Gun control in the U.S. is a proven perennial subject. The Tucson tragedy hasn’t changed anything for the moment. President Obama has just put this piece back into the No Theatre’s repertoire by writing a column and throwing this worn out topic back to pre-campaign days. Intelligently, he removed this maddening theme from the heart of the 2012 campaign. Let’s settle into the front row of the theater and see if the players have improved their performances for this great moment in the "complete bulls---" repertoire.
As guest of honor at the annual Safari Club Convention in Reno, just weeks after the Tucson carnage, Sarah Palin simpered a few silly empathies before getting back in the saddle in front of 2,000 members of an association that sees itself armed to the teeth. Politicos understood that the speech’s only meaning was "we must not give in on the Second Amendment," and we must not change anything. Carrying weapons is a fundamental right and talking about it brings up ...
Tucson and its six dead, one miraculously alive after being shot in the head. With the national emotion after the 2010 midterm election failure, it was naive to believe that this self-examination would last more than a “prime time” — let's be generous — a fortnight.
So, Obama’s column in The Arizona Daily Star on Sunday, March 13, played like the opening curtain of this drama that the U.S. is acting out between dramas, if possible, at a time when the voting machines don’t even have the candidates’ names — early enough in the campaign so as not to disturb it. And it went just as it should have.
The two main roles: The president and the NRA (National Rifle Association), which includes the millions of Americans who carry guns.
The president’s monologue, which opens the play, is without vulgarity. "But since that day, we have lost perhaps another 2,000 members of our American family to gun violence.” It's too obvious, especially if it can’t come back to declining unemployment statistics.
More seriously, Obama brags that with his administration, he has extended and expanded the rights to carry firearms for hunters who travel with them through national parks and environmental sanctuaries. …
Though forced to admit that talking about U.S. weapons makes people angry and that some people do not use them properly. Well, yeah, if there have been 2,000 deaths since Tucson, it’s certainly because "some people" do not use them for hunting small rabbits to put in casseroles.
And then Obama’s acting is remarkable as he proposes a solution: Strengthen existing NICBCS legislation, which is a filter that each state may use and which helps prevent lunatics and criminals from buying weapons. And to improve performance we will create a competition between states, just like a McDonald’s employee-of-the-month. Nice, right? I’m not making this up.
The second lead, the NRA, gives their reply from backstage and does not want to meet with the president. Why indeed? Its speech is always the same. Any dialogue on weapons and/or their sales is moot. The main problems are criminals and lunatics. They recommend concrete measures: Arrest and prosecute criminals without carrying weapons (10 per month per court); stop the ATF program, “Fast and Furious,” the hotbed of illegal border transactions; prevent the media from giving the floor 24 hours a day to criminals and lunatics who kill; and call a spade a spade. With Tucson did we place the blame on competent authority figures? In fact, the loophole is in our mental health assessment! It’s certain. Curtain.
Who’s to say that Obama didn’t try to write a remake of the play?
Le contrôle des armes aux US est un marronnier inoxydable. La tragédie de Tucson n'y change rien pour l'instant. Le président Obama vient de remettre au répertoire cette pièce du théâtre No en écrivant une tribune et relançant en précampagne ce sujet éculé. Futé, il sort ce thème qui fâche du coeur de la campagne 2012. Installons-nous au premier rang du théâtre et voyons si les acteurs ont amélioré leur performance de ce grand moment du répertoire "foutage de gueule".
Tucson: Le catafalque de Christina-Taylor Green, 9 ans
Invitée d'honneur du congrès annuel du Safari Club à Reno, quelques semaines après le carnage de Tucson, Sarah Palin avait minaudé quelques niaiseries empathiques puis repris le guidon devant ces 2000 membres d'une association qui se vit armée jusqu'aux dents. Politico avait bien compris que le sens unique de ce discours était: "nous ne devons pas céder sur le 2ème amendement" et qu'il ne fallait surtout rien changer. Le port d'armes est un droit fondamental et y toucher relève de...
Tucson et ses six morts, sa députée miraculée après avoir reçu une balle dans la tête_ l'émotion nationale après l'échec des élections de mi mandat 2010: on était bien naïf de croire que l'examen de conscience durerait plus d'un prime time, soyons généreux, une quinzaine.
Alors, la Tribune du président Obama dans the Arizona Daily Star du dimanche 13 mars, a résonné comme les trois coups de la pièce de théâtre que les US se jouent entre les drames et si possible à un moment où les machines à voter ne contiennent pas encore les noms des candidats. Suffisamment tôt dans la campagne pour ne pas la déranger.
Et tout s'est enchaîné comme il faut.
Les deux acteurs titres: Le président et la N.R.A (National Rifle Association) qui regroupe les millions d'Américains qui portent des armes.
Le monologue du président qui ouvre la pièce est sans une vulgarité. "Depuis Tucson, 2000 personnes de nos familles ont été tuées par armes." C'est trop évidemment surtout si ça ne peut rentrer dans les statistiques de baisse du chômage.
Plus grave: Obama se targue d'avoir, avec son administration, étendu et augmenté les droits de port d'armes pour les...chasseurs qui peuvent circuler avec dans les parcs nationaux et les refuges environnementaux..
Bien obligé de reconnaître que parler des armes aux US fâche et que certains ne s'en servent pas comme il faut. Ben oui, s'il y a eu 2000 morts depuis Tucson c'est que "certains" ne s'en servent pas que pour courser les petits lapins avant d'aller à la cocotte.
Et là, l'acteur Obama est remarquable puisqu'il propose une solution: Renforcer une loi existante la NICBCS qui est un filtre que chaque Etat peut utiliser et qui permet d'empêcher les dingues et les criminels d'acheter des armes. Et pour améliorer les performances de cette disposition on va créer un concours entre Etats. Comme l'employé du mois chez MacDo. Sympa non? J'invente rien.
Le second acteur, la N.R.A. donne la réplique depuis la coulisse et ne veut pas rencontrer le président. Pourquoi faire d'ailleurs? Son discours est toujours le même. Le dialogue sur les armes et leur vente est sans objet. Le problème central ce sont les criminels et les dingues. Et de recommander des mesures très concrètes: arrêter et juger les criminels sans port d'armes (10 par mois et tribunal), stopper le programme BATFE , Fast and Furious!, foyer de transactions illégales aux frontières, empêcher les media de donner 24/24 la parole aux dingues et criminels qui tuent, et d'appeler un chat un chat: dans le cas de Tucson a-t-on remis le fautif aux autorités compétentes? En fait la lacune est dans notre évaluation de la santé mentale! C'est sûr. Rideau.
Qui pourra dire qu'Obama n'a pas essayé d'écrire un remake de la pièce?
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These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.