Edited by Jonathan Douglas
Taper par exemple Antonio Hodgers (Vert/GE) ou Pierre Maudet (PLR/GE) dans le moteur de recherche Google, (GOOG 607.99 0.07%) c’est le mot «gay» qui apparaît automatiquement. Pour la conseillère fédérale Doris Leuthard, c’est «divorce». Et pour Christoph Blocher, c’est «juif». Rien d’insultant mais tous ces sous-entendus induits par la suggestion de Google sont faux!
C’est un peu l’inconscient collectif du Web. Google recense les recherches les plus fréquentes associées à un mot et les suggère aux internautes. L’outil de saisie semi-automatique est tellement instinctif qu’il en devient presque invisible. Mais il a ses limites et ses dérives. Et les politiciens sont les premiers à en faire les frais. Ainsi, ils se voient affublés de qualificatifs qui peuvent donner une information erronée, parfois désagréable, voire dégradante, basée sur leur prétendue orientation sexuelle, leur religion, leur état de santé, leur origine ou leur vie privée.
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