Barack Obama has won by a small margin. The Republicans were driven back in the House of Representatives. The Senate hardly moved. The extremism of several Republican candidates allowed for the victory of Democratic candidates in the Senate. The Republican Party must now decide if it wants to be a large governing party or a small oppositional party. Overall, America has become what California has represented for the Republicans for years: A racially diverse state, populated by minorities that demand a great deal from public services. This is not the traditional Republican model. If they do not adapt, they will be marginalized on the long term.
That is not the most important thing.
What counts today is the way Barack Obama wishes to govern. Does he want to be a man of compromise and try, if necessary, to divide Republicans torn by their Tea Party? Or does he want to do the very minimum and wait until the Democratic legislators regain all their power in two years?
The urgency to reduce public spending, to make financial reforms and to increase revenue, begs for the first scenario. I fear that the president will choose the second and will be aided in this bad choice by the extremist Republican leaders. If Wall Street falls today, it will be because this fear is shared by many. If Barack Obama really thinks that the rich are responsible for the woes of the United States, if he thinks that small entrepreneurs are really reactionaries because they are forced to fire employees because they had to pay their insurance premiums, America is doomed.
America wants to believe that Barack Obama is a pragmatic centrist. It also wants its legislators to govern instead of defending policies without ever backing down, especially about subjects unrelated to economic urgency, like abortion.
The budget deficit has reached seven percent of the GDP. Public debt, across all categories, represents 100 percent of the GDP. America cannot afford to continue like this. President Obama will have to make some cuts and get personally involved with negotiations that he hates. He will have to work with Republicans who despise him. That is the price to pay for the essentially negative campaign that he led for over a year. He must identify some viable reductions in public spending. He will not simply be able to count on the economies of the wars in Iraq and Afghanistan that are nearing an end. The American press, who love him, will have to recognize that governing is not just about making speeches and distilling grand politically correct but very vague messages such as “the defense of the middle classes.”
The Fed maintains a slight economic increase by sustaining real interest rates at zero. This could not last forever; as such there is a slow but sure increase. Real estate is picking up. American optimism is at its highest since 2008. If Europe was not sinking, we could almost be optimistic ourselves. Alas, America and its president cannot afford to make difficult and politically risky decisions.
Barack Obama a gagné de très peu. Les républicains ont été reconduits à la Chambre des représentants. Le Sénat n'a guère bougé. L'extrémisme de plusieurs candidats républicains a favorisé la victoire au Sénat de candidats démocrates. Le Parti républicain doit maintenant décider s'il veut être un grand parti de gouvernement ou un petit parti d'opposition. En gros l'Amérique est devenue ce que réprésente déjà la Californie pour les républicains depuis des années: un État racialement diversifié, peuplé de minorités qui exigent beaucoup de services publics. Ce n'est pas le modèle traditionnel des républicains. S'ils ne s'adaptent pas, ils seront marginalisés durablement.
Là n'est pas le plus important.
Ce qui compte aujourd'hui est la manière dont Barack Obama veut gouverner. Veut-il être un homme de compromis, au besoin en essayant de diviser des républicains tiraillés par leur Tea Party ? Veut-il en faire le minimum et attendre dans deux ans que les législatives redonnent tous les pouvoirs au Parti démocrate ?
L'urgence de réduction des dépenses publiques, de réforme fiscale et d'augmentation des recettes, plaide pour le premier scénario. Je redoute que le Président choisisse le second. Et qu'il soit aidé dans ce mauvais choix par des leaders républicains jusqu'au boutistes. Si Wall Street plonge aujourd'hui, c'est bien parceque cette crainte est partagée par beaucoup. Si Barack Obama croit vraiment que les riches sont responsables des malheurs des États-Unis, s'il pense que les petits patrons sont vraiment des réactionnaires parcequ'ils sont obligés de licencier des employés, faute de pouvoir leur payer des primes d'assurance maladie, l'Amérique est mal partie.
L'Amérique veut croire que Barack Obama est un pragmatique centriste. Elle souhaite aussi que ses législateurs gouvernent au lieu de défendre des positions de principe sans jamais en démordre. Surtout sur des sujets sans rapport avec l'urgence économique, comme l'avortement.
Le déficit budgétaire atteint 7% du PIB. La dette publique, toutes catégories confondues, représente 100% du PIB. L'Amérique ne peut pas se permettre de continuer ainsi. Il va falloir que le Président Obama tranche. Il va devoir s'investir personnellement dans des tractations qu'il déteste. Il va devoir travailler avec des républicains qui le méprisent. C'est le prix à payer pour la campagne essentiellement négative qu'il a mené depuis plus d'un an. Il va devoir identifier de véritables réductions de dépenses publiques. Il ne pourra pas simplement compter sur les économies des guerres en Irak et Afghanistan qui touchent à leurs fins. La presse américaine qui l'adore va devoir reconnaître que l'exercice du pouvoir ne consiste pas simplement à faire des discours et distiller des grands principes politiquement corrects mais très vagues comme "la défense des classes moyennes".
La Fed entretient une croissance fragile en maintenant des taux d'intérêts réels nuls. Cela ne pourra pas durer éternellement. Pour autant la croissance est modeste mais réelle. L'immobilier reprend. L'optimisme des américains est remonté au plus haut depuis 2008. Si l'Europe n'était pas en train de couler, on pourrait presque être optimiste. Hélas, l'Amérique et son Président ne pourront pas faire l'économie de décisions difficiles et politiquement risquées.
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Elon Musk’s recent push to launch a new nationwide party ... not only comes off as pretentious but also sets a fundamentally new trend in U.S. politics.