The U.S. Congress has until Wednesday evening to find a solution to the explosion of debt.
On Monday, with 48 hours until the end of negotiations, the American Congress still had no solution for reducing their debt. According to some senators, it is now virtually impossible for the supercommittee responsible for the case to present the requested $1.2 trillion in savings before midnight tomorrow. Its members could even throw in the towel before the deadline. "I wouldn’t be optimistic," summed up Republican Senator John Kyl on Monday.
It all started this summer. In early August, the U.S. had already reached the legally permissible debt limit of about $15 trillion dollars (€11 trillion, in comparison with the €1.7 trillion French debt). To avoid bankruptcy, Democrats and Republicans reached an agreement, primarily to postpone the matter to Nov. 23, appointing a committee composed of both Republicans and Democrats who would be responsible for finding $1.2 trillion in savings. To force the hand of congressional members, the agreement also provided an automatic plan, a sort of Damocles sword of budgetary discipline: If no solution was found before the deadline, the law would allow for the automatic implementation of spending cuts starting in 2013 and including up to $1.2 trillion over 10 years, which would be divided equally between defense and social programs.
Three months of discussion has not changed anything, of course: Democrats always want to raise taxes on the wealthy, while Republicans favor cuts to social programs. As a result, the automatic plan might go into action on Wednesday night. This solution doesn’t satisfy anyone. Republicans certainly do not want to touch the military budget, and Democrats are afraid of seeing their efforts to establish health insurance reduced to nothing. In either case, voters would interpret it as a sign of failure just a few months before the presidential election. This is why over the past few days some senators have been trying to cancel (without success) the automatic spending cuts, leaving the U.S. debt adrift yet again.
Les élus américains ont jusqu’à mercredi soir pour trouver des solutions à l’explosion de la dette.
A 48 heures de la fin des négociations, les parlementaires américains n’avaient lundi toujours aucune solution pour réduire leur dette. D’après certains sénateurs, il est désormais quasiment impossible pour la « super-commission » chargée du dossier de présenter avant demain minuit les 1.200 milliards de dollars d’économies qui lui sont demandés. Ses membres pourraient même jeter l’éponge avant l’échéance. « Je ne suis pas optimiste », résumait lundi le républicain John Kyl.
Tout a commencé cet été. Début août, les Etats-Unis avaient atteint leur plafond de dette autorisé par la loi, soit 15.000 milliards de dollars environ (11.000 milliards d’euros, à rapprocher des 1.700 milliards de dette française). Pour éviter la banqueroute, démocrates et républicains avaient trouvé un accord a minima : essentiellement, il prévoyait de repousser le problème au 23 novembre, en nommant une commission composée de républicains et de démocrates chargée de trouver 1.200 milliards d’économies. Pour forcer la main aux parlementaires, l’accord prévoyait également un dispositif automatique, sorte d’épée de Damoclès de la rigueur budgétaire : si aucune solution n’était trouvée avant la date fatidique, la loi prévoit la mise en œuvre automatique, à partir de 2013, de réductions des dépenses à hauteur de 1.200 milliards sur dix ans, réparties à part égale entre la défense et les programmes sociaux.
Trois mois de discussions de plus n’ont bien évidemment rien changé : les démocrates veulent toujours augmenter les impôts des plus riches tandis que les républicains privilégient les coupes dans les programmes sociaux. Mercredi soir, le dispositif automatique pourrait donc se mettre en marche. Cette solution ne satisfait personne : les républicains ne veulent surtout pas toucher au budget de l’armée tandis que les démocrates craignent de voir leurs efforts pour créer une assurance maladie réduite à néant. Dans les deux cas, ce serait interprété par les électeurs comme un aveu d’échec à quelques mois de l’élection présidentielle. C’est pourquoi certains sénateurs tentent depuis plusieurs jours de faire annuler – sans succès – la procédure automatique de coupe dans les dépenses, en clair de laisser la dette américaine dériver une fois de plus.
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The madness lies in asserting something ... contrary to all evidence and intelligence. The method is doing it again and again, relentlessly, at full volume ... This is how Trump became president twice.
The economic liberalism that the world took for granted has given way to the White House’s attempt to gain sectarian control over institutions, as well as government intervention into private companies,