UBS has reason to rejoice, but its American clients don't have as much to celebrate. The bank has avoided being fined and can continue its operations in the United States. However, thousands of account holders will see their names handed over to tax authorities.
Wednesday, three federal advisers detailed the agreement-in-principle that was announced at the end of July to pull UBS from the claws of the infamous IRS. Many voices were raised to say that the result would be good. Wrongly, no doubt.
Switzerland will not simply accelerate the process for handing over names. The agreement will, in some way, define the size of the net with which the IRS will go fishing for tax evaders. Because the big bank represents a systemic risk for Switzerland, the United States was able to take advantage of its difficulties in order to impose a quota.
In addition, the Swiss government has committed to do the same for other Swiss banks in similar situations. The French text is less explicit than the English version, and the IRS hastened to underline this element. New demands for mutual assistance have perhaps already been made.
The hour of truth will ring for the institutions that evaded taxes with business funds. Moreover, yesterday, Swiss Minister of Finance Hans-Rudolf Merz demanded that the financial market do some housecleaning.
Thus, the Americans have a good deal of reason to claim victory. By setting a precedent with the UBS case, formerly number one in global financial management, they are announcing an attack on all tax evaders. This could be good news. However, it will still be necessary to ensure that the Anglo-Norman islands, for example, will play on a level field.
That leaves the responsibility to Finma, the Swiss Financial Market Supervisory Authority. How can the supervisory body of Swiss banks continue to affirm that the former leaders of UBS have not violated Swiss law? For its criminal conduct, the bank has already had to pay US$780 million in fines and, initially, hand over 255 names, to which will be added the information of some 4,500 other clients.
Victoire américaine
Frédéric Lelièvre
UBS a de quoi se réjouir, ses clients américains moins. La banque évite toute amende, et peut continuer ses activités aux Etats-Unis. Des milliers de ses titulaires de comptes vont en revanche voir leur nom livré au fisc
Mercredi, trois conseillers fédéraux ont détaillé l’accord de principe annoncé fin juillet pour tirer UBS des griffes du désormais célèbre IRS. Beaucoup de voix se sont élevées pour dire qu’il s’agissait d’un bon résultat. Sans doute à tort.
La Suisse ne va pas simplement accélérer la procédure pour livrer des noms. L’accord va en quelque sorte définir la taille des mailles du filet avec lequel l’IRS part à la pêche aux fraudeurs. Parce que la grande banque représente un risque systémique pour la Suisse, les Etats-Unis ont pu profiter de ses difficultés pour imposer leur quota de poissons.
En outre, le gouvernement suisse s’engage à faire de même pour d’autres banques helvétiques qui seraient dans une situation similaire. Le texte en français est moins explicite que sa version anglaise. Pourtant, l’IRS s’est empressé de souligner cet élément. De nouvelles demandes d’entraide sont peut-être déjà parties.
L’heure de vérité va sonner pour les établissements qui ont fait de l’évasion fiscale leur fonds de commerce. Hans-Rudolf Merz a d’ailleurs demandé hier à la place financière de faire le ménage.
Les Américains ont donc en bonne partie raison de clamer victoire. En créant un précédent avec le cas UBS, ex-numéro un mondial de la gestion de fortune, ils annoncent s’attaquer à tous les fraudeurs. Ce pourrait être une bonne nouvelle. Encore faudra-t-il s’assurer que les îles Anglo-Normandes, par exemple, joueront sur le même terrain.
Reste la responsabilité de la Finma. Comment l’organe de surveillance des banques suisses peut-il continuer d’affirmer que les anciens dirigeants d’UBS n’ont pas enfreint le droit helvétique? Pour son comportement criminel, la banque a déjà dû payer 780 millions de dollars d’amende, livrer 255 premiers noms, auxquels s’ajouteront les coordonnées de quelque 4500 autres clients.
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.
The madness lies in asserting something ... contrary to all evidence and intelligence. The method is doing it again and again, relentlessly, at full volume ... This is how Trump became president twice.