On Monday, April 5, the American government announced its disappointment and dissatisfaction about speeches and repeated statements by Afghan President Hamid Karzai, who accuses the Western countries of having orchestrated fraudulent elections during last August’s presidential campaign.
However, Washington has assured that the planned May 12 meeting between Karzai and American President Barack Obama will remain on the agenda.
“The remarks are genuinely troubling. The substance of the remarks, as have been looked into by many, are obviously not true,” confirmed the White House spokesman, Robert Gibbs.
Last week, Mr. Obama, who went to Kabul for the first time since his election, met Mr. Karzai. The latter has, a few days later, accused the “foreign powers” of having planned fraudulent elections and corrupted civil servants with the aim of weakening his government. Washington immediately demanded explanations.
Sunday, Hamid Karzai confirmed, in the presence of tribal chiefs, that Afghans should be able to trust that their leaders are not “puppets” and that the government wouldn’t allow “foreigners” to meddle in their affairs. Monday, he maintained his accusations during an interview broadcast by the BBC. “What I said about the election was all true, I won’t repeat it, but it was all true,” he assures.
“That the U.S. carried out the fraud?” retorted the journalist of the British channel. “That’s exactly what happened. I mentioned the elements who did it,” answered the Afghan president.*
*Editor's Note: This quotation was taken directly from the Afghan president and has not been edited for grammar.
Le gouvernement américain a fait part, lundi 5 avril, de sa déception et de son mécontentement après les propos tenus et réitérés par le président afghan, Hamid Karzai, qui accuse les pays occidentaux d'avoir orchestré les fraudes électorales lors de la présidentielle d'août dernier.
Toutefois, Washington assure que la rencontre prévue le 12 mai entre Karzaï et le président américain, Barack Obama, reste à l'ordre du jour.
"Ces propos sont réellement choquants. En substance et tels qu'ils ont été examinés par de nombreuses personnes, il sont de toute évidence erronés", a affirmé le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs.
La semaine dernière, M. Obama, se rendant à Kaboul pour la première fois depuis son élection, a rencontré M. Karzaï. Ce dernier a, quelques jours plus tard, accusé les "puissances étrangères" d'avoir organisé les fraudes électorales et corrompu des fonctionnaires dans le but d'affaiblir son gouvernement. Washington avait aussitôt demandé des explications.
Dimanche, Hamid Karzaï a affirmé devant des chefs de tribu que les Afghans devaient pouvoir être sûrs que leurs dirigeants ne sont pas des "marionnettes" et que le gouvernement ne laisserait pas des "étrangers" se mêler de leur travail. Lundi, il a maintenu ses accusations lors d'une interview diffusée par la BBC. "Ce que j'ai dit est entièrement vrai. Je ne le répéterai pas, mais tout est vrai", assure-t-il.
"C'est-à-dire que les Etats-Unis sont à l'origine de la fraude ?" le relance le journaliste de la chaîne britannique. "C'est exactement ce qui s'est passé. J'ai déjà évoqué les éléments responsables", répond le président afghan.
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