Statistics published by the Census Bureau, the body responsible for carrying out the official census in the United States, will further increase the level of paranoia among the tea party and its supporters, particularly in those states that share a border with Mexico. Latinos account for more than half of the population increase in the United States over the last decade. They now represent 16.3 percent of the total population, 50.5 million people. Arizona, a state full of illegal immigrants, is overwhelmed.
In the year 2000, the number of people of Hispanic origin in the U.S. was 35.3 million. The number of Hispanics on American soil or Americans of Hispanic origin has grown by 43 percent. Shock and horror, before long, anglophones will no longer be in control on their own turf! Latinos account for almost a quarter (23.1 percent) of the population below the age of 17. The growth in this demographic sector of residents of Latin American origin has been 40 percent. A decade earlier, the under-17s only represented 17.1 percent of the country’s total population.
The number of Hispanics in the over-18 age group increased by 43 percent between 2000 and 2010. They now represent 14 percent of the total American population. Hispanics are the country’s largest minority group. Looking at the entire American population, ethnic and racial minorities account for 91.7 percent of total population growth. Non-Hispanic whites accounted for the remaining 8.3 percent.
For the most part (more than 76 percent), Latinos live in nine states: Arizona, California, Colorado, Florida, Illinois, New Mexico, New Jersey, New York and Texas. In the county of Los Angeles alone there are 4.7 million Latinos. In nine states outside of those regions with a traditionally large Hispanic population — for example, South Carolina, Alabama and Tennessee — the number of Hispanics has more than doubled.
These statistics are of interest because they could completely redesign the electoral map of the United States. Until now, Hispanics have not been united in supporting a particular party, like the blacks with the Democrats. Traditionally, they are more conservative than the black population, but their vote is not solid. George W. Bush, a hispanophone himself, received a large number of Hispanic votes when he was elected in 2004, whereas Gore received the biggest number of Hispanic votes in 2000. But the Republican anti-immigration policy has lost the party a good share of these votes. The GOP, given their alliance with the fiercely anti-immigration tea party, may have lost the reservoir of votes that naturally flowed their way. There’s a chance that this will strongly affect the balance of votes in 2012.
Le Tea Party va grincer des dents
C'est une statistique publiée par le Census Bureau, l'organisme chargé du recensement aux Etats-Unis, qui va encore accentuer la paranoïa du Tea Party et de ses supporters, notamment dans les Etats partageant une frontière avec le Mexique. Les Latinos ont contribué pour plus de la moitié à la croissance de la population aux Etats-Unis dans la dernière décennie. Ils représentent désormais 16,3% de la population totale, soir 50,5 millions de personnes. En Arizona, où l'on voit des immigrants illégaux à tous les coins de rue, on s'étrangle.
En 2000, la population d'origine hispanique était de 35,3 millions. La croissance de ce groupe de résidents sur le sol américain ou d'Américain d'origine hispanique, a été de 43%. Bigre! Les Anglos ne seront bientôt plus maîtres chez eux ! Chez les moins de 17 ans, les Latinos représentent près du quart (23,1%) de la population de cet âge. La progression de ce segment démographique chez les résidents originaire d'Amérique latine est de 40%. Une décennie plus tôt, les moins de 17 ans ne représentaient que 17,1% de la population totale du pays.
Le nombre d'Hispaniques de 18 ans et plus a, lui, connu une croissance de 43% entre 2000 et 2010. Ils représentent désormais 14% de la population américaine totale. Les hispaniques constituent désormais la plus importante minorité dans le pays.
Si l'on regarde l'ensemble de la population vivant sur le territoire américain, les minorités ethniques et raciales représentent 91,7% de la progression démographique totale. Les "blancs non hispaniques" fournissent les 8,3% restant.
Les Latinos vivent essentiellement (plus de 76%) dans neuf Etats: Arizona, Californie, Colorado, Florida, Illinois, Nouveau Mexique, New Jersey, New York, Texas. Le seul comté de Los Angeles en compte 4,7 millions. Dans neuf Etats hors de ces régions comptant traditionnellement une large population hispanique, les hispaniques ont plus que doublé: par exemple, en Caroline du Sud, en Alabama, dans le Tennessee.
Ces chiffres sont intéressants parce qu'ils pourraient complètement redessiner la carte électorale des Etats-Unis. Jusqu'ici, les hispaniques n'ont pas été un bloc uni, comme les noirs avec le parti Démocrate. Ils sont traditionnellement plus conservateurs que les noirs, mais leur vote n'est pas figé. Ainsi, George W. Bush, hispanophone, a récolté une large part des voix hispaniques lors de son élection de 2004, alors que Gore avait reçu la plus grosse partie des bulletins hispaniques en 2000. Mais la politique anti-immigration du parti Républicain lui a fait perdre une bonne part de ces voix. Jusqu'à présent, la combinaison des femmes seules, des hispaniques et des noirs garantissait aux Démocrates un coussin de voix dans les élections générales. Et le GOP avec son allié du Tea Party violemment anti-immigration pourrait avoir perdu pour un long moment ce réservoir de voix qui lui seraient naturellement acquise. Elles risquent de peser lourd dans la balance en 2012.
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