Joe Biden said of his Russian counterpart, Vladimir Putin, that he was "a killer" and promised that he would pay "a price for his acts, particularly election interference.
Joe Biden said that he thought his Russian counterpart, Vladimir Putin, was “a killer” and has vowed that Putin will pay “a price” for his actions, particularly for the additional election interference that Washington accuses him of.
“Do you think he’s a killer?” The question posed by noted ABC commentator George Stephanopoulos was direct, and the president’s reply left no room for doubt. “I do,” Biden replied in an interview broadcast on March 17.
Biden didn’t indicate if what he had in mind was the poisoning of Russian opposition figure Alexey Navalny in August, which the United States has blamed on Russia. The dissident Navalny was imprisoned upon his return to Russia after five months of convalescence in Germany, and Washington has called for his release.
“Putin is our president and an attack against him is an attack against our country,” said an indignant Vyacheslav Volodine, chairman of Russia’s State Duma.
‘Biden Has Insulted the Citizens of Our Nation’
“With his comments, Biden has insulted the citizens of our nation,” said the president’s close associate on his Telegram account, the first reaction by a high-ranking Russian official.
Since he took office in January, President Biden has been firm with the head of the Kremlin, in contrast to the good will that his predecessor, Donald Trump, showed Putin, something that even Trump’s own Republican Party criticized him for.
’Many Killers’
The contrast with the former president is striking. In response to a Fox News reporter who claimed that Putin was a ‘killer” in February 2017, Trump startlingly dodged the issue, inviting America to examine its conscience.
“There are a lot of killers, we’ve got a lot of killers. Do you think our country is so innocent?” Trump retorted.
In early March, Washington sanctioned seven high Russian officials in response to Navalny’s poisoning.
On Wednesday, in response to Russia’s use of “chemical weapons,” the Commerce Department announced that it was extending export restrictions on sensitive products to Russia, without providing further details.
These measures are not improving “the odds of a normalization of relations,” said Sergei Ryabkov, Russian vice-minister of foreign affairs.
American Intelligence Investigation
“The United States will be fully responsible for any further deterioration in Russian-American relations. There can be no doubt about that,” Ryabkov said, quoted by the state press agency RIA Novosti.
American intelligence is also in the process of conducting a review of various other acts that the U.S. has openly accused Russia of committing, including a recent massive cyberattack and paying bounties to the Taliban to kill American soldiers.
In a completely new report, American authorities have also accused “actors tied to the Russian government” of new instances of election interference in 2020, following interference in 2016. Putin “will pay the consequences of that,” Biden warned in regard to such interference. Pursued a bit later by reporters about the nature of the American response to Russian actions, Biden added: “You’ll see shortly.”
Russia Denies Any Further Interference
Recalling his first conversation with his counterpart, Biden reported telling Putin, “I know you and you know me. If I establish this occurred, then be prepared for the consequences,” without specifying precisely what he was alluding to.
Biden has nonetheless reaffirmed that he wants to “work” with the Russians “when it is in our mutual interest,” following the example set by the extension of the New Start nuclear disarmament agreement made shortly after he took office.
On Wednesday, Russia also denounced accusations of election interference. “This report is incorrect, entirely without foundation and without proof,” said Kremlin spokesman Dmitri Peskov.
“Russia did not interfere in the previous election," which Donald Trump won, and “did not interfere in the 2020 elections,” which Biden won, Peskov said.
Peskov asserted that the report is a “pretext for once again raising the question of new sanctions” against Russia.
Pourquoi le président américain Joe Biden accuse Vladimir Poutine d'être "un tueur"
Joe Biden a dit de son homologue russe Vladimir Poutine qu'il était « un tueur » et a promis qu'il paierait « le prix » de ses actes, notamment des ingérences électorales.
Joe Biden a dit penser que son homologue russe Vladimir Poutine était « un tueur », et a promis qu’il paierait « le prix » de ses actes, notamment des nouvelles ingérences électorales que lui reproche Washington.
« Pensez-vous que c’est un tueur ? » La question de George Stephanopoulos, journaliste vedette de la chaîne américaine ABC, est directe, et la réponse du président des Etats-Unis ne laisse pas de place au doute : « Oui », a-t-il acquiescé dans cet entretien diffusé mercredi 17 mars 2021.
Il n’a pas précisé s’il pensait à l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny en août, imputé par les Etats-Unis à la Russie. L’opposant a été incarcéré à son retour en Russie après cinq mois de convalescence en Allemagne, et Washington exige sa libération.
« Poutine est notre président et une attaque contre lui, c’est une attaque contre notre pays », s’est indigné le président de la chambre basse du Parlement russe Viatcheslav Volodine.
« Biden a insulté les citoyens de notre pays »
« Avec ses déclarations, Biden a insulté les citoyens de notre pays », a ajouté ce proche du président sur son compte Telegram, dans une première réaction d’un responsable russe de haut rang.
Le président Biden affiche depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier une grande fermeté à l’égard du maître du Kremlin, par opposition avec la bienveillance souvent reprochée à son prédécesseur Donald Trump jusque dans son camp républicain.
« Beaucoup de tueurs »
Le parallèle avec l’ex-président est frappant. A un journaliste de la chaîne Fox News qui, en février 2017, lui affirmait que Vladimir Poutine était « un tueur », Donald Trump avait répondu par une pirouette, en invitant de manière surprenante l’Amérique à un examen de conscience.
« Beaucoup de tueurs, beaucoup de tueurs. Pensez-vous que notre pays soit si innocent? », avait-il lancé.
Washington a déjà sanctionné début mars sept hauts responsables russes en réponse à l’empoisonnement d’Alexeï Navalny.
Mercredi, toujours en réponse à l’utilisation d’« armes chimiques », le département américain du Commerce a annoncé qu’il étendait les restrictions d’exportation de produits sensibles vers la Russie, sans plus de détails.
Ces mesures n’améliorent pas « les chances d’une normalisation des relations », a réagi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
Le renseignement américain enquête
« Les Etats-Unis seront pleinement responsables d’une nouvelle dégradation des relations russo-américaines, cela ne doit faire aucun doute », a-t-il estimé, cité par l’agence de presse étatique RIA Novosti.
Le renseignement américain est aussi en train de mener un examen de différents autres faits dont les Etats-Unis ont déjà ouvertement soupçonné à la Russie, dont une récente cyberattaque géante et le versement de primes à des talibans pour qu’ils tuent des soldats américains en Afghanistan.
Dans un tout nouveau rapport, les autorités américaines ont par ailleurs accusé « des acteurs liés au gouvernement russe » de nouvelles ingérences électorales en 2020, après celles de 2016.
Vladimir Poutine « en paiera les conséquences », a prévenu Joe Biden au sujet de ces ingérences. Relancé un peu plus tard par le journaliste sur la nature de la riposte américaine aux actes russes, il a ajouté : « Vous verrez bientôt le prix qu’il va payer ».
La Russie dément de nouvelles ingérences
Evoquant sa première conversation avec son homologue, il a rapport lui avoir dit : « Je vous connais et vous me connaissez, si j’en viens à la conclusion que vous avez fait cela, soyez prêt » pour les conséquences – sans préciser à quoi il faisait allusion exactement.
Il a toutefois réaffirmé qu’il voulait pouvoir « travailler » avec les Russes « quand c’est dans notre intérêt commun », à l’instar de la prolongation de l’accord de désarmement nucléaire New Start décidée peu après son arrivée au pouvoir.
La Russie a aussi dénoncé mercredi les accusations d’ingérence électorales. « Ce rapport est incorrect, tout à fait sans fondement et sans preuves », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« La Russie ne s’est pas ingérée dans les élections précédentes » de 2016 ayant abouti à la victoire de Donald Trump « et elle ne s’est pas ingérée dans les élections de 2020 » remportées par Joe Biden, a-t-il assuré.
Selon lui, ce rapport est un « prétexte pour remettre à l’ordre du jour la question de nouvelles sanctions » contre la Russie.
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