Everything You Have Ever Wanted to Know About the American Elections by Vincent Michelot, Gallimard, 128 pages, 13,50 euros
Barack Obama or John McCain ? Rarely has an American campaign ever sparked such excitement in France. This 44th presidential election is special, more so than is known: this is the first time since 1928 when neither member of the Executive Branch, president or vice-president, will be in the electoral battle, confirms Roger Persichino. It may also be the year when an African-American is elected President of the United States.
Some days, or rather ballots, are still left before the election, as the House of Representatives will change on November 4th, as will some sheriffs, judges .who will be elected at the local level, the authors note.
In Everything You Have Ever Wanted to Know About the American Elections, Bernard Brown, professor at City College in New York, tackles above all what he sees as misconceptions of America by the French. He knows both countries well.
For example, for a number of French citizens, money alone should be able to win an electoral victory in the United States. Wrong, says the professor, because often times the candidate who raises the most campaign funds doesnt win.
General de Gaulle compared the national conventions in the United States to some bazaars. For a long time, candidate selections have been the fruits of negotiations between bosses in smoke-filled rooms during the conventions.
Roger Persichino offers a historical perspective. Nevertheless, he is conscious throughout of French confusion with this complex system, much like Bernard Brown. In the end, the 558 noteworthy electors for a population of 250 million voting-age Americans will have the last word in electing the 44th president of the United States on December 15th. This electoral college is nevertheless chosen well by over 130 to 150 million voters on November 4th.
But it remains to be seen what power the next American president will have. In simple terms, Vincent Michelot, professor at IEP in Lyon, tries to sketch the inexorable imperialization of the American presidency, freeing itself more and more from legislative power, that being Congress. With George Bush, the author asserts, he has even spoken of the Terror Presidency.
TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LES ÉLECTIONS AMÉRICAINES par Vincent Michelot Gallimard, 128 pages, 13,50 euros.
Barack Obama ou John McCain ? Rarement une campagne électorale aux Etats-Unis n'aura suscité une telle passion en France. Cette élection présidentielle, la 55e du genre, est exceptionnelle, il est vrai, à plus d'un titre. C'est en effet la première fois depuis 1928 qu'aucun membre de l'exécutif antérieur, président ou vice-président ne participe à l'affrontement électoral, affirme Roger Persichino. C'est peut-être aussi l'année où un Afro-Américain sera élu président des Etats-Unis.
A quelques jours de l'élection, ou plutôt des scrutins, car le 4 novembre prochain la Chambre des représentants sera renouvelée, des shérifs, des juges... seront aussi élus au niveau local, les auteurs font oeuvre de pédagogie.
Dans « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les élections américaines », Bernard Brown, professeur à la City University of New York s'attaque avant tout à ce qu'il conçoit comme les idées fausses des Français sur l'Amérique. Il connaît bien les deux pays.
Ainsi pour nombre de Français, l'argent permettrait de remporter la victoire électorale aux Etats-Unis. Erreur, répond le professeur, car souvent ce n'est pas le candidat qui a levé le plus de fonds pour sa campagne qui est élu.
Le général de Gaulle comparait les conventions nationales aux Etats-Unis à des kermesses. Depuis longtemps, les investitures des candidats ne sont plus le fruit de négociations entre boss qui avaient lieu lors de ces conventions dans des salles enfumées.
Roger Persichino présente, lui, ses réflexions dans une perspective plus historique. Comme Bernard Brown néanmoins, il est tout au long de son ouvrage conscient de la confusion en France sur ce système complexe. Car finalement ce sont bien 558 grands électeurs sur une population d'un peu plus de 250 millions d'Américains en âge de voter, qui auront le 15 décembre prochain le dernier mot pour élire le 44e président des Etats-Unis. Ce collège électoral est néanmoins bien désigné par environ 130 à 150 millions d'électeurs le 4 novembre...
Mais reste à savoir quel pouvoir aura le prochain président américain. En termes simples, dans un petit ouvrage illustré, Vincent Michelot, professeur à l'IEP de Lyon, tente de dessiner l'inexorable « impérialisation » de la présidence américaine s'affranchissant de plus en plus du pouvoir législatif, celui du Congrès. Avec George Bush, rappelle l'auteur, on a même parlé de la « présidence de la terreur ».
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The economic liberalism that the world took for granted has given way to the White House’s attempt to gain sectarian control over institutions, as well as government intervention into private companies,
The madness lies in asserting something ... contrary to all evidence and intelligence. The method is doing it again and again, relentlessly, at full volume ... This is how Trump became president twice.
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