The Chinese economy is largely export-oriented, and the giant governmental recovery plan follows this trend. However, as noted by William Duval of Alternatives Economiques, this will cause European and United States trade deficits to worsen. What to do?
Barack Obama was in China last week for his first visit to what has become the preferred partner, both politically and economically, of the American superpower. Iran, Afghanistan, North Korea, Copenhagen . . . many difficult issues were on the table, but none has seen significant progress. This is especially true of Chinese currency revaluation.
In recent years, the growing trade surplus of China's economy has mirrored the growing U.S. deficit. This is one of the root causes of the crisis from which we may be slowly recovering: Americans have become increasingly and excessively indebted as they consume more than they produce, covering the difference with Chinese money – money the Chinese lend them because, they, on the other hand, increasingly consume less than they produce.
For now, China, with its 1.4 billion people, still has the economic structure of a "small country," closer to that of the Netherlands than to that of the U.S. or Europe. In the U.S. or Europe, foreign trade amounts to about 20 percent of the gross domestic product (GDP), while in China it is over 80 percent. In order to rebalance the global economy and, thus, limit the risk of a future crisis, it would be necessary for the Chinese economy to reorient itself and give greater priority to its domestic market.
However, that is a far cry from the path chosen by Chinese authorities. The fantastic recovery plan launched in early 2008, which registered some success in the short term, is essentially a recovery plan to boost Chinese exports. It was particularly associated with a policy to re-anchor the yuan, the Chinese currency, over the dollar, though in previous years Chinese authorities had allowed some degree of currency revaluation. In addition, this is while the dollar is still falling against other currencies, the euro in particular.
Clearly, the export industries lobby is infinitely more powerful in Beijing than that of the Chinese peasants of the interior, who would also love to benefit a bit from the country's growth and finally have a health system that works, mechanisms of social protection, etc. It must be said that China has the extraordinary situation of being both the last major Communist dictatorship in the World and an ultra-liberal paradise where free trade unions are banned . . .
On the occasion of Barack Obama's visit to China, many voices highlighted the magnitude of the threat posed by China's recovery strategy to the global economy and urged the U.S. president to be firm on this issue. This was particularly the case of Nobel laureate and U.S. economist, Paul Krugman, in one of his columns for the New York Times. Dominique Strauss Kahn, head of the International Monetary Fund (IMF) also reiterated his call for a revaluation of the yuan.
As usual, we can only deplore the total absence of European authorities in this important debate concerning the post-crisis environment: Europeans, who each court the Chinese authorities to win contracts for their national champions, are totally unable to define a common position on this issue, as on many others. This, despite the fact that the trade imbalance of the [European] Union vis-à-vis China is becoming more important than that of the Americans, due to pressure from the rising euro against the dollar, and, therefore, the yuan . . .
Obama n'a pas convaincu la Chine, dommage pour nous
L'économie chinoise est essentiellement tournée vers l'exportation, et le gigantesque plan de relance du gouvernement s'inscrit dans cette voie. Mais alors, comme le dit Guillaume Duval d'Alternatives Economiques , les déficits commerciaux de l'Europe et des Etats-unis vont encore s'aggraver. Que faire?
Barack Obama était en Chine la semaine dernière pour sa première visite dans ce qui est devenu le partenaire privilégié, tant politique qu'économique, de la superpuissance américaine à l'échelle mondiale. Iran, Afghanistan, Corée du Nord, Copenhague… les dossiers épineux étaient nombreux sur la table, mais aucun n'a progressé de façon significative. C'est le cas en particulier du dossier de la réévaluation de la monnaie chinoise.
Ces dernières années, les surplus commerciaux croissants de l'économie chinoise ont été le pendant des déficits, eux aussi croissants, des Etats-Unis. Ils sont donc une des causes profondes de la crise dont nous sommes peut-être en train de sortir lentement : les Américains se sont endettés de façon de plus en plus excessive pour consommer davantage que ce qu'ils produisent avec l'argent chinois − l'argent que les Chinois leur prêtent parce que, eux, consomment moins que ce qu'ils produisent, et cela également dans des proportions croissantes.
Pour l'instant, la Chine, un pays de 1,4 milliard d'habitants, a toujours une structure économique de « petit pays », plus proche de celle des Pays-Bas que des Etats-Unis ou de l'Europe : aux Etats-Unis ou en Europe, le commerce extérieur à la zone pèse en effet de l'ordre de 20 % du produit intérieur brut (PIB), tandis qu'en Chine il dépasse les 80 %… Pour espérer rééquilibrer l'économie mondiale, et donc limiter le risque d'une prochaine crise, il serait indispensable de réorienter l'économie chinoise en priorité vers son marché intérieur.
Ce n'est cependant pas du tout la voie que sont en train de prendre les autorités chinoises. Le plan de relance fantastique lancé début 2008, et qui a rencontré un certain succès à court terme, reste essentiellement un plan de relance des exportations chinoises. Il a été associé en particulier à une politique de réancrage du yuan, la monnaie chinoise, sur le dollar, alors qu'au cours des années précédentes, les autorités chinoises l'avaient laissé se réévaluer quelque peu. Et cela alors que le dollar baisse par rapport aux autres monnaies, et notamment à l'euro. Manifestement, le lobby des industries exportatrices est infiniment plus puissant à Pékin que celui des paysans chinois de l'intérieur, qui aimeraient bien profiter un peu eux aussi de la croissance et avoir enfin un système de santé qui fonctionne, des mécanismes de protection sociale… Il faut dire que la Chine présente cette situation extraordinaire d'être à la fois la dernière grande dictature communiste au monde et un paradis ultralibéral où, notamment, les syndicats libres sont interdits…
A l'occasion de la visite en Chine de Barack Obama, de nombreuses voix se sont élevées pour souligner l'ampleur de la menace que cette stratégie fait peser sur l'économie mondiale et exhorter le président américain à la fermeté sur ce dossier. C'est notamment le cas du prix Nobel d'économie américain Paul Krugman dans une de ses chroniques du New York Times. Dominique Strauss Kahn, le patron du Fonds monétaire international (FMI), a lui aussi rappelé son souhait d'une réévaluation du yuan.
Comme d'habitude, on ne peut que déplorer l'absence totale des autorités européennes dans ce débat essentiel pour l'après-crise : les Européens, qui courtisent chacun pour leur compte les autorités chinoises en vue de décrocher des contrats pour leurs champions nationaux, sont totalement incapables de définir une position commune sur ce dossier, comme sur beaucoup d'autres. Et cela alors même que le déséquilibre commercial de l'Union vis-à-vis de la Chine est en train de devenir plus important encore que celui des Américains, sous la pression de la hausse de l'euro à l'égard du dollar, et donc du yuan…
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The economic liberalism that the world took for granted has given way to the White House’s attempt to gain sectarian control over institutions, as well as government intervention into private companies,
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