When he is in trouble in the polls, Donald Trump tweets, assuring that the “silent majority” is behind him and asserting that “96%” of Republican voters support him. The problem for the president of the United States is that his “silent majority” has never been a majority. Even when he was elected in 2016, Donald Trump lost the popular vote by 3 million votes.
In addition, a Gallup poll reveals that the number of Americans affiliated with the Republican Party has rarely been so low, whereas the number of independents has increased compared to the 2016 presidential election. And these are clearly much closer to the Democratic Party (50%) than the Republican Party (38%).
Trump can no longer rely on crowds, either. In 2016, he was constantly boasting, rightly, about the throngs of people at his political rallies. But the pandemic has so ravaged the country that it has forced the president to put an end to these events after one last rally in June in Oklahoma turned into a fiasco.
Less than 100 days from the presidential election, the American president is struggling as a result of his disastrous management of the pandemic. And as he did during the congressional elections of 2018 when he attempted in vain to protect his Republican majority in the House of Representatives by raising the specter of an invasion of illegal immigrants, he is trying to spark fear again this year using the wave of protests in the United States. He promises the “destruction” of American cities if Joe Biden is elected. The deep scar on the face of Kristen Jessie-Uyanik, a mother of three children, injured during a protest by mothers in Portland that was crushed by force on Saturday, tells a very different story from the president’s.
Les limites de la majorité silencieuse de Trump
Quand il est en difficulté dans les sondages, Donald Trump distribue des tweets assurant que la «majorité silencieuse» est derrière lui et affirmant que «96%» des électeurs républicains le soutiennent. Le problème, pour le président des États-Unis, est que sa «majorité silencieuse» n’a jamais été majoritaire. Même lorsqu’il a été élu en 2016, Donald Trump avait perdu le vote populaire de 3 millions de voix.
Parallèlement, un sondage Gallup révèle que le nombre d’Américains affiliés au Parti républicain a rarement été aussi faible, alors que le nombre d’indépendants a crû par rapport à la présidentielle de 2016. Et ces derniers sont aujourd’hui nettement plus proches du Parti démocrate (50%) que du Parti républicain (38%).
Donald Trump ne peut plus compter sur la foule non plus. En 2016, il n’avait cessé de se vanter, à juste titre, du monde assistant à ses meetings. Mais la pandémie a fait de tels ravages outre-Atlantique qu’elle a forcé le président à stopper ces manifestations après un ultime rassemblement qui a tourné au fiasco dans l’Oklahoma en juin.
À moins de cent jours de l’élection présidentielle, le président américain est en difficulté à cause de sa gestion calamiteuse de la pandémie. Et comme lors des législatives de 2018, lorsqu’il avait tenté en vain de protéger sa majorité républicaine à la Chambre des représentants en agitant la menace d’une invasion d’immigrés illégaux, il essaie de raviver la peur cette année en utilisant la vague de manifestations aux États-Unis. Il promet la «destruction» des villes américaines si Joe Biden est élu. La profonde cicatrice sur le visage de Kristen Jessie-Uyanik, une mère de trois enfants blessée lors d’une manifestation de mamans réprimée par la force samedi à Portland, raconte une histoire bien différente de celle du président.
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