To maximize his chances of reelection, Joe Biden must conquer inflation and the Americans’ economic pessimism. For the moment, it's working.
Thirty years on, the watchword of Bill Clinton’s first presidential campaign still sounds: “It’s the economy, stupid!”
Despite the avalanche of criminal charges facing his Republican opponent, Joe Biden knows that his reelection depends above all on improving the real economic conditions of his fellow citizens.
Biden seems to be poised to win his bet, and that is good news for all of us.
The Economy 1st
If one relies solely on Biden’s approval ratings, which have been anemic since the summer of 2021, his chances of reelection might seem doubtful. But this is not a sufficient indicator.
Americans are pessimistic about the economy, and that is a bad sign for Biden. Nevertheless, and there is a ton of political science studies on the subject, the odds of reelection for a president rest above all on the real growth of household purchasing power during an election year and not on perceptions.
As 2024 looms, how is Biden’s economy faring?
'Bidenomics’
Older adults might remember, for better or worse, “Reaganomics,” the name given to the drastic measures Ronald Reagan took to combat inflation with astronomical interest rates and to reduce the size of government by slashing the social safety net and regulations. Despite high unemployment, Reagan pulled off his gamble and won the 1984 presidential election.
“Bidenomics” is different. Interest rates have climbed, but not as much as they did under Reagan. Biden has banked primarily on government intervention to maximize job growth. After betting on a massive post-pandemic stimulus, he has succeeded in triggering massive investment in public infrastructure and industrial policies aimed at developing key sectors like semiconductors and renewable energy.
On the whole, whatever the “experts” in the comments sections are saying, it is working. Inflation is decreasing faster in the United States than elsewhere in the industrial world, unemployment has returned to historically low pre-pandemic levels (3.6% in June), and gross domestic product growth remains strong. Even more encouraging for Biden, wage growth recently outpaced consumer prices.
It’s Not Over Yet
Voters have short memories. Biden will have to rely on a continuation of these favorable trends in 2024 to sail to victory. To that end, the strength of the job market and the launching of numerous infrastructure projects bode well for him.
International circumstances could play tricks on Biden, especially if energy and food prices rise sharply. In addition, even if the numbers clearly show that economic growth is generally better under Democrats, he must confront the persistent myth of Republican economic competence.
How does this affect us? For starters, even if Biden’s protectionist policies are an irritant, the Canadian economy depends more on overall growth in the U.S. than on trade harmony. Most importantly, because democracy will be at stake in 2024, all those who believe in it have a vested interest in Biden winning his economic bet.
Joe Biden pourrait gagner son pari économique
Pour maximiser ses chances de réélection, Biden doit vaincre l’inflation et le pessimisme économique des Américains. Pour le moment, ça fonctionne.
Trente ans plus tard, on se souvient encore du mot d’ordre de la première campagne présidentielle de Bill Clinton: «C’est l’économie, stupide!»
Malgré l’avalanche d’accusations contre son opposant républicain, Biden sait que ses chances de réélection dépendent surtout de l’amélioration des conditions économiques réelles de ses concitoyens.
Il semble être en voie de remporter son pari, et c’est tant mieux pour nous.
L’économie d’abord
Si on ne se fiait qu’au taux d’approbation de Joe Biden, anémique et quasi stationnaire depuis l’été 2021, on pourrait douter de ses chances de réélection, mais cet indicateur ne suffit pas.
Les Américains sont pessimistes pour l’économie et c’est mauvais signe pour Biden. Toutefois, et je vous épargnerai l’énumération d’une tonne d’études de science politique à ce sujet, les chances de réélection d’un président reposent avant tout sur la croissance réelle du pouvoir d’achat des ménages pendant l’année électorale et non sur les perceptions.
À l’approche de 2024, comment se porte l’économie de Biden?
«Bidenomics»
Les aînés se souviennent, en bien ou en mal, de la «Reaganomics», le nom qu’on avait donné au remède de cheval de Ronald Reagan pour combattre l’inflation avec des taux d’intérêt astronomiques et pour réduire la taille de l’État en sabrant le filet social et les réglementations. Malgré un chômage élevé, Reagan avait gagné son pari et remporté l’élection de 1984.
La «Bidenomics» est différente. Les taux d’intérêt ont grimpé, mais pas autant. Surtout, Biden mise sur l’interventionnisme gouvernemental pour maximiser la croissance de l’emploi. Après avoir misé sur un stimulus post-pandémique colossal, Biden a réussi à enclencher un investissement massif dans les infrastructures publiques et une politique industrielle visant le développement de secteurs clés comme les semi-conducteurs et l’énergie renouvelable.
Dans l’ensemble, quoi qu’en disent les «experts» de la section commentaires, ça fonctionne. L’inflation baisse plus vite aux États-Unis qu’ailleurs dans le monde industrialisé, le chômage est revenu aux niveaux historiquement faibles d’avant la pandémie (3,6 pour cent en juin) et la croissance du PIB demeure forte. Encore plus encourageant pour Biden, la croissance des salaires a récemment dépassé celle des prix à la consommation.
Tout n’est pas joué
Les électeurs ont toutefois la mémoire courte. Biden devra donc pouvoir compter sur un maintien de ces tendances favorables en 2024 pour voguer vers la victoire. Dans ce sens, la solidité du marché de l’emploi et le démarrage de nombreux projets d’infrastructure sont de bon augure pour Biden.
La conjoncture internationale pourrait lui jouer des tours, surtout si les prix de l’énergie et des aliments s’enflamment. De plus, même si les chiffres montrent clairement que la croissance économique est généralement meilleure sous les démocrates, Biden doit affronter le mythe persistant de la compétence économique des républicains.
En quoi cela nous concerne-t-il? D’abord, même si les politiques protectionnistes de Biden sont un irritant, notre économie dépend plus de la croissance américaine d’ensemble que de l’harmonie commerciale. Surtout, parce que la démocratie sera en jeu en 2024, tous ceux qui y croient ont intérêt à ce que Biden gagne son pari économique.
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.
The elderly president, vengeful and bearing a grudge, is conducting an all-out war against individuals, private and public institutions, cities and against U.S. states.