproductive Rights, which is bringing suit along with the Planned Parenthood Federation of America, in a statement Wednesday evening. “Abortion care is time-sensitive and essential health care that has a profound impact on a person’s health and life, which is why it is protected as a constitutional right. Texas is abusing the state’s emergency powers and we are filing suit today to stop it.”
At the beginning of the week, Texas Gov. Greg Abbott ordered the suspension of all abortion procedures in his state, in order to devote medical resources and equipment to fighting the coronavirus.* Ohio and Mississippi are working on adopting the same measure.
Last Wednesday, during a live video exchange on Facebook with anti-abortion supporters, the Texas Attorney General Ken Paxton justified the decision by claiming abortions are “an elective procedure that can be done later.”
The decree halts abortion procedures until April 21. Doctors and staff violating the order face fines of up to $1,000 and 180 days in jail.
“It is not surprising that the heads of conservative states would take advantage of the situation to launch an offensive against abortion clinics,” said Marianne Labrecque, coordinator and representative of the Quebec Federation for Pregnancy Planning, speaking to Le Devoir. “Sadly it was quite a predictable move.”
In comparison, on Thursday morning, most clinics offering abortions were still open in Quebec, as this procedure is considered essential even during the pandemic we are facing.
“It is possible that appointments were moved to respect the new decontamination norms of surgery rooms between each procedure,” continued Labrecque, surmising that an attack to abortion rights like the one Texas is experiencing would not be tolerated in Quebec. “The main issue in Quebec is the shortage of doctors practicing abortions. If several of them had to be quarantined, it could affect the surgeries planned.”
Due to problems in supplying protective masks and gloves in the U.S., most states decided to halt nonessential surgeries so this medical equipment could be provided to the medical staff now battling COVID-19 infections – especially in New York, which is the epicenter of the pandemic. Texas, Ohio and Mississippi are the only states that included abortion clinics in the list of medical centers that will halt operations.
“This week our clinic staff had to cancel over 150 appointments,” stated Amy Hagstrom Miller, CEO of Whole Woman’s Health – a clinic providing abortion procedures in Texas and a plaintiff in the legal proceeding initiated this week, speaking to The Dallas Morning News. “It is shameful that our politicians use emergency actions during a global pandemic to push through their anti-abortion agenda. We cannot sit idly by while the state is forcing Texans to be pregnant against their will.”
Texas is one of the most affected states in the coronavirus pandemic, with 1,400 infections reported last Thursday. The virus has killed at least 18 persons there so far.
*Editor’s note: The Texas governor halted all procedures that were “medically unnecessary.” The Texas attorney general interpreted that directive to include abortions.
Des États profitent de la pandémie pour limiter le droit à l’avortement
Après l’attaque opportuniste, la riposte. Les défenseurs du droit à l’avortement du Texas ont décidé de traîner devant les tribunaux le gouvernement de cet État du sud des États-Unis qui, dans les derniers jours, a profité de la crise sanitaire du coronavirus pour suspendre le droit à l’avortement sur l’ensemble de son territoire, jugeant l’intervention « non essentielle ».
« Il est inadmissible que le procureur général du Texas ait décidé d’exploiter cette pandémie pour mettre fin à l’avortement dans l’État, a résumé tard mercredi soir par voie de communiqué Nancy Northup, présidente du Center for Reproductive Rights, qui mène la charge juridique aux côtés de la Planned Parenthood Federation of America. Les soins d’avortement sont des soins de santé urgents et essentiels qui ont une incidence profonde sur la santé et la vie d’une personne. Ils sont protégés en tant que droit constitutionnel. Le Texas abuse de ses pouvoirs d’urgence et ce procès intenté aujourd’hui veut y mettre fin. »
Au début de la semaine, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a ordonné la suspension de tous les avortements dans son État, afin de concentrer les ressources et les équipements vers la lutte contre le coronavirus. L’Ohio et le Mississippi ont appelé à adopter la même mesure.
Mercredi, lors d’un échange en direct sur Facebook avec un groupe conservateur de militants contre l’avortement, le procureur général du Texas, Ken Paxton, a justifié cette décision en qualifiant l’avortement « d’intervention chirurgicale non urgente » qui pouvait très bien « être reportée ».
Le décret suspendant les avortements a été fixé jusqu’au 21 avril. En cas de non-respect, les médecins et leur personnel font face à une amende de 1000 $ et à 180 jours de prison.
« Il n’est pas étonnant de voir les responsables de ces États conservateurs profiter de la situation pour attaquer les cliniques d’avortement, a indiqué jeudi au Devoir Marianne Labrecque, coordonnatrice et porte-parole de la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN). Ce sont des mesures tristement prévisibles. »
À titre de comparaison, jeudi matin, la plupart des cliniques offrant ce service médical au Québec étaient toujours ouvertes, cette chirurgie étant jugée essentielle, y compris en plein cœur de la crise pandémique en cours.
« Il se peut que des rendez-vous aient été déplacés pour répondre aux nouvelles normes de décontamination des salles entre chaque intervention, dit Mme Labrecque, qui estime qu’une telle atteinte portée au droit à l’avortement n’est pas envisageable ici. La menace au Québec, c’est surtout la pénurie de médecins qui les pratiquent. En cas de confinement de plusieurs d’entre eux, cela pourrait avoir un impact sur ces opérations. »
Les problèmes d’approvisionnement en masques de protection et en gants aux États-Unis ont incité la plupart des États à suspendre les interventions chirurgicales non urgentes pour rapatrier l’ensemble de ce matériel vers le personnel chargé de combattre actuellement les cas d’infection au coronavirus, particulièrement dans l’État de New York, épicentre de la pandémie. Le Texas, l’Ohio et le Mississippi sont les seuls à avoir inclus leurs cliniques d’avortement dans la liste des centres médicaux appelés à se mettre en pause.
« Cette semaine, le personnel de notre clinique a dû annuler plus de 150 rendez-vous », a indiqué dans les pages du Dallas Morning News Amy Hagstrom Miller, présidente de la Whole Woman’s Health, une clinique offrant ce service au Texas et plaignante dans le cadre de la procédure judiciaire amorcée cette semaine. « Il est honteux que nos politiciens utilisent une situation d’urgence pendant une pandémie mondiale pour faire avancer leur programme antiavortement. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés pendant que l’État force les Texanes à tomber enceintes contre leur gré. »
Le Texas fait partie des États américains les plus touchés par le coronavirus avec plus de 1400 cas d’infection recensés en date de jeudi. Le virus y a fait au moins 18 morts à ce jour.
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The elderly president, vengeful and bearing a grudge, is conducting an all-out war against individuals, private and public institutions, cities and against U.S. states.
These countries ... have demonstrated that moral courage can coexist with diplomacy and that choosing humanity over expediency carries weight on the international stage.