But why so much hatred? On Wednesday morning, many people made their disapproval known after seeing the laboratory Boston Dynamics’ latest video. Boston Dynamics is an affiliate of Alphabet Inc., the parent company of Google that specializes in the production of robots.
These are often incredible robots that reinvent the concepts of robotics and movement. Atlas was the main character in Wednesday's short demo video. Atlas is a humanoid robot; he walks in the snow, slips but avoids falling, collects cardboard boxes and then puts them on shelves. It looks like nothing special, but it is actually very impressive and shows the progress made in the robotics sector (i.e., very rapid progress, as we humans needed several hundred thousand years to develop from all fours to standing on two legs).
Then a human being appears in the video. Dressed in a white coat, we can tell he is a researcher. At the beginning, he facetiously tries to trap Atlas by moving around some boxes that the robot is supposed to collect, then he makes him trip with the help of a hockey stick. Atlas avoids the traps, and does not let himself fall when the human manages to make him lose his balance. A large stick and a dirty move, from below, is what is needed to knock the robot to the floor.
Atlas gets back up again, in a scene reminiscent of the film "Terminator." This is where the awkwardness lies. Atlas, in spite of his human appearance, is still a machine.
Why is there this awkwardness? It does not affect us so much when we watch videos of robot vacuum cleaners being methodically destroyed. Perhaps it is exactly because Boston Dynamics’ productions make us think about "Terminator," Skynet, and John and Sarah Connor. And we see the moment when machines will replace us and take over power.
As the web designer Jason Kottke notes on his blog, “No good will come of playing box keep-away with robots and treating them like, well, machines. It's already started... Did you notice Atlas didn't even look behind itself to see if it needed to hold the door for anyone? And you think manspreading on the subway is a problem... Wait until we have to deal with robotspreading by robots whose ancestors we shoved with hockey sticks.”* And that's what is scary.
Please, Google, “don’t be evil,” leave your robots alone — and pay your taxes.
*Editor’s Note: Quote provided in full for accuracy.
Google, laisse ton robot Atlas tranquille
Atlas est un robot humanoïde. Il marche dans la neige, ramasse des cartons puis les pose sur des étagères. Puis la vidéo met en scène un être humain qui piège Atlas et le fait trébucher avec une crosse de hockey.
Mais pourquoi tant de haine ? Ce mercredi matin, en découvrant la dernière production vidéo du labo Boston Dynamics, nombreux sont ceux qui ont fait part de leur désapprobation. Boston Dynamics est une filiale de Google Alphabet, la maison mère de Google, spécialisée dans la production de robots.
Des robots souvent incroyables, qui réinventent l’idée de robotique, et de déplacement. Atlas était donc ce mercredi le «personnage» principal de la petite démo vidéo. Atlas est un robot humanoïde, il marche dans la neige, glisse tout en évitant la chute, ramasse des cartons puis les pose sur des étagères. Ça n’a l’air de rien, mais c’est très impressionnant et ça montre la vitesse à laquelle on enregistre des progrès dans ce secteur de la robotique. (Voire des progrès tout court. Il nous aura fallu, à nous humains, plusieurs centaines de milliers d’années pour passer du quatre pattes à la bipédie.)
Puis la vidéo met en scène un être humain. A priori, il a tout du chercheur, puisqu’il a une blouse blanche. Au début, facétieux, il tente de piéger Atlas en déplaçant des boîtes que le robot est censé ramasser, puis à la faire trébucher à l’aide de crosse de hockey. Atlas évite les pièges, ne se laisse pas tomber quand l’humain réussit à lui faire perdre d’équilibre. Il faudra un rondin et une attaque fourbe, par-derrière, pour mettre le robot au sol.
Atlas se remettra debout, dans une scène digne de Terminator. C’est bien là que réside le malaise. Atlas, malgré son apparence humaine, reste une machine.
Alors pourquoi ce malaise ? On ne met pas autant d’affect quand on regarde des vidéos de robots aspirateurs se faire méthodiquement détruire. Peut-être justement parce qu’on pense à Terminator, à Skynet, à John et Sarah Connor dans chacune des productions de Boston Dynamics. Et qu'on voit le moment où les machines vont nous remplacer, prendre le pouvoir.
Et comme le note le webdesigner Jason Kottke sur son blog, «rien de bon ne sortira d’une relation où on traite les robots comme des machines. Un jour, ils se souviendront que leurs ancêtres ont été martyrisés, à coup de crosse de hockey, par nos ancêtres.» Et ça, ça fout les jetons.
S’il te plaît Google, don’t be evil, laisse tes robots tranquilles, et paie tes impôts.
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