The relationship between China and the United States is too critical to be re-questioned by arms sales to Taiwan. However, the very strong reaction from Beijing to the $6.4 billion of supplies to the nationalist island opens a disturbing period of agitation between the two largest countries in the world.
Washington is obliged by the 1979 Taiwan Relations Act to provide Taipei with the necessary defensive weapons. Every administration should do the same, even if only for domestic political reasons relating to congressional power.
The timing is never innocent. This time, it follows a sequence of U.S. discontentment: the less successful visit to China of Obama in mid-November, Beijing's refusal to revalue the Yuan, the failure of the Copenhagen conference on climate [change], conflict over Google and China's refusal to consider sanctions against Iran.
Arms sales are more consistent from the days of George W. Bush. They do not concern the F-16 fighters claimed by Taiwan but include 60 Blackhawk helicopters. They come at a time when China, proud of having gone through the global economic crisis much better than any other country, is becoming increasingly powerful internationally.
Thus, this time, Beijing’s reaction is harder than the previous ones. The recently restored military contacts are suspended and, above all, there is a threat of trade sanctions against the U.S. companies involved, including Boeing. The speech about U.S. "interference" in the vital interests of China flatters a Chinese skin-deep nationalism.
Barack Obama, too, flatters his electorate by reacting to what is considered Chinese bad will. All this confirms the usual diplomatic game between Washington and Beijing. Provided they stay there.
How can Obama expect to double U.S. exports, as he promised in his State of the Union address, without obtaining a revaluation of the Yuan? As for China, it still requires foreign manufacturers to develop its aviation industry.
The reason requires the establishment of a modus vivendi between the current and future superpowers.
Washington-Pékin : le ton monte
La relation entre la Chine et les États-Unis est trop cruciale pour être remise en cause par les ventes d'armes à Taïwan. Mais la réaction très ferme de Pékin aux 6,4 milliards de dollars de fournitures à l'île nationaliste ouvre une période d'agitation inquiétante entre les deux pays les plus importants de la planète.
Washington est tenu par le Taiwan Relation Act de 1979 de fournir à Taïpeh les armes défensives nécessaires. Chaque Administration doit en passer par là, ne serait-ce que pour des raisons de politique intérieure, liées au pouvoir du Congrès.
Le moment choisi n'est jamais innocent. Cette fois, il fait suite à une séquence de désagréments américains : la visite en Chine peu réussie d'Obama à la mi-novembre, le refus de Pékin de réévaluer le Yuan, l'échec de la conférence de Copenhague sur le climat, le conflit à propos de Google et le refus chinois d'envisager des sanctions contre l'Iran.
Les ventes d'armes sont plus conséquentes que du temps de George W. Bush. Elles ne concernent pas les chasseurs F-16 réclamés par Taïwan mais comprennent notamment 60 hélicoptères Blackhawk. Elles interviennent au moment où la Chine, fière d'avoir traversé la crise économique mondiale beaucoup mieux qu'aucun autre pays, s'affirme de plus en plus sur la scène internationale.
Ainsi la réaction de Pékin est-elle un ton au-dessus de celle des fois précédentes. Les contacts militaires récemment rétablis sont suspendus et, surtout, la menace est brandie de sanctions commerciales contre les entreprises américaines impliquées, parmi lesquelles Boeing. La rhétorique sur l'« ingérence » américaine dans les intérêts vitaux de la Chine flatte un nationalisme toujours à fleur de peau.
Barack Obama, lui aussi, cajole son électorat en répliquant à ce qui est perçu comme de la mauvaise volonté chinoise. Tout cela ressort du jeu diplomatique habituel entre Washington et Pékin. Mais à condition d'en rester là.
Comment Obama peut-il espérer doubler les exportations américaines -comme il l'a promis dans son discours sur l'état de l'Union- sans obtenir une réévaluation du Yuan ? Quant à la Chine, elle a encore besoin des constructeurs étrangers pour développer son industrie aéronautique.
La raison voudrait qu'entre la superpuissance d'aujourd'hui et celle de demain un modus vivendi s'installe.
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It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.