Outrage from colleagues; the powerful image of major hotel employees in uniform, backed by unions — these will mark the opening day of the DSK trial. Not maids from musical comedies but responsible women — often immigrants and claimants. They work like beasts to achieve their American dream, and they want to be respected. The NYT noted and observed the phenomenon. This was not a Stanley Donen or Woody Allen film. It was serious.
The tone totally changed yesterday, and French protagonists and their American lawyers looked a bit unsettled before the turn of events. Shouts of "Shame on you!" set the tone of what the prosecutor seems to want to make of this trial: an exemplary moment of dignity.
The indictment was "improvised" by Kenneth Thompson, the new lawyer for Nafissatou Diallo, DSK’s accuser. He used the most virulent language with regard to the rich hotel guest, who should not get away unscathed just because he is rich and powerful. He offered a new dimension to the situation by stating that the alleged victim would come tell of the wrong that was done to her by her attacker, that she fights for all sexually abused women, and that she is courageous, with accents of Saint-Just and an impressively quiet strength.
Yesterday may have been the first time since May 14 that we felt that the spectacle orchestrated by the media was reclaimed by the legal system with a very political statement whose stake goes far beyond the DSK case itself.
La révolte des collègues. L'image forte des employées de grands hôtels, en tenue, soutenues par les syndicats, marquera la journée d'ouverture du procès DSK. Pas des soubrettes de comédie musicale mais des femmes responsables, souvent venues de l'immigration et porteuses de revendications. Elles travaillent comme des brutes pour conquérir leur rêve américain et veulent être respectées. Le NYT le note et observe le phénomène. On n'était ni dans Stanley Donen ni dans Woody Allen. C'était grave.
Le ton a carrément changé hier et les protagonistes français et leurs avocats américains avaient petite mine devant la tournure des évènements. Les cris de "Shame on you!" donnaient le ton de ce que le procureur semble vouloir faire de ce procès: un moment exemplaire de dignité.
Le réquisitoire "improvisé" de Kenneth Thompson, le nouvel avocat de Nafissatou Diallo, l'accusatrice de DSK. Il a tenu le langage le plus virulent à l'égard du riche client de l'hôtel qui ne doit pas s'en tirer indemne. Parcequ'il est riche et puissant. Il a donné une nouvelle envergure à la situation en déclarant que la présumée victime viendrait dire tout le mal qui lui a été fait par son agresseur. Et qu'elle se bat pour toutes les femmes abusées sexuellement. Et qu'elle est courageuse. Des accents de Saint-Just et une force tranquille impressionnante.
C'est peut-être hier pour la première fois depuis le 14 mai qu'on a senti que le sens du spectacle orchestré par les media était récupéré par la justice avec un propos très politique: son enjeu dépassant largement le cas DSK lui-même.
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