John McCain is taking the offensive. The latest two commercials from the Republican contender for the White House are particularly harsh. “He’s the biggest celebrity in the world” announces one of them, showing Barack Obama being cheered on last week in Berlin by 200,000 people. Under the photographers’ flashes, Obama, but also two tabloid regulars, Paris Hilton and Britney Spears. “But is he ready to lead?” asks a voice-over, highlighting the Democratic candidate’s opposition to any commercial oil prospecting off the North American coast, “Higher taxes, more foreign oil, that’s the real Obama!”
Scheduling
A few days earlier another electoral commercial threw doubt on the Illinois senator’s patriotism, confirming that he had cancelled a visit to meet injured GI’s at Landstuhl American military hospital during his stay in Germany, because the Pentagon refused permission to bring along journalists. The Democratic candidate justified this change of schedule by stating that he didn’t wish to turn the occasion into a campaign stunt. “Obama is self-serving, far more worried about his own image than the well being of the soldiers” said a leader of the Republican campaign. “McCain’s new tactic,” observes the conservative daily, The Wall Street Journal “consists of turning Obama’s strengths--for example his ability to pull in large crowds--into weaknesses.” In the face of Obama’s success, McCain, who is now mockingly referring to Obama as “the chosen one,” is starting to lose control and contradict himself. Having begun by criticizing his rival’s intention to “retreat in the face of the enemy” by pulling out American troops in Iraq within 16 months, he conceded last week that such a retreat from Iraq would be “a fairly acceptable time scale.”
In trying to take the initiative, he’s going straight for the jugular. According to a survey carried out by the University if Wisconsin, a third of McCain’s broadcasts mention his rival and are "aggressive in nature." Conversely, Obama only targets his rival in 10% of his commercials. In total, the two candidates have broadcasted more than 100,000 commercials in 10 months (costing 50 million dollars or 32 million euros).
"Childish"
The latest attacks by McCain on Obama have not found unanimous support. His ex-campaign director, John Weaver has deemed them “childish.” “Is John McCain stupid?” wonders an editorialist of the Wall Street Journal, asking whether the ex-professional soldier, who will celebrate his 72nd birthday at the end of August, “has the necessary concentration and intellectual discipline” to allow him not to be beaten by Obama. Particularly, given that the effectiveness of his aggressive tactics remains to be seen. The first survey conducted since Obama’s return from his European tour yesterday put him in the lead by 7 points (51 % of those polled would vote for him against 44% for McCain).
"Bizarre"
The Democratic candidate, for whom nothing can go wrong at present, is at risk from a very different danger. He shows an “arrogance which is even starting to irritate some journalists” cautions Dana Milbank, editorialist of the Washington Post. According to him, reporters from New Yorker magazine, whose latest satirical cover offended Obama’s campaign personnel, found themselves excluded from his latest press visit. Obama “is becoming presumptuous” he insists.
“The odds of us winning are very good” stated Obama on Monday, pleased to have met with foreign leaders with whom he "is counting on working during the next 8 to 10 years."
“Obama, arrogant?, I don’t think so” denied Robert Gibbs, manager of Obama’s press office, “there’s a slight difference between arrogance and self confidence.”
“Nobody thinks that Bush or McCain have a real answer for the challenges we face,” Obama retorted on Wednesday. “So what they are going to try to do is make you scared of me. You know, he's not patriotic enough. He's got a funny name, he doesn't look like all of those other presidents.”
McCain dégaine sans faire mouche
Etats-Unis. Les spots agressifs des républicains n’entament pas l’avance d’Obama.
De notre correspondant à Washington PHILIPPE GRANGEREAU
QUOTIDIEN : vendredi 1 août 2008
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John McCain passe à l’offensive. Les deux derniers spots publicitaires du prétendant républicain à la Maison Blanche sont particulièrement gratinés. «C’est la personne la plus célèbre du monde», commence l’un d’eux en montrant Barack Obama, acclamé la semaine dernière par 200 000 personnes à Berlin. Sous les flashs des photographes, Obama, mais aussi deux abonnées des magazines à scandale, Britney Spears et Paris Hilton. «Mais est-il prêt à diriger ?», demande une voix off en soulignant l’opposition du candidat démocrate à toute prospection des compagnies pétrolières au large des côtes américaines. «Davantage d’impôts, davantage de pétrole étranger, voilà le vrai Obama !»
Planning. Quelques jours plus tôt, une autre publicité électorale jetait un doute sur le patriotisme du sénateur de l’Illinois, en affirmant que celui-ci avait renoncé à rendre visite à des GI blessés à l’hôpital militaire américain de Landstuhl, durant son séjour en Allemagne, parce que le Pentagone refusait qu’il amène avec lui des journalistes. Le candidat démocrate a justifié ce changement de planning par sa volonté de ne pas transformer une telle occasion en argument de campagne. «Obama est un arriviste plus soucieux de sa propre image que du bien-être des soldats», estime un responsable de la campagne républicaine. «La nouvelle tactique de McCain, analyse le quotidien conservateur Wall Street Journal, consiste à faire du point fort d’Obama - sa capacité à attirer les foules - une faiblesse».
Face au succès d’Obama, qu’il appelle par dérision «l’élu», McCain commence à perdre la tête et à se contredire. Critiquant au départ la volonté de son rival de «battre en retraite sous le feu ennemi» en retirant les troupes américaines d’Irak en seize mois, il concédait la semaine dernière qu’un tel projet de retrait d’Irak «est un calendrier plutôt acceptable».
Pour reprendre l’initiative, il cogne sans détour. Selon une enquête réalisée par l’Université du Wisconsin, un tiers des publicités de McCain mentionnent son rival et sont «de nature négative». A l’inverse, Obama ne vise son rival que dans 10 % de ses spots. Au total, les deux candidats ont diffusé, depuis deux mois, plus de 100 000 spots (pour un coût de 50 millions de dollars, soit 32 millions d’euros).
«Puériles». Les dernières attaques de McCain contre Obama ne font pas l’unanimité. Son ancien directeur de campagne, John Weaver, les juge «puériles». «Est-ce que John McCain est stupide ?», s’interroge un éditorialiste du Wall Street Journal en se demandant si l’ancien militaire de carrière, qui fêtera ses 72 ans fin août, «possède la concentration suffisante et la discipline intellectuelle» qui peut lui permettre de «ne pas se faire avoir» par Obama. D’autant que l’efficacité de ces méthodes agressives reste à prouver. Le premier sondage réalisé après le retour d’Obama de sa tournée à l’étranger accordait hier à celui-ci une avance de sept points (51 % des intentions de vote, contre 44 % pour McCain).
«Bizarre». Le candidat démocrate, à qui pour l’instant tout semble réussir, est guetté par un tout autre péril. Il fait montre d’une «arrogance qui commence même à irriter certains journalistes», met en garde l’éditorialiste du Washington Post, Dana Milbank. Les reporters du magazine New Yorker, dont la dernière couverture satirique a déplu au personnel de campagne d’Obama, se sont vus exclure de son dernier voyage de presse, rapporte le commentateur du Post. Obama «devient présomptueux», insiste-t-il.
«Nous avons de bonnes chances de l’emporter», s’est en effet avancé Obama, lundi, en se félicitant d’avoir fait la connaissance de leaders étrangers «avec lesquels [il] compte bien avoir affaire dans les huit à dix prochaines années».
«Obama serait arrogant ? Je ne crois pas, se défend Robert Gibbs, le responsable du service de presse d’Obama. Il y a une légère différence entre l’arrogance et la confiance en soi.» «Personne ne pense que McCain ou Bush peuvent apporter de bonnes réponses aux défis actuels, rétorquait Obama mercredi. C’est pour ça qu’ils essaient de vous inciter à avoir peur de moi. Vous savez, en disant que je ne suis pas assez patriotique, que j’ai un nom bizarre et une tête qui ne ressemble pas à celles des autres présidents.»
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The elderly president, vengeful and bearing a grudge, is conducting an all-out war against individuals, private and public institutions, cities and against U.S. states.