Le regard d’Obama sur l’Afrique
L’espoir. Simplement l’espoir.
L’espoir de jours meilleurs. L’espoir que la population de l’Afrique, ce continent mal aimé, ce continent de tous les maux, puisse enfin avoir voix au chapitre. L’espoir d’un développement respectueux. L’espoir que la paix succède aux conflits et que les efforts communs permettent d’endiguer ces maladies qui minent son avenir.
C’est le message à la fois intense mais réaliste qu’a livré ce week-end le président américain Barack Obama, lors de sa première visite officielle en Afrique. De passage au Ghana, une des rares démocraties africaines, Obama a lancé un vibrant appel à l’Afrique pour qu’elle prenne sa destinée en main.
Inspiré par sa récente campagne présidentielle au cours de laquelle il a su convaincre des millions d’Américains de lui faire confiance, Barack Obama a insisté avec justesse, intensité et conviction sur l’importance pour l’Afrique de combattre les pratiques antidémocratiques, les conflits et la maladie.
Mais plus encore, il a su faire confiance aux Africains.
Mais la route vers des jours meilleurs sera longue et parsemée d’embûches.
De grands défis
La croissance démographique sera fulgurante en Afrique dont la population devrait doubler d’ici 40 ans pour atteindre deux milliards de personnes. Le continent comptera alors 22% de la population mondiale.
Cette démographie galopante se traduira par des défis majeurs en matière d’économie, de santé, d’éducation et de gouvernance. La lutte au sida exigera à elle seule des efforts constants pour tenter de relever l’espérance de vie dans ces pays en voie de développement.
La barre est haute et l’Afrique n’y parviendra pas seule. L’appui des pays industrialisés et de l’Amérique est incontournable.
Malgré tant de défis, l’Afrique se doit de rêver du jour où la paix éliminera la guerre, où la démocratie vaincra le népotisme et la corruption, où la santé triomphera de la maladie et où la richesse ne sera pas uniquement le lot des pays développés.
Et ce rêve sera peut-être inspiré d’un discours prononcé au Ghana un certain samedi de juillet 2009 par le premier président noir des États-Unis, dont le sang de l’Afrique coule dans les veines.
Le don de soi
Malgré un contexte économique difficile, la générosité des Canadiens ne semble pas se démentir.
C’est du moins ce que laisse entendre une enquête de Statistique Canada sur le don, le bénévolat et la participation.
Réalisée auprès de 22000 Canadiens en 2007, l’étude met en lumière la générosité de la population qui n’hésite pas à supporter financièrement des organismes de bienfaisance ou à s’impliquer bénévolement pour assurer la bonne marche d’organisations à but non-lucratif.
L’enquête révèle que les 25% de donateurs les plus généreux ont soutenu financièrement un ou des organismes de bienfaisance pour un montant moyen de 364$. Ces donateurs ont fourni 82% de la valeur totale des dons alors que les 25% des personnes ayant consacré le plus de temps au bénévolat ont fourni 78% du travail non rémunéré.
Pendant les 12 mois visés par l’enquête, quelque 23 millions de Canadiens 84% de la population de 15 ans et plus ont fait un don en argent à un organisme sans but lucratif ou de bienfaisance. Pendant la même période, 12,5 millions de Canadiens 46% de la population , ont fait dont de leur temps pour appuyer une cause qui leur tient à coeur.
Les organismes religieux ont été les principaux bénéficiaires. Les dons populaires ont également supporté, dans l’ordre, le secteur des services sociaux, des hôpitaux, de l’éducation et des sports et loisirs.
En ce nouveau millénaire, il demeure donc rassurant de constater que la générosité et le don de soi sont des valeurs fondamentales bien ancrées dans les moeurs des Canadiens.
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