“Yes we can!” Barack Obama was triumphantly elected two years ago as president, sparking excessive hope around the world. Today, the Democrats are recovering from a severe defeat in the midterm elections. This failure is also their own. Even though the sanction vote did not end up as such a debacle for Democrats as people had feared, the Republicans easily took over the House of Representatives and scored seats in the Senate without acquiring the majority. The wave of Republican victory stopped at the frontiers of California. What a weak consolation!
The causes of defeat are known: the obstinately rising unemployment rate, the feeling that the middle class is threatened and Obama’s health care reform. The president disappointed his supporters and disgusted his adversaries with his shortcomings. The risk of a politically divided America is the paralysis between the House with a Republican majority and a Democratic president.
Of course, the cohabitation is a quasi-tradition in the United States and does not necessarily put a stop to all reform. In his time, Republican Ronald Reagan proved this, and so did Bill Clinton. But the biggest difference is that America today is coming out of the worst crisis since the 1930s. If the country maintains its rank as the strongest world power, it will be competing more and more with China and other emerging world powers. However, any paralysis could prevent President Obama from achieving necessary reforms, such as financial regulation, or force him to accept the continuation of tax cuts adopted under George Bush.
The question is to find out if the Republicans are ready for compromise and for Barack Obama to return to the realities of American politics. If the art of discourse and promises are important, under no circumstances will he replace the difficult negotiations to secure the majority in Congress. But Barack Obama has the key to construct a “consensus”: From now on, the Republicans will be in part responsible for his failures. In addition, they risk being embarrassed by the ultraconservatives of the tea party, who are considered to have contributed to their victory. There is a certainty, like the future Republican Speaker of the House John Boehner said: Barack Obama is going to have to change directions. But to where?
Yes we can ! » Barack Obama avait été élu triomphalement il y a deux ans à la Maison-Blanche, suscitant un espoir démesuré dans le monde. Aujourd'hui, les démocrates essuient une sévère défaite aux élections de mi-mandat. Cet échec est aussi le sien. Même si le vote sanction n'a pas conduit à la débâcle pour les démocrates que certains redoutaient, les républicains se sont emparés facilement de la Chambre des représentants et ont marqué des points au Sénat, sans néanmoins y acquérir la majorité. La vague républicaine s'est arrêtée aux frontières de la Californie. Faible consolation ! Les causes de la défaite sont connues : un chômage obstinément élevé, un sentiment que les classes moyennes sont menacées et une réforme de la santé du président Obama qui a déçu ses partisans pour ses insuffisances mais révulsé ses adversaires. Le risque pour une Amérique divisée politiquement, c'est la paralysie entre une Chambre à majorité républicaine et un président démocrate. Certes la cohabitation est une quasi-tradition aux Etats-Unis et n'est pas forcément un frein à toute réforme. Le républicain Ronald Reagan en son temps l'a prouvé. Bill Clinton aussi. Mais la grande différence est que l'Amérique d'aujourd'hui sort à peine de la pire crise qu'elle ait connue depuis les années 1930. Si elle maintient dans le monde son rang de première puissance, elle est de plus en plus concurrencée par la Chine et d'autres puissances émergentes. Or toute paralysie pourrait empêcher le président Obama de parvenir à des réformes nécessaires, comme celle de la régulation financière, ou encore l'obliger à accepter le maintien des réductions d'impôt adoptées sous George Bush. La question est de savoir si les républicains sont prêts au compromis et Barack Obama à revenir aux réalités de la politique américaine. Si l'art du discours et des promesses est important, il ne saurait remplacer les difficiles tractations pour s'assurer des majorités au Congrès. Mais Barack Obama a une carte pour construire des « consensus » : les républicains seront désormais en partie responsables de ses échecs. Ils risquent en outre d'être gênés par les ultraconservateurs des Tea Parties, qui estiment avoir contribué à leur victoire. Il y a une certitude, comme l'a dit le futur speaker de la Chambre, le républicain John Boehner : Barack Obama va devoir changer de direction. Mais jusqu'où ?
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The economic liberalism that the world took for granted has given way to the White House’s attempt to gain sectarian control over institutions, as well as government intervention into private companies,
It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.