Il y a quatre années de cela, nous accueillions l’élection d’Obama avec grande satisfaction après le règne de la terreur d’un certain Bush junior. Certes, le premier président noir de l’histoire des Etats-Unis n’appuie pas aussi rapidement que son prédécesseur sur la gâchette, mais dans le genre western, ce serait plutôt le pasteur du coin qui prêche la paix mais encourage la guerre !
Avant sa venue, il y avait un ou deux conflits qui traînaient et dont on savait qu’ils étaient perdus d’avance pour les Yankees, comme d’habitude, et l’éternelle question palestinienne… A l’heure où il remet son mandat sur le tapis, c’est la bouillabaisse de l’Atlantique au Golfe alors que, pour la première fois, un président américain reconnaît El Qods comme capitale de l’Etat d’Israël ! Voilà pourquoi, vue d’ici, cette élection paraît fade et sans relief : c’est l’Oncle Sam qui joue contre Sam l’Oncle et la victoire de l’un ou de l’autre n’apportera pas la paix aux peuples arabes dominés par un islamisme new look soutenu par Washington, et encore moins l’espoir pour les Palestiniens!
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