The Democratic Party’s November defeat was respectable, with rather close results. In the House of Representatives, the Republicans have only a five-seat majority. It is a little more comfortable in the Senate with 53 seats versus 47 for the Democrats, though it remains vulnerable with midterm elections looming next year. However, the Democratic Party seems adrift at the moment. It is still searching for a clear direction and, for now, its impact on the political scene remains limited.
The first 100 days of Donald Trump’s presidency ended with the worst approval rating of any American presidency in years. The general mood of the voters is marked by pessimism. With instability in the markets and uncertainty regarding Trump’s policies, the Democrats should be encouraged by the upcoming midterm elections. But this is not the case!
Resistance to the Trump administration is also gaining steam on the ground, as groups and rallies multiply. In April alone, more than 4 million people took part in more than 1,300 protests. “Fighting Oligarchy” rallies, led by Sen. Bernie Sanders and Rep. Alexandria Ocasio-Cortez, attract huge crowds even in Republican-dominated states.
Nevertheless, many believe the Democrats’ opposition to Trump is weak. Polls show widespread dissatisfaction with the party’s performance. In one NBC News poll, only 27% of registered voters held a favorable opinion of Democrats.
Beyond Biden
Despite the sad news regarding former President Joe Biden’s aggressive cancer diagnosis, his retreat from the 2024 race remains controversial.
In fact, the recent publication of a book co-written by respected CNN journalist Jake Tapper and Axios reporter Alex Thompson titled “Original Sin” reveals how the former Democratic administration put a concealment strategy in place regarding President Biden’s health that directly involved his family and closest advisers. When you look at his debate performance on June 27, 2024, where he was visibly confused and incoherent, the journalists’ narrative seems credible.
The authors recall episodes where Biden failed to remember the names of close advisers and events tied to the death of his son Beau. These revelations, combined with a weakened leadership, have put the Democrats on the defensive.
Biden has recently made media appearances in an effort to justify his role and the questionable decisions he made during the last two years of his term. This does nothing to present his party as a real alternative to Trump and the Republicans.
In Congress, the Democrats have not been able to reach a consensus either. Their leadership seems disconcerted. And the moderate and progressive wings are having a tough time reconnecting with their voters.
In the previous election, the Democrats lost the support of a large portion of their traditional base, with the exception of Black women and those with college degrees. If they want to remain hopeful for the midterms in 2026, and especially the presidential election in 2028, they will have to win back at least some of those traditional voters.
The Need for Change
Democrats have nevertheless had recent success in special elections. They won a judicial race in Wisconsin, two seats in the Pennsylvania House, and worked to get an African American elected mayor in Omaha unseating the Republican incumbent.
A little more than a month ago, New Jersey Sen. Cory Booker spoke for more than 25 hours, a record, to denounce the Trump administration and Trump’s contempt for the democratic principles enshrined in the Constitution. The reaction was broadly positive on social media, and the Democrats seemed encouraged by that momentum. But the impact of this impressive performance has remained modest.
Clearly, the Democrats are seeking a new direction. Many activists question the current party leadership in Congress, and are demanding a generational renewal and political vision capable of responding to real issues: economic insecurity, income inequality, access to health care, grocery prices, etc.
Even if Trump is unpopular, many voters believe the Democratic Party is not listening to them and, above all, is not offering concrete solutions.
The U.S. has held seven presidential elections since the beginning of the 21st century. The Democrats have lost the popular vote only twice, and Trump only won by two percentage points in 2024. The potential for electoral support is definitely there.
Neither talent nor resources are lacking. Presidential candidate Kamala Harris was perhaps late to enter the race, but it was not for lack of skills or resources. The Democratic Party is loaded with talent: People mention Gov. Gavin Newsom of California, Gov. Gretchen Whitmer of Michigan, Gov. J.B. Pritzker of Illinois, Gov. Andy Beshear of Kentucky, and Gov. Josh Shapiro of Pennsylvania among those of a new generation of leaders who might run for the presidency.
In Congress, Sen. Booker, Connecticut Sen. Chris Murphy, Arizona Sen. Ruben Gallego, and Rep. Ocasio-Cortez are also considered part of the Democratic second wave.
The Democrats need to build a clear vision for the future of the U.S. now that contrasts with that of the Republicans. And, above all, they need to communicate in a way that makes voters feel concerned and engaged.
Où sont les démocrates ?
La défaite en novembre 2024 a été quand même honorable pour le Parti démocrate, avec des résultats plutôt serrés. À la Chambre des représentants, la majorité républicaine n’est que de cinq sièges. Elle est un peu plus confortable au Sénat, avec 53 sièges contre 47 pour les démocrates, mais reste vulnérable en vue des élections de mi-mandat l’an prochain. Or, à ce jour, le Parti démocrate semble déboussolé. Il cherche encore une direction claire et, pour l’instant, son impact reste limité sur l’échiquier politique.
Les 100 premiers jours de la présidence Trump se sont conclus avec les pires taux d’approbation d’une présidence américaine depuis longtemps. L’humeur générale de l’électorat est empreinte de pessimisme. Combiné à l’instabilité des marchés et à l’incertitude face aux politiques de Trump, voilà qui devrait encourager les démocrates à l’approche des élections de mi-mandat. Mais ce n’est pas le cas !
La résistance face à l’administration Trump sur le terrain prend aussi de l’ampleur, et les groupes et les rassemblements se multiplient. Rien qu’en avril, plus de 4 millions de personnes ont assisté à plus de 1300 manifestations. Les rassemblements « contre l’oligarchie » dirigés par le sénateur indépendant Bernie Sanders et la représentante démocrate Alexandria Ocasio-Cortez attirent d’énormes foules dans des États pourtant dominés par les républicains.
Malgré cela, plusieurs estiment que les démocrates offrent une piètre opposition à Trump. Les sondages révèlent d’ailleurs une insatisfaction généralisée envers la performance de la formation. Dans un sondage mené par NBC News, seulement 27 % des électeurs inscrits avaient une opinion favorable des démocrates.
Au-delà de Biden
Malgré la triste nouvelle du diagnostic de cancer agressif qu’a reçu l’ancien président Joe Biden, son retrait de la course en 2024 demeure l’objet de controverse.
En effet, la récente publication d’un livre coécrit par le journaliste respecté de CNN Jake Tapper et le reporter d’Axios, Alex Thompson, intitulé Original sin (Péché originel), dévoile comment l’ancienne administration démocrate a mis en place une stratégie de dissimulation de l’état de santé du président Biden qui impliquait directement sa famille et ses conseillers les plus proches. Quand on se rappelle sa performance lors du débat présidentiel du 27 juin 2024, où il était visiblement confus et tenait des propos incohérents, le récit des journalistes semble crédible.
Les auteurs rappellent des épisodes où Biden ne se souvenait plus du nom de proches collaborateurs et d’évènements liés au décès de son fils Beau. Ces révélations, jumelées à un leadership affaibli, ont mis les démocrates sur la défensive.
Récemment, M. Biden a fait quelques apparitions médiatiques pour tenter de justifier son rôle et sa performance discutable pendant les deux dernières années de son mandat. Cela ne contribue en rien à présenter son parti comme la véritable alternative à Trump et aux républicains.
Au Congrès, les démocrates ne parviennent pas non plus à se concerter. Leur direction semble désarçonnée. Et les ailes modérées et progressistes ont de la difficulté à renouer avec leurs électeurs.
Lors des dernières élections, les démocrates ont perdu le soutien d’une grande partie de leur base traditionnelle, à l’exception des femmes noires et des électeurs qui détiennent un diplôme universitaire. S’ils veulent garder espoir pour les élections de mi-mandat de 2026 et surtout pour l’élection présidentielle de 2028, les démocrates devront regagner minimalement l’appui de leur électorat traditionnel.
La nécessité de changement
Ces derniers temps, les démocrates ont néanmoins connu quelques succès lors d’élections partielles. Ils ont remporté un poste de juge au Wisconsin, deux sièges à l’assemblée de la Pennsylvanie, et fait élire un maire noir à Omaha face au titulaire républicain sortant.
Il y a un peu plus d’un mois, le sénateur Cory Booker du New Jersey a parlé en Chambre pendant plus de 25 heures, du jamais vu, pour dénoncer l’administration Trump et son mépris des principes démocratiques inscrits dans la Constitution. La réaction a été généralement positive sur les réseaux sociaux, et les démocrates semblaient encouragés par cet élan. Mais l’impact de cette impressionnante prestation est demeuré modeste.
Clairement, les démocrates cherchent une nouvelle direction. Plusieurs militants remettent en question le leadership actuel du parti au Congrès, réclamant un renouvellement générationnel et une vision politique capable de répondre à de vrais enjeux : l’insécurité économique, l’écart des revenus, l’accès aux soins de santé, les prix à l’épicerie, etc.
Même si Trump est impopulaire, beaucoup d’électeurs estiment que le Parti démocrate ne les écoute pas, et surtout, qu’il ne propose pas de solutions concrètes.
Depuis le début du XXIe siècle, les États-Unis ont tenu sept élections présidentielles. Les démocrates ont perdu le vote populaire seulement deux fois, et Trump n’a gagné en 2024 que par moins de 2 %. Le potentiel de soutien de l’électorat est donc bel et bien là.
Ce n’est pas le talent ou les ressources qui manquent. La candidate présidentielle Kamala Harris s’est peut-être impliquée tard dans la course, mais ce n’était pas par manque de compétences ou de ressources. Le parti regorge de talent : les gouverneurs Gavin Newsom (Californie), Gretchen Whitmer (Michigan), J. B. Pritzker (Illinois), Andy Beshear (Kentucky), Josh Shapiro (Pennsylvanie) sont souvent mentionnés comme la nouvelle génération de leaders qui peuvent espérer briguer la présidence.
Au Congrès, les sénateurs Cory Booker, Chris Murphy (Connecticut), Ruben Gallego (Arizona), et la représentante Alexandria Ocasio-Cortez sont aussi considérés comme faisant partie de la relève démocrate.
Ce dont les démocrates ont besoin maintenant, c’est d’élaborer une vision claire pour l’avenir des États-Unis qui tranche avec celle des républicains. Et, surtout, de communiquer de façon à ce que les électeurs se sentent concernés et engagés.
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