A year after a pro-Trump mob overran the Capitol in the worst attack on the seat of Congress since it was burned by British forces in 1814, polls show that about one in three Americans believe violence against the government can be justified. This is true of 40% of Republicans, 41% of Independents and 23% of Democrats.
These figures show the extreme danger facing our bitterly antagonistic neighbor; the country is armed to the teeth with nearly 400 million firearms in civilian hands, including over 22 million military assault rifles. A significant portion of the population is asserting their constitutional right to bear arms to protect themselves from the government: The United States was created by an armed insurrection against Britain that lasted several years.
On Jan. 6, at a rally near the White House, Donald Trump urged his supporters to "fight like hell" to prevent the election from being stolen, urging them to march on Capitol Hill with him. The coward ducked back into his office to watch the attack on television.
Capitol Hill Riot: the GOP Is Preparing for the Next Step
Barbara F. Walter, a political science professor and CIA consultant, believes the United States is close to a civil war. In her new book coming out this month, “How Civil Wars Start,” she writes that the United States has entered a very dangerous phase.
The Republican Party, like authoritarian movements around the world, sees itself as the only one that can legitimately govern. Over the past year, Republican legislators in 41 states have pushed through legislation that allows state legislatures to deny unfavorable election results to pro-Trump candidates.
The Republican Party is also trying in every way possible to obstruct investigations into the Jan. 6 riot. And so far, it's working. Trump has managed to block all legal proceedings against him. Congressional subpoenas, defied by Trump's henchmen, have become a joke. The defendants intend to mount more legal challenges until Congress changes hands in November 2022 and the Jan. 6 commission is dissolved.
Can the Democrats Save the Country?
The U.S. Constitution is not adapted to the political vicissitudes of the 21st century. A major rewrite would be necessary to avoid violent political upheaval and a possible breakup in the coming years. Such a re-foundation of the republic is impossible to achieve at present.
I am astonished and saddened by what seems to me, so far, to be a certain casualness on the part of the Democrats in the face of the grave dangers facing the United States.
They tragically lack an energetic and determined leader, a Churchill-like bulldog. A man who, with a strong voice, could send the message that they will not let Trump and the GOP destroy American democracy.
Un an après qu’une meute pro-Trump a envahi le Capitole lors de la pire attaque contre le siège du Congrès depuis son incendie par les forces britanniques en 1814, des sondages révèlent qu’environ 1 Américain sur 3 croit que la violence contre le gouvernement peut être justifiée. C’est le cas de 40 % des républicains, 41 % des indépendants et 23 % des démocrates.
Ces chiffres montrent le danger extrême qui confronte notre voisin déchiré par des antagonismes acerbes : le pays est armé jusqu’aux dents avec près de 400 millions d’armes à feu aux mains des civils, dont plus de 22 millions fusils d’assaut militaires. Une partie importante de la population revendique ses droits constitutionnels de porter des armes pour se protéger du gouvernement : les États-Unis ont été créés par une insurrection armée contre la Grande-Bretagne qui a duré plusieurs années.
Le 6 janvier dernier, lors d’un rassemblement près de la Maison-Blanche, Trump a exhorté ses partisans à « se battre comme des diables » pour empêcher le vol des élections, les incitant à marcher sur le Capitole avec lui. Le lâche s’est défilé pour se réfugier dans son bureau et suivre l’attaque à la télévision.
L’insurrection du Capitole : le GOP prépare la suite
Barbara F. Walter, professeur de sciences politiques et consultante de la CIA, pense que les États-Unis sont proches de la guerre civile. Dans son nouveau livre qui sort ce mois-ci, How Civil Wars Start, elle écrit que les États-Unis sont entrés dans une phase très dangereuse.
Le Parti républicain, à l’instar des mouvements autoritaires du monde entier, se considère comme le seul à pouvoir légitimement gouverner. Au cours de l’année écoulée, les législateurs républicains de 41 États ont fait adopter des lois afin que les législatures d’État puissent refuser les résultats électoraux défavorables aux candidats pro-Trump.
Le Parti républicain tente aussi par tous les moyens d’entraver les enquêtes sur l’insurrection du 6 janvier. Et, jusqu’à maintenant, ça marche. Trump a réussi à bloquer toutes les procédures judiciaires engagées contre lui. Les assignations à comparaître devant le congrès, refusées par les hommes de main de Trump, sont devenues une blague. Les inculpés ont l’intention de multiplier les contestations judiciaires jusqu’à ce que le Congrès change de mains en novembre 2022 et que la commission du 6 janvier soit dissoute.
Les démocrates pourront-ils sauver le pays ?
La constitution américaine n’est pas adaptée aux vicissitudes politiques du XXIe siècle. Une réécriture majeure serait nécessaire pour éviter dans les prochaines années des perturbations politiques violentes et une éventuelle rupture. Une telle refondation de la république est impossible à réaliser actuellement.
Je suis étonné et attristé par ce qui me semble être, jusqu’à maintenant, une certaine désinvolture de la part des démocrates face aux dangers gravissimes que courent les États-Unis.
Il leur manque tragiquement un chef énergique et déterminé, un bouledogue à la Churchill. Un homme qui d’une voix forte pourrait faire passer le message qu’ils ne laisseront pas Trump et le GOP détruire la démocratie américaine.
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