The American president determined this Monday that he “can’t guarantee” that the United States would not shortly be in default on its debt payments, while Congress struggles to raise the debt ceiling. Engaged in a standoff, Republicans are trying to weaken the Democrats with a view to the midterm elections in November 2022.
The tone now is offensive and dramatic. Joe Biden determined this Monday that he “can’t guarantee” that the United States will avoid a payment default. “I can't believe that will be the end result because the consequence is so dire … I don't believe that. But can I guarantee it? If I could, I would, but I can't,” he responded to a journalist Monday at the White House.
To avoid a payment default that could take place as soon as Oct. 18, according to Treasury Secretary Janet Yellen, Congress must raise or suspend the authorized debt ceiling, today fixed at around $28 trillion, a customary procedure most often adopted by the two parties without major turmoil.* The United States “is a nation that pays its bills,” the president said.
The two parties have, for years, abandoned debate on public deficit control, but the Republicans today are making a tool out of the legislative obligation, aimed at pointing out the “unbridled spending” of Democrats. Pointing out that the debt ceiling must be raised in order to reflect past expenditures and not in anticipation of future expenditures, Biden, for his part, called the Republican positions “irresponsible” and “unconsionable.”
Ceiling Raised Nearly 80 Times in 60 Years
Each camp has drawn on its archives in order to shore up its position. The Democrats recall that a bipartisan agreement has allowed an increase of the debt ceiling nearly 80 times since the 1960s. Notably, they did it on three occasions during the term of Donald Trump, a president who deepened the American public debt “by nearly $8 trillion,” Biden recalled.
The Senate Republican minority leader and standard-bearer of the opposition, Mitch McConnell, recalled for his part that the Democrats — and Biden — had refused to vote to raise the debt ceiling on three occasions in the 2000s.
The two men have known one another for 40 years and have fought on many occasions. A skillful strategist, the Kentucky senator is trying, above all, to weaken his Democratic congressional counterparts with a view to the midterm elections in November 2022. McConnell thus hopes that the Republicans will be able to easily take back the narrow Democratic majorities in both the House and in the Senate.
Biden's dramatization of the issues also puts McConnell back at the center of the game, while he is criticized by Trump for having distancing himself after the invasion of Congress on Jan. 6.
Threats of Obstruction
Democrats, who want to pass the debt ceiling increase in a bipartisan manner if possible, are resolved to pass it alone in Congress. But they now denounce Republican threats of obstruction in order to be able to do it in time.
While the White House is also struggling to have its investment proposals adopted by its own side, Biden tried, on Monday, to apply pressure by warning Americans, pointing to the risk of a loss of confidence of the financial markets. “As soon as this week, your savings and your pocketbook could be directly impacted by this Republican stunt,” he warned.
*Editor's Note: On Oct. 7, Congress passed a measure to extend the debt ceiling until December.
Plafond de la dette : Joe Biden dramatise les enjeux
Le président américain a jugé ce lundi qu'il ne pouvait « pas garantir » que les Etats-Unis ne seraient pas prochainement en défaut de paiement, alors que le Congrès peine à relever le plafond de la dette. Engagés dans un bras de fer, les républicains tentent d'affaiblir les démocrates en vue des élections de mi-mandat en novembre 2022.
Par
Véronique Le Billon
Publié le 4 oct. 2021 à 19:38Mis à jour le 5 oct. 2021 à 9:11
Le ton est désormais offensif et dramatique. Joe Biden a jugé ce lundi qu'il ne pouvait « pas garantir » que les Etats-Unis éviteront un défaut de paiement. « Je ne peux pas croire que ce sera le résultat final parce que les conséquences sont si terribles… Mais est-ce que je peux le garantir ? Si je pouvais, je le ferais, mais je ne peux pas », a-t-il répondu à une journaliste lundi à la Maison-Blanche.
Pour éviter un défaut de paiement qui pourrait intervenir dès le 18 octobre selon la secrétaire au Trésor Janet Yellen, le Congrès doit relever ou suspendre le plafond de la dette autorisée, aujourd'hui fixé autour de 28.000 milliards de dollars. Une procédure habituelle, et adoptée le plus souvent par les deux partis sans remous majeurs. Les Etats-Unis « sont une Nation qui paie ses factures », a rappelé le président.
Les deux partis ont abandonné depuis des années le débat sur la maîtrise des déficits publics, mais les républicains font aujourd'hui de l'obligation législative un outil politique, destiné à pointer les « dépenses effrénées » des démocrates. Rappelant que le plafond doit être relevé pour acter les dépenses passées et non en prévision des dépenses futures, Joe Biden a, lui, pointé des positions républicaines « irresponsables » et « dangereuses ».
Plafond relevé près de 80 fois en 60 ans
Chaque camp est allé puiser dans ses archives pour étayer sa position. Les démocrates rappellent qu'un accord bipartisan a permis de relever le plafond de la dette près de 80 fois depuis les années soixante. Et, surtout, qu'ils l'ont fait à trois reprises pendant le mandat de Donald Trump, un président qui a creusé la dette publique américaine « d'environ 8.000 milliards de dollars », a rappelé Joe Biden.
Le chef de file de la minorité républicaine au Sénat et porte-drapeau de l'offensive, Mitch McConnell, a rappelé de son côté que les démocrates - et Joe Biden - avaient refusé de voter le relèvement de la dette à trois reprises dans les années 2000.
Les deux hommes se connaissent depuis quarante ans et ont bataillé l'un contre l'autre à de multiples reprises. Habile stratège, le sénateur du Kentucky tente surtout d'affaiblir ses homologues démocrates du Congrès, Nancy Pelosi et Chuck Schumer, en vue des élections de mi-mandat en novembre 2022. Mitch McConnell espère ainsi que les républicains pourront reprendre facilement les courtes majorités démocrates, tant à la Chambre qu'au Sénat.
La dramatisation des enjeux par Joe Biden replace en outre le sénateur au centre du jeu, alors qu'il est critiqué par Donald Trump pour avoir pris ses distances après l'invasion du Congrès le 6 janvier dernier.
Menaces d'obstruction
Les démocrates, qui voulaient d'abord passer la mesure de relèvement du plafond de la dette de manière bipartisane, se sont résolus à la passer seuls au Congrès. Mais ils dénoncent maintenant des menaces d'obstruction des républicains pour pouvoir le faire dans les temps.
Alors que la Maison-Blanche peine aussi à faire adopter ses projets d'investissements par son propre camp , Joe Biden a tenté lundi de faire pression en prenant les Américains à témoin, pointant le risque d'une perte de confiance des marchés financiers. « A partir de cette semaine, vos économies pourraient être touchées par la prise de position des républicains », a-t-il ainsi prévenu.
Véronique Le Billon (Bureau de New York)
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The elderly president, vengeful and bearing a grudge, is conducting an all-out war against individuals, private and public institutions, cities and against U.S. states.