The Democrat Barack Obama came out the winner of the second presidential debate, in which he opposed John McCain. The latter staked his all on this debate, even proposing a 300 billion dollar plan to pay off subprime loans. But, the Republican candidate seems to have lost the debate after being judged unconvincing and too aggressive by the first polls.
Americans expected an eventful clash between John McCain, who no longer has anything to lose, and Barack Obama. Boredom, however, dominated the second televised debate in the American presidential campaign. The two candidates clashed on topics ranging from taxes, the best way to assist the middle class, and the financial crisis the worst since the Great Depression according to Obama. The Republican senator of Arizona, criticized for not having reacted earlier to the grave financial unrest, approached this widely awaited meeting under the pressure of the polls, which consider Obama as the better placed candidate to deal with the economic downturn.
John McCain was forced to innovate, by detailing rather confusingly, an outline of a new government program, piloted by the Department of the Treasury. His big plan calls for the buyback of home loans that American households can no longer pay back, the famous subprime loans, and to replace them with new fixed-rate loans. According to his campaign team, this real estate rescue plan would cost approximately 300 billion dollars.
A Brief Raising of Voices
However, the Democrats of Congress had already proposed this idea last June. Surfing on a theme which he has used repeatedly, Barack Obama judged that the middle class, not only the large Wall Street businesses, needed urgent measures, including large tax reductions, in order to be able to revive consumption. He also called for sanctions against Wall Street executives. For the Illinois senator, the verdict is clear: the crises were fueled by the politics of deregulation strongly encouraged by President Bush and supported by Senator McCain.
A remark that pushed the republican to retort with an unexpected and aggressive outburst: Freddie Mac and Fanny Mae, with the encouragement of Barack Obama and his Democrat friends, are the true causes of the crisis. He concluded his tirade by saying: Americans are angry, they are defeated and they are a little scared. After this heated exchange, the debate shifted towards foreign policy. The last part of the debate was more or less consensual: the two candidates agreed with each other on several subjects, including the strengthening of sanctions against Iran.
This second debate in the American presidential campaign between John McCain and Barack Obama was considered as one of the last chances for the Republican candidate to reverse his downward spiral. But the first poll, conducted by CNN, called Obama the winner, with 54% of the votes, while McCain received only 30% of the votes. But it is important to remember that these studies were conducted on the American public, not on the electors who will vote in one month. Nevertheless, one must notice that Barack Obama is inevitably moving closer to the White House.
Mercredi 08 Octobre 2008
Obama plus proche de la victoire
>> Le démocrate Barack Obama est sorti vainqueur du deuxième débat, très ennuyeux, qui l'opposait à John McCain. Ce dernier jouait son va-tout, allant jusqu'à proposer un plan de 300 milliards de dollars pour rembourser les crédits subprime. Mais, jugé trop agressif et peu convaincant dans les premiers sondages, le candidat républicain semble avoir perdu l'affrontement.
McCain est resté en arrière-plan d'un débat dominé par Obama. (Reuters)McCain est resté en arrière-plan d'un débat dominé par Obama. (Reuters)
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Les Américains attendaient une joute mouvementée entre John McCain, qui n'a plus rien à perdre, et Barack Obama. L'ennui a finalement dominé le second débat télévisé de la campagne présidentielle américaine. Les deux candidats se sont affrontés sur les impôts et sur la meilleure manière de venir en aide aux classes moyennes, sur fond de crise financière - "la pire depuis la Grande Dépression" pour le démocrate. Le sénateur républicain de l'Arizona, critiqué pour ne pas avoir su réagir plus tôt aux graves turbulences financières, abordait ce rendez-vous très médiatisé sous la pression des sondages, qui considèrent Obama comme le mieux placé pour appréhender les enjeux économiques.
John McCain a donc dû innover, en détaillant, de façon un peu confuse, les grandes lignes d'un nouveau programme gouvernemental, piloté par le département du Trésor. Sa grande idée est le rachat des prêts immobiliers que les foyers américains ne peuvent plus rembourser, les fameux crédits subprime, et de les remplacer par de nouveaux prêts à taux fixe. Selon son équipe de campagne, ce plan de sauvetage de l'immobilier coûterait environ 300 milliards de dollars.
Une brève hausse de ton
Mais l'idée avait déjà été soumise en juin dernier par les élus démocrates du Congrès. Surfant sur un thème qu'il maîtrise, Barack Obama a jugé, lui, que les classes moyennes, et pas uniquement les grandes entreprises financières de Wall Street, avaient besoin de mesures d'urgence, incluant de fortes réductions d'impôts, pour pouvoir relancer la consommation. Il s'est également prononcé pour des sanctions contre les cadres exécutifs de Wall Street - comme la suppression de leurs primes. Pour le sénateur de l'Illinois, le verdict est limpide: la crise a été alimentée par les politiques de dérégulation "fortement encouragées par le président Bush et soutenues par le sénateur McCain."
Une remarque qui a poussé le républicain à effectuer une sortie inattendue tant elle était agressive: "Freddie Mac et Fanny Mae, avec l'encouragement de Barack Obama et ses amis démocrates, sont les véritables responsables de la crise." Et de conclure sa tirade par la sentence: "Les Américains sont en colère, ils sont ulcérés et ils ont un peu peur." Après cette passe d'armes, le débat s'est orienté vers la politique étrangère. Une dernière partie plutôt consensuelle: les deux candidats se sont mis d'accord sur plusieurs sujets, comme le renforcement des sanctions contre l'Iran.
Ce deuxième débat de la campagne présidentielle américaine entre John McCain et Barack Obama était considéré comme l'une des dernières chances pour le candidat républicain d'inverser la tendance. Mais le premier sondage, effectué par la chaîne d'information CNN, a donné le démocrate vainqueur, avec 54% des intentions de vote. John McCain ne réunit que 30% des voix. Mais il ne faut pas oublier que ces études sont réalisées sur la population américaine, et non sur les grands électeurs, qui votent dans un mois. Néanmoins, force est de constater que Barack Obama se rapproche inévitablement de la Maison blanche.
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It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.