In Washington, the Republicans and their media intermediaries are working to draw a “weak and timid” president who would sacrifice America’s founding values of liberty in order to better woo the mullahs.
It’s hard not to notice it. The protesters who express their anger and thirst for liberty in the streets of Tehran brandish several signs written in English. That, and also thanks to American technology - Twitter and YouTube - they’re trying to burst the wall of silence in which the Iranian regime wants to confine them. This isn’t an isolated “tweet” that links Iran and the United States: it’s a cry from the heart, a call for help.
Yet Barack Obama seems to also not have heard that call. Unfortunately, his first words seemed to minimize the importance of this uprising, having left a little less direct tone last weekend. “We stand behind those who are seeking justice in a peaceful way.” It serves still as a meager consolation for young Neda and the other Iranians whose deaths are probably being shown live in the West.
This is the baptism by fire for the American president. For him, it’s the moment to abandon a methodical strategy put in place to open the door to the unexpected. But can Obama really do any more?
In Washington, the Republicans and their media intermediaries are working to draw a “weak and timid” president who would sacrifice America’s founding values of liberty in order to better woo the mullahs. Their arguments aren’t wont for pertinence that points the finger on the contradictions of a president who embodies the biggest ideals but who, at the same time, appears to put up with a good dose of realpolitik.
Yet those same conservatives pass like a cat on embers when its the damages caused by other idealists who turn quasi-messianic, like in Iraq, or frankly cynical, like those who led under those same latitudes in the Iran Contra scandal, when it was about selling arms to Iran in the name of the same defense of liberty, albeit illegally.
Today, a too strong American intervention would only serve the interest of the supporters of Mir-Hossein Moussavi. The whole world agrees. And what if others make a profit from American inaction in order to speak with a stronger voice?
A Washington, les républicains et leurs relais médiatiques s’emploient à dessiner un président «faible et timide» qui sacrifierait les valeurs de liberté fondatrices de l’Amérique pour mieux courtiser les mollahs
Difficile de ne pas le remarquer. Les manifestants qui expriment leur colère et leur soif de liberté dans les rues de Téhéran brandissent pour la plupart des pancartes écrites en anglais. C’est, en outre, grâce à la technologie américaine, grâce à Twitter et à YouTube, qu’ils tentent de percer le mur de silence dans lequel veut les confiner le régime iranien. Ce n’est pas un «gazouillement» anodin (twitter) qui relie aujourd’hui l’Iran et les Etats-Unis: c’est un cri du cœur, un appel à l’aide.
Barack Obama, pourtant, doit presque feindre de ne pas entendre cet appel. Ses premiers mots, malheureux, qui semblaient minimiser l’importance de ce soulèvement, ont laissé la place à un ton un peu plus direct le week-end dernier. «Les Etats-Unis sont du côté de ceux qui veulent exercer leur droit de se réunir et de parler librement.» Il s’agit d’une consolation encore bien maigre pour la jeune «Neda» et les autres Iraniens dont la mort est montrée pratiquement en direct aux Occidentaux.
C’est le baptême du feu pour le président américain. C’est le moment, pour lui, de se départir d’une stratégie méthodiquement mise en place pour ouvrir la porte à l’imprévu. Mais Obama peut-il réellement faire plus?
A Washington, les républicains et leurs relais médiatiques s’emploient à dessiner un président «faible et timide» qui sacrifierait les valeurs de liberté fondatrices de l’Amérique pour mieux courtiser les mollahs. Leurs arguments ne manquent pas de pertinence qui mettent le doigt sur les contradictions d’un président incarnant les plus grands idéaux mais qui, dans le même temps, semble s’accommoder d’une bonne dose de realpolitik.
Ces mêmes conservateurs passent pourtant comme chat sur braise sur les dégâts provoqués par d’autres idéalistes, tour à tour quasi messianiques comme en Irak, ou carrément cyniques, comme ceux qui conduisirent, sous ces mêmes latitudes, au scandale de l’Iran-Contra, lorsqu’il s’agit de vendre illégalement des armes à l’Iran au nom de la même défense de la liberté.
Aujourd’hui, une trop forte intervention de l’Amérique ne ferait que desservir les intérêts des partisans de Mir Hossein Moussavi. Tout le monde en convient. Et si d’autres tiraient profit de l’inaction américaine pour parler d’une voix plus forte?
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It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.